Juste un regard... (S1-C2)

Jan 15, 2015 21:40

Titre : Juste un regard...
Auteur : biditoche
Pairing : Arashi/OC
Rating : R, G
Genre : Amitié, romance
Résumé : La vie n'est pas toujours comme on l'attend et parfois, il y a des évènements inattendus qui viennent bouleverser votre existence...des évènements ou des personnes. Quand vous croisez quelqu'un et que vous le regardez dans les yeux, ne serait-ce qu'un court instant, soit vous l'ignorez tout de suite et l'oubliez ; soit vous vous faites une idée de ce que cette personne pourrait être mais vous l'oubliez tout de même ; soit son regard vous accroche et là, impossible d'avancer sans avoir découvert la raison qui vous pousse à toujours vous demander pourquoi cette personne vous a plus marquée que celle d'à côté. Arashi va croiser un regard porteur d'une grande histoire qu'ils auraient peut-être ne pas voulu connaître. Alors, selon vous, à quelle catégorie appartiendront-ils ?



Chapitre 2


La jeune fille tendit la main vers Sho, le plus proche d’elle. Celui-ci la regarda avec surprise, puis sa main qu’elle tendait et enfin Aiba. Son esprit était embrouillé.

« Sho-chan, serre-lui la main. »

« Eh ? Lui serrer la main ? »

« Ah ! J’ai oublié de vous dire que Chi-san est à moitié française donc elle salue les gens comme en France. Et encore elle ne vous fait pas la bise ! C’est sa petite particularité. »

« Oh ! Bonjour alors. »

Il lui serra la main, mais à cet instant même son cœur se serra. « Je ne me sens vraiment pas bien aujourd’hui. Repose-toi Sakurai ! »

De son côté, pendant qu’elle se présentait à tous les membres, Chiharu les étudiait attentivement. Elle aimait se faire l’idée d’une personne rien qu’en lui serrant la main. Celle de Sakurai Sho était ferme mais douce, témoin d’un grand respect de l’autre selon elle ; Matsumoto Jun respirait la confiance en soi ; Ohno Satoshi, le leader, offrait une poignée de main simple, amicale, même presque trop molle ; enfin Ninomiya Kazunari, lui, donnait plus l’impression qu’il n’y faisait pas attention, qu’il se moquait bien de savoir qui elle était. La jeune fille sourit et se tourna vers Aiba :

« Ma-kun, je suis si heureuse de te revoir. »

« Ça on l’avait compris… »

« Moi aussi ! Ça fait si longtemps ! Je pensais que tu étais partie d’ici. Je ne t’ai jamais croisé lors de mes séjours. »

« Eh non, je suis toujours là. Mais toi tu n’as pas changé. »

« Tu trouves ? Toi au contraire tu es devenue une femme ! »

« Ehhhh ! Je l’étais déjà quand tu es parti ! Baka ! Ne me fais pas passer pour une gamine. »

« Gomen, gomen. Tu as tout de même changée. »

Tous les deux se souriaient.

« Ano… » fit Jun « on rentre dire bonjour à tes parents ou… »

En effet la situation commençait à devenir embarrassante pour les 4 jeunes hommes, qui ne savaient pas comment agir face aux heureuses retrouvailles de leur ami. Qui était cette fille sortie de nulle part ? Car même si Aiba était toujours d’humeur joyeuse et folle, jamais ils ne l’avaient vu ainsi, même pendant les concerts. Il agissait de manière calme mais passionnée avec la jeune femme. D’ailleurs, il se dégageait d’elle quelque chose qui attirait toute personne tout en inspirant la crainte. Sans le savoir ils pensèrent tous « ses yeux ». C’était ce que l’on voyait en premier chez elle. D’un bleu électrique, ils vous fixaient comme s’ils cherchaient à faire ressortir des secrets inavoués. D’où ce sentiment de crainte, et cette attirance. Car son regard était hypnotisant. On plongeait dedans sans savoir si, à un moment, on pourra en ressortir, comme une prison dont les clés n’appartenaient qu’à elle. C’est du moins ce que chaque membre ressentit lorsqu’elle leur fit ses présentations. Et l’un d’entre eux resta enfermé à l’intérieur de la prison. Il était difficile de ne pas deviner que Sugiura Chiharu avait du sang français, du moins européen. Elle en possédait les attributs, comme ses cheveux qui, au contraire des filles asiatiques, frisaient naturellement et atteignaient sa taille. On aurait pu dire que son corps était typiquement européen, poitrine et hanches, même si sa taille et sa stature rappelait les femmes japonaises. Elle était petite et menue, pourtant ça ne faisait que renforcer le sentiment qu’elle avait une forte personnalité. En bref, les jeunes hommes comprenaient pourquoi Aiba était un semblant différent en sa compagnie.

« Je vais vous aider à prendre vos affaires. Ta mère a dit qu’il fallait les monter directement dans les chambres pour que vous ayez du temps à vous après. Vous avez faim j’espère ? »

« Oh que oui ! »

« Génial » dit Chiharu en souriant. « Où sont tes affaires Ma-kun ? Je suppose qu’il y en a des tonnes, comme d’habitude. »

« Ce n’est pas vrai ! Juste 3 ou 4 sacs… »

« Pire qu’une femme ! »

Tous explosèrent de rire. Pendant qu’ils déplaçaient les bagages, les deux amis continuaient de parler comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Une fois les affaires posées, ils allèrent tous dans le salon pour saluer la famille Aiba. Ce fut une nouvelle fois une effusion de joie, qui dura près d’¼ d’heure.

« Bon je vais y aller alors je vous laisse entre vous. »

« Pourquoi Chi-san ? Mange avec nous ! »

« Je ne veux pas m’imposer, et vous êtes déjà nombreux. »

« Justement ! Une personne de plus ne fera pas la différence ! »

« Merci…ça fait très plaisir Ma-kun…je compte tellement pour toi? »

« Ce n’est pas ce que je voulais dire… »

« Ce gars ne sait vraiment pas tenir sa langue ! »

« Ça nous ferait plaisir » intervint la mère d’Aiba.

« Alors laissez-moi vous aider. »

« J’y compte bien ! »

Le reste se fit assez rapidement et ils purent tous bientôt se mettre à table et savourer le repas : du curry évidemment. Les conversations allaient bon train, même si la personne qui parlait le plus était Aiba. Mais Sho se sentait toujours aussi mal. Il avait l’impression que sa tête enflait à vue d’œil et que son cœur, à force de battre aussi rapidement, allait finir par exploser. Il mangeait peu, ce qui n’était pas à son habitude, se forçait beaucoup et buvait de l’eau en abondance. Cependant, personne ne remarqua son malaise et il en fut soulagé. Du côté d’Aiba, la conversation était très animée.

« Et tes parents Chi-san ? »

« Oh tu sais ça n’a pas vraiment changé. Ils sont à Venise en ce moment paraît-il. Mais ils pourraient tout aussi bien être à Paris ou à New York ! »

« Tu ne te sens pas trop seule ? »

« Tu sais à quel point j’aime être seule. Et puis ils sont si heureux que je ne vais pas penser à me plaindre. »

« Et Toshi-kun? »

La jeune fille lâcha ses baguettes et regarda son bol de riz. Elle redoutait cette question, qu’elle savait que tôt ou tard son meilleur ami allait lui poser. Toshi…Toshi…Ce nom résonnait dans sa tête. Le silence planait sur la pièce, la famille d’Aiba n’osant pas répondre à sa place. Elle l’aurait bien voulu d’un certain côté. Elle se força à sourire et releva la tête, pour croiser le regard de Sakurai Sho. Il était étonnement pâle et la fixait intensément. Chiharu se sentit très mal à l’aise mais elle devait répondre, quelle que soit la réponse qu’elle allait donner.

« Toshi ? Il y a eu quelques…changements depuis que tu es parti et malheureusement nous n’avons pas réussi à surmonter cela. Nous avons fini par nous séparer. »

« Oh… » fit Aiba. Il avait remarqué que sa famille la regardait avec beaucoup trop de compassion. Mais si elle ne souhaitait pas en parler maintenant, il attendrait. Ils se confiaient tout.

Le reste du repas fut moins enthousiaste qu’auparavant. Chiharu, qui avait remarqué le teint blafard de Sho, se posait des questions. Lui tentait vainement d’éviter son regard. Le Ohmiya discutait entre eux et Aiba entretenait une grande conversation avec Jun et sa famille. Une fois le repas terminé, tous aidèrent à la vaisselle avec entrain. Le reste de l’après-midi passa rapidement. La jeune fille était partie après le repas et les Arashi se reposaient dans les chambres après s’être promenés. Sho se sentait nettement mieux après avoir marché et respiré l’air frais. Il participait activement aux conversations, et même parfois les animait. Vers 18h, la sonnette de la porte d’entrée sonna, suivie d’un « Bonsoir » très enthousiaste. Le sourire d’Aiba s’élargit au son de cette voix tandis que Sho sentit ses muscles se contracter. « Pourquoi ? » Chiharu apparut à la porte, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants.

« Vous venez tous avec moi ! »

« Hein ? Quoi ?…mais où ? »

« Surprise ! Non sérieusement, je veux que vous m’accompagnez tous. Et puis ce sera l’occasion de refaire un petit tour sympathique. C’est moi qui m’occupe des clés de la salle de gymnase de l’école donc on devra y passer, comme ça vous verrez où Ma-kun s’entraînait au basket ! »

« Ça a l’air sympa. »

« Ok ! On te suit ! »

Sho suivit le mouvement. On ne lui avait pas demandé son avis et même si ça avait été le cas, il aurait accepté par soucis de politesse. Étrangement il ne souhaitait pas vraiment accompagner la jeune fille là où elle comptait aller. « Trop dangereux » Néanmoins, il sortit lui aussi. Les six personnes quittèrent la maison, Aiba et Chiharu à l’avant, le Ohmiya suivant et Jun et Sho qui fermaient la marche. De temps en temps, les deux premières personnes racontaient 2 ou 3 anecdotes sur tel ou tel lieu, et ils discutaient ensuite ensemble. Le groupe finit par arriver devant l’école. Chiharu sortit les clés de son petit sac en bandoulière et commença à ouvrir la porte du gymnase. Elle entra, suivie d’Aiba et des quatre autres membres.

« Mais il fait noir là-dedans ! On n’y voit rien ! Allume la lumière bon sang ! » râla Nino.

« Chi-san, j’ai peur dans le noir… »

« Je ne trouve pas l’interrupteur. »

Personne ne répondait.

« Sugiura-san ? »

« Sugiura-san ? »

« Sugiura-san ! »

« Chi-san ! »

Chacun avançait à tâtons, se cognant contre l’autre. Aiba commençait à pleurer et la panique montait parmi le groupe.

« Tu te fous de nous ou quoi ? » explosa Nino.

« Attendez, vous n’entendez pas quelque chose ? »

« Yabai !! Kohai !!! »

« Tu as raison. On dirait… ? »

« - … »

Soudain la lumière se fit. Et devant les cinq hommes se trouvaient…

Note : Comme d'habitude, un merci pour me lire et n'hésitez pas à commentez ;)

genre: amitié, arashi, romance, gackt, matsumoto jun, oc, ohno satoshi, fanfic, aiba masaki, rating: r, ninomiya kazunari, sakurai sho, rating: g

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