Disclaimer : L'univers de Harry Potter appartient à J.K Rowling. L'univers du Docteur Who est la propriété de la BBC.
Titre : Détour par Poudlard
Personnages : Martha, Le Docteur
Rating : PG-13
Genre : aventure
Nombre de mots : 725
Bêta : aucune
Note de l’auteur : Fiction-cadeau pour Pickout, qui la vilaine n'a pas encore de compte LJ. L'introduction était pour son anniversaire, le premier chapitre pour Noël et le second en juillet pour sa fête. Oui, je sais tu m'adores là, Pickout ^^
Détour par Poudlard
Introduction
Le Docteur et Martha s'avancèrent d'un pas rapide dans la place du marché pour semer la patrouille des lilitrolls, maîtres de la planète Geronimo, très similaire du point de vue géologique et atmosphérique de la Terre. Ils ne pouvaient se permettre de courir sous peine d'attirer l'attention des autochtones qui étaient pour la plupart un croisement d'une espèce similaire à l'homme et des trolls géants des montagnes. Avec la tenue traditionnelle, composée pour les femmes d'une robe longue peu confortable et ne dévoilant guère la physionomie des personnes, nos deux aventuriers pouvaient espérer regagner le T.A.R.D.I.S.
Tous les deux souhaitaient échapper au danger que représentait ce monde aussi inhospitalier, la petite cicatrice sur l'avant-bras de Martha témoignait du traitement peu amical des lilitrolls avec les humains, une race éradiquée par leurs soins depuis quelques millénaires. Heureusement pour eux, la première tentative d'évasion des geôles du château de Numstolpf s'était soldé par un échec ; le tournevis supra-sonique ne fonctionnait plus ou pour être plus précis, il n'avait plus qu'une seule fonction : dévisser les vis, fonction ô combien utile quand on vit en Suisse ou même sur la planète bleu mais sans aucun intérêt face à une porte blindée munie de gadgets électroniques sophistiqué.
Mais l'instrument fut des plus utile quand ils furent emmenés dans une cellule de l'ancienne prison de Tirolipiaf. Un lieu de détention composé de cellule vétustes malodorantes mais ayant la particularité d'avoir été construit près de deux cent ans avant la naissance de Martha, un bâtiment portant sinistrement ses douze mille ans d'âge à cet instant . Un tour de tournevis sur le gong, un petit coup sur le surveillant, enfin une porte de 200 kg, une misère pour ces colosses et voilà nos deux protagonistes parti pour le T.A.R.D.I.S.
Ils passèrent devant la blanchisserie et empruntèrent des tenues de villageois, ceux de la caste la plus inférieure, semblable à celle des intouchables en Inde, nul ne s'amuserait à leur adresser la moindre civilité. Le relent des habits étaient insupportables, Martha et le Docteur ne purent s’empêcher de pousser un petit reniflement de dégoût en mettant ces robes sur leur propres habits.
Par un concours de circonstances dont nous éviterons de nous appesantir par égard pour le Docteur qui, s'étant vêtu par mégarde d'une tenue féminine, avait subit les assauts du capitaine de la garde. Comment aurait-il pu savoir que les tenues permettaient de différencier le sexe par une coloration différente ? Ocre pour les hommes et jaune paille pour les femmes. Les deux prisonniers parvinrent à rejoindre la place centrale qu'ils traversèrent d'un pas leste, ne prêtant guère attention aux victuailles proposés par les marchands ni aux regards outrés qui les suivaient en constatant leur présence en place publique.
Quelques mètres de plus et ils pourraient enfin retrouver leur liberté, leur dignité et une contrée moins hostiles. Soudain des vociférations,provenant de l'autre bout de la place, leur parvinrent à leurs oreilles. Le Docteur ayant perdu le contact avec le T.A.R.D.I.S, il ne pouvait pas traduire le dialecte de cette population mais en constatant de visu les tenues paramilitaires, il comprit que les mots n'avaient guère d'importance et qu'une seule réaction s'imposait : courir en direction de son vaisseau en compagnie de Martha.
Le Docteur bénit l'attitude des passant de la grande place : face au dilemme d'aider une autorité policière en arrêtant les fugitifs ou bien de toucher une catégorie sociale dites inférieure, ils adoptèrent l'attitude de la « contemplation du ciel étoilé pendant le jour ». Posture élégante adopté par de nombreuses espèces devant des items de choix aussi désagréables l'un que l'autre.
Une dernière ligne droite. La cabine bleu était en vue, le porte-clé ouvre- T.A.R.D.I.S ne fonctionnant plus sur cette planète, le Docteur mit son empreinte sur la poignée pour que le vaisseau puisse le reconnaître. Ils fermèrent en toute hâte la porte, tandis que les miliciens lilitrolliens s'avançaient d'un pas ferme vers la boîte bleu. Sur l'écran de contrôle, on pouvait voir qu'ils étaient au fond de la ruelles, quelques secondes encore et l’assaut allait commencer. Le Docteur avait beau manipuler les boutons, la machine refusait d'avancer ou de reculer, tant au niveau géographique que temporel. La situation devenait critique : le T.A.R.D.I.S semblait ne plus répondre. Un bref examen technique, tout fonctionnait et pourtant ils étaient encore là. Pourquoi ?