Auteur :
lilibel Titre : Pas de deux.
Prompt : Scorpius/Rose. Une fic plutôt joyeuse, rien de dramatique !
Résumé : Voyage de fin d’année à Paris pour les dernières années de Poudlard.
Votre invité(e) :
dinou Rating : PG-13
Mot du chef cuisinier : J’espére que ça te conviendra. Je n’ai pas eu de beta pour cette fic, donc le français est peut-être bizarre de temps en temps.
Le soleil brulait sa peau, mais elle refusait de bouger de son bout d’herbe, celui-là même qu’elle avait choisi en début d’après-midi et qu’elle n’avait pas quitté, malgré l’absence de nuage dans le ciel parisien. Elle avait appliqué une lotion spéciale peau blanche, qui était censé lui garantir un teint blafard, peu importe le soleil. Malgré cela, elle sentait sa peau de rousse prendre de la couleur et se doutait bien qu’elle allait finir par ressembler à une écrevisse et ce, avant la fin de la journée.
Mais cela lui était bien égal. La météo avait été moche et nuageuse durant de longues semaines et le soleil estival avait enfin décidé de se montrer. Il était hors de question qu’elle manque ça.
Soudainement, son soleil fut caché par une ombre et de petites gouttes d’eau s’écrasèrent sur son décolleté. Elle n’eut pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir qui été son attaquant.
« Va te faire, Malfoy.
* Et pourquoi cela, miss écrevisse ? » répondit-il avant qu’elle ne reçoive ce qui lui sembla être un seau d’eau de mer glacée sur son corps, ce qui la fit hurler et ouvrir les yeux d’un air affolé.
Regardant autour d’elle, elle se rendit compte que le petit enfoiré avait déserté les lieux et que seuls quelques moldus l’observée d’un air étrange. N’ayant personne vers qui diriger sa rage, Rose transplana dans la chambre d’hôtel que Poudlard avait loué pour les étudiants en voyage scolaire.
Elle le détestait. Elle le haïssait. Elle le maudissait.
“Je te déteste!” hurla-t-elle à la porte fermée contre laquelle elle balança ses cousins. Si seulement Malfoy était là, elle pourrait … elle pourrait … que pourrait-elle faire exactement de tout façon ? Elle ne pourrait rien faire d’autre que de balancer des grossièretés au visage de ce … mec. Parce que s’ils en venaient aux mains … et bien ça finirait probablement de la même façon qu’avait finie l’entrainement de Quidditch il y a quelques mois et il était hors de question qu’elle remette le couvert. Même si ça avait été plus que satisfaisant. Cela avait aussi été très humiliant et elle avait eu la vague impression de trahir tout sa famille en une seule et même orgasmique action. « Par les saintes culottes de Merlin! JE TE HAIS ESPECE DE SALE CONNARD! MERDE!” Et maintenant elle puait l’eau de mer, sa robe était ruinée, collant à ses courbes et elle était trempée de façon intégrale, tout cela à cause d’un stupide être humain connu sous le nom de Malfoy.
Après avoir pris une longue douche, elle se regarda dans le miroir et évalua sa silhouette qui avait dix-huit ans d’âge. Premièrement, elle ressemblait à une écrevisse.
Deuxièmement, elle avait un corps de rêve. Troisièmement, elle détestait vraiment cette marque de naissance sur sa clavicule. Et pour finir, elle était vraiment bien roulée. Et ce soir elle allait prouver à tout le monde, et d’abord à elle-même, qu’elle était attirée par des types qui ne ressemblaient en rien à Scorpius Malfoy.
(…)
Ils s’étaient finalement décidé pour un club moldus et elle était en train d’apprécier les attentions d’un grand noir aux mains magiques qui lui faisait oublier ce satané Malfoy pendant quelques minutes lorsque sa vue s’arrêta sur le blond accompagné de ce qui semblait être la page centrale du dernier Playwizard. Il se comportait comme il en était attendu d’un membre de la famille Malfoy, avec une grâce innée qui frôlait l’insolence et un grain d’indécence qui lui était toujours excusée. Elle se retourna contre son cavalier et laissa son corps aller au rythme de la musique. Lorsqu’il lui proposa d’aller s’asseoir dans un de coin feutré du club, elle le suivit, non sans avoir vérifier que Scorpius la voyait partir. Elle se détesta pour cela mais ne put s’en empêcher.
La banquette était dure comme un noyau de pêche et elle la rembourra légèrement, pendant que son cavalier servant faisait glisser ses mains le long de ses jambes blanches. Le contraste était saisissant et la fit frissonner d’avance. Pourtant, lorsqu’elle se laissa aller au plaisir, elle ne put s’empêcher de comparer, de penser à ces moments de passion qu’elle avait connue dans les bras de Malfoy, bras dont la couleur laiteuse s’accordaient parfaitement avec la sienne. Quand les doigts de l’illustre inconnu s’aventurèrent sous sa robe légère, elle apprécia le contact mais se souvint de mains fines et manucurées qui … Elle se dégagea soudainement de son partenaire.
« Mais ?
- C’est pas toi, c’est moi. » Dit-elle précipitamment avant de sortir de la boite de nuit pour se retrouver sur le Pont Alexandre III, sans chaussures, légèrement perdue et totalement paniquée par les idées qui lui passaient par la tête. C’était de la folie. Et pourtant, elle sentait qu’elle avait fini par arriver à un point où céder à la tentation semblait être la seule chose à faire. Mais la peur de ne pas pouvoir s’arrêter, de laisser aller son corps vers ce que sa famille, son réseau social et toute la nation sorcière lui interdisait, lui tenaillait le ventre. Et au-delà de ça, l’idée de tomber amoureuse était aussi là, une envie pressante qu’elle ressentait au fond d’elle et une envie qu’elle abhorrait. Et plus elle pensait à cela, plus elle avait de mal à respirer. Elle finit par se laisser glisser le long des pierres du pont, appréciant la fraicheur qui en émané et tentant de fixer son esprit là-dessus afin de regagner un peu ses esprits. Mais rien ne semblait y faire et quand son estomac se mit de la partie, elle dut se lever précipitamment pour vomir dans la Seine, puis regagnant légèrement ses esprits, elle transplana à nouveau dans sa chambre d’hôtel et s’effondra sur son lit, laissant au duvet et oreillers le soin d’étouffer ses cris de frustrations.
De longues minutes passèrent avant qu’elle ne se décide à aller se dévêtir et se laver, puis enfilant un pyjama confort, elle ignora la petite voix qui lui chuchotait qu’elle avait prévu de passer la nuit à narguer Malfoy et que là, elle avait complètement raté sa mission. Puis, une fois sa bouche redevenue humaine, elle se glissa sous les couvertures et essaya de penser à tout sauf à lui et à ce qu’elle désirait de lui.
Le réveil avait depuis longtemps sonné lorsque l’on frappa à sa porte le lendemain matin. Consciente qu’elle ne pouvait plus éviter le monde extérieur, elle sorti de son lit et se traina jusqu’à la porte.
« QU’est-ce que tu fou là ? » fut tout ce qu’elle trouva à dire à Scorpius qui l’observait, l’air goguenard.
« Bien le bonjour à toi aussi ma chère Rosie. Je venais seulement m’enquérir que tu allais bien.
- Comme c’est aimable. » Répondit-elle avant de claquer la porte derrière elle et de se tourner dans le même temps. Lorsque la porte ne claqua pas, elle abaissa les épaules et laissa échapper un soupir de frustration. « Quoi encore ?
-Rosie.
- Quoi ? Qu’est-ce que tu veux cette fois ci ? Oui je suis rouge comme une écrevisse, oui j’ai les cheveux carotte et oui ça fait très soupe à la toma-»
Sa bouche était parfaite, douce et ferme à la fois, et avec juste un soupçon de baume au miel. Et lorsqu’il posa sa main contre ses reins tandis que de l’autre il encadrait son visage, elle ne put s’empêcher de répondre en glissant ses mains sous la chemise du jeune homme. Elle était bien, là, dans ces bras, et elle sentit son cerveau qui doucement, cédait à la pression. Un bref instant, elle pensa à sa mère qui allait la trucider et à son père qui frôlerait l’apoplexie, puis oublia très vite ce train de penser. Scorpius venait de glisser ses mains dans son pantalon.