[L'inspecteur pitt ] La noyée de Greenwich : confession d'un officier

Aug 25, 2012 04:57


Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à l'univers crée par Anne Perry
Titre : La noyée de Greenwich
Défi : Couleur indigo nuit des lemons de la ficothèque avec en bonus amour, nuance, indélébile
Personnages : Inspecteur Pitt
Rating : M
Nombre de mots : 872
Genre : Policier, lemon
Bêta : aucune
Note d'auteur : Ce fandom est fondé sur les ouvrages de la romancière Anne Perry qui met ici en scène un inspecteur à l'époque victorienne

Chapitre 5 :  Confession d'un officier



L'inspecteur annonça à l'homme la disparition de sa parente, scrutant sur son visage les marques d'une culpabilité avérée. Il fut surpris de voir une lueur de regret et de désespoir dans son regard. Est-ce qu'il se serait trompé dans ses élucubrations ?
L'officier lui fit signe de rentrer dans une petite salle attenante au salon qui s'avéra être un bureau des plus confortables et dont la décoration sobre contrastait avec le mauvais goût de sa mère.

L'inspecteur Pitt rompit le silence en évoquant les circonstances de sa mort et jouant son va-tout il l'informa de la présence de fibres de couleur indigo, semblable à celle de sa veste dont il ne parvint pas cependant à distinguer le moindre accroc. John sourit avec un petit air désabusé et entama sa confession sous l'écoute attentive de l'inspecteur.

"Inspecteur, je crois que vous ne m'avez pas relevé cet élément de l'enquête sans avoir une quelconque idée quant à son meurtrier ?
- Non je vous considère comme un coupable potentiel, votre proximité avec la victime ainsi que certaines éléments de son autopsie indiquent qu'elle connaissait intimement son meurtrier
- Vous avez raison, je suis le coupable. Mais avant de vous conter cette nuit, permettez que je raconte comment Annita est rentrée dans ma vie. Elle ne devait avoir qu'une dizaine d'années lorsque je la vis pour la première fois, j'entamais alors mes études pour rentrer dans l'école d'officier de la Royal Navy où je gravis au fil des ans et de mes engagements les échelons.
Elle était encore trop jeune pour attirer mon regard d'une autre manière que celle d'un grand frère mais je fus charmé par sa gaieté et son enthousiasme totalement étranger dans cette maison où comme vous avez pu le constater l'austérité règne en maître.
Mais comme vous avez pu le constater, la petite fille fit place à une femme charmante et ce que je prenais pour une simple affection fraternelle se mua en un amour interdit. Par ma condition d'aîné et d'héritier je ne pouvais prétendre épouser une femme ayant peu de biens. Pourtant ce sentiment que j'éprouvais à son égard était heureusement pour moi et malheureusement pour elle partagée. Ne croyez pas qu'il fut dans mes intentions de la faire souffrir au contraire, j'aimais et j'aime toujours Annita, mais je commis une terrible erreur cette nuit là.
Je pense que vous n'êtes pas homme à être offusqué de détails intimes et donc je vais vous faire le récit le plus exhaustif possible, en essayant de graver encore cette ultime instant d'intimité.
Annita était allongé sur le sofa de ma garçonnière, un appartement que j'avais spécialement acheté pour la retrouver. Elle était dénudée, s'offrant avec toute son innocence de jeune femme qui n'avait pas encore pris compte des atouts dont elle était pourvues. Pas de minauderies, pas de faux semblants, juste une jeune fille éprouvant des sentiments amoureux à mon égard. J'écartais avec impatience ses cuises pour assouvir mon désir, non pas en la prenant avec sauvagerie mais en insérant mon visage dans le creux de son pubis, soulignant les plis de ses lèvres avec ma langue. Je savourais la douceur de son intimité, léchant, titillant son clitoris, avide de m'abreuver de sa ciprine, preuve flagrante que j'avais pu l'emporter dans une extase qui me la rendait entièrement à ma merci. Je l'aimais tant que je ne souhaitais par dessus tout la marquer comme mienne et je voulu le faire en posant ma bouche sur son aine et en suçotant sa chair juvénile. Je voulais aspirer cette joie de vivre, cette âme qui me comblait et me faisait défaut. Mais en constatant la légère rougeur, je compris que jamais je ne pourrais la marquer ainsi et il me vint la plus absurde et saugrenue des idées, je désirais ancrer de manière indélébile sur son corps son amour pour moi et je fis l'erreur d'appeler à la rescousse un ami, un artiste dont je tairais le nom.
Comme vous devez le savoir, j'ai été confronté aux horreurs de la guerre de Crimée. Je ne dis pas cela pour tenter de justifier l'horreur de cet acte mais pour que vous puissiez comprendre comment j'ai pu envisager un tel acte. Au delà de l'atrocité qui règne que les champs de bataille, il existe certaines règles, certaines coutumes connus seulement des membres du corps militaire qui ne doivent en aucun cas être soumis à l'approbation ou la connaissance de la société. Le tatouage est l'un de nos us et si je n'ai sur mon corps aucun tatouage, sachez que ce n'est que par simple respect pour ma mère et non par mon propre désir.
Comme vous l'avez compris, je décidais de faire tatouer Annita. Pour cela, je fis appel à cet ami et je lui exposai le motif en lui demandant de faire un dessin en peinture avant d'envisager et de consentir à ce qu'une marque indélébile la rattache à moi.
Annita accepta mon désir et je la laissais quelques heures plus tard en compagnie de cet ami et de sa compagne. Je ne saurais vous dire ce qui se passa, mais j'en assume l'entière responsabilité.
J'éi tué ma chère Annita par orgueil de possession. Aucune circonstance, aucune nuance ne pourrait me faire changer d'avis. Je suis l'homme qui l'a mise dans les bras de son bourreau."

genre : policier, type : défi, fandom : inspecteur pitt, ! la noyée de Greenwch, genre : lemon

Previous post Next post
Up