Voilà mes quelques objectifs de la semaine ont été accomplis. Deux petits drabbles, une suite qui attendait depuis longtemps (mais qui est toujours sur le papier, désolé choupi) et un OS qui me trottait dans la tête.
Je vais pouvoir consacrer mes vacances à finir d'autres projets notamment le bingo dont la deadline avance à grand-pas; Mais là n'est pas le sujet de mon post.
Une nouvelle année approche avec toutes ses bonnes résolutions. Je sais par expérience que même si l'on fait une liste, les évènements les aléas de la vie et parfois sa propre volonté ne vont pas de pair avec les-dits objectifs. Parfois en se consacrant sur un seul objectif, en le définissant comme propriétaire, on peut y arriver. C'est ce qui s'est passé quand j'a décidé d’arrêter de fumer. Quelques sous de côté pour les patch, trois semaines avec eux et un dosage diminué très rapidement et après près de sept ans, la clope à la bouche, j'entame ma déjà onzième année sans la moindre nicotine. Une des résolutions qui a bien fonctionné.
Là, cette année, je devrais me poser une question, prendre une décision. Au delà de la recherche d'emploi qui est prioritaire, je dois clairement me positionner. Dois-je ou non continuer d'écrire ?
J'aime écrire, je n'ai pas de syndrome de la page blanche et si l'on excluait mes problèmes de santé chronique, je scribouillerais à tout va. Mais à quoi bon ?
L'écriture est un processus créatif, d'expression et de partage. Pour ce dernier point, je ne le ressens plus. Je suis de coupable de ce ressenti, en ne publiant quasiment que sur le LiveJournal avec une audience limitée ou la plupart des membres des communautés n'ont ni le temps de lire, ni de commenter et s'ils le font ce sont sur de courts textes ou ceux des amis. D’ailleurs je n'ai toujours pas compris le phénomène de s'inscrire sur une communauté ou un site de publication pour ne lire et commenter que les fics des copines. Non parce que ça, moi je le fais sur msn, par mail etc.Sur ffnet, j'ai publié en 2012 une quinzaine d'OS ou mini-fiction dont la plupart sont écrits lors des nuits du FOF. Et pourtant entre les drabbles, les défis communautaires et mes écrits, j'ai écrit largement plus.
Mais, comme ceux qui ont le syndrome de la page blanche, moi j'ai le syndrome de l'écran noir. Je n'ai aucun plaisir à poster puisque je n'ai aucun retour. Pour vous donnez une idée, dans le dernier trimestre j'ai publié trois textes sur fnet avec 5 commentaires en tout. Sur LJ, le constat est le même 41drabble et OS publiés pour 26 commentaires et là je compte mon journal et les publications sur les communautés. Si les chiffres font loi, je dois me plier aux résultats et ne plus publier, cette décision semblerait la plus rationnelle et pourtant, je sais qu'écrire me manquerait, même si tant de non-retour me confirment dans l'idée que je n'arrive plus à accomplir mon but premier, c'est à dire divertir. et sans oublier que trône cette idée que je n'écris que de la merde, que je suis condamné à cela.
Cette idée est tellement ancrée en moi, qu'après avoir publié, j'éteins mon ordinateur et je vaque à d'autres occupations, je n'attends plus un commentaire qui ne viendra pas. Quand j'en reçois, le retour est positif, quelques détails peuvent chiffonner le lecteur, mais rien qui ne devrait me remettre en question et pourtant c'est le cas. Qu'importe si on complimente mon écriture, je ne peux y croire parce que je ne crois plus en moi.
Parce que je ne montre plus mes écrits à personnes avant de publier sur le net, je ne peux plus croire l'adage qu'avec le temps, on s'améliore, que le style s'affirme, que les histoires gagnent en profondeur et tout ce baratin. Non la seule chose que je peux affirmer, c'est que j'ai commencé à publier en mai 2010 et qu'en deux ans, ma vitesse de frappe ou de cohésion grammaticale et syntaxique est passé pour une durée d'une heure d'environ 600 mots à plus de 1150 mots, voire 1500 mots. C'est tout le progrès que j'ai accompli en deux ans (moins les neuf mois où je n'ai rien écrit ou publié). Ouah, je m'impressionne moi même. (mode auto-ironique off)
Quant à la publication, elle ne concerne pas seulement les sites à grandes audiences mais aussi les communautés LJ
Je n'ose même pas publier dans une communauté autre chose qui ne correspondrait pas au défi du moment, qu'importe si l'on peut poster sur une passion ou un intérêt commun, pour moi je me sens comme une intruse. Par exemple le
sevys_now 'ai beau répondre aux défis le plus souvent possible, j'ai l'impression d'être en total décalage. D'ailleurs, j'ai un défi d'une autre communauté qui pourrait s'insérer dedans (notamment les 30 baisers Severus Hermione), je ne publie pas parce que j'aurais l'impression de gâcher, d'être en trop. D'ailleurs, je continue toujours d'hésiter à appuyer sur la touche post to community et parfois l'envie de quitter la communauté me prend, comme si je me reprochais de polluer la page amis de la communauté avec les scribouillis de mon journal.
Dans le premier trimestre 2013, il faudra que je prenne enfin la décision de continuer ou pas à publier. J'ai des fictions entamés et publiés, d'autres qui sont dans mon ordinateur. Je dois les finir pour ne pas partir sur un sentiment d'inachevé.et par égard pour les éventuels lecteurs. Mais pour les défis auxquels je ne me suis pas engagé, ou les fictions en cours, je ne me sens aucune obligation morale de continuer ou de publier
Des tonnes de défis en cours que je dois terminer aussi parce que ce seront de mini-victoire ou des supra-victoires comme pou
fanwork100. Achever les projets qui me tiennent à coeur, finir de répondre aux commentaires et accepter peut-être qu'une page de ma vie est en train de se terminer.
Dans quelques mois, peut-être je conjuguerais le verbe écrire au temps du passé. L'année 2013 sera le tournant