Drabbles_Mise à jours!
Coucou!!!
Voilà!!!
Je me suis enfin remise au boulot!!^^
Voici donc les dernières drabbles que j'avais promises en février 2006! OO
Mais ne regardons point les dates, elles ne signifient pas grand chose!^^ *rire nerveux*
Voici donc :
Spock/Florejedi (Pon-farr)
(Star Treck/RPS)
La dernière période de nécessité incontrôlable était passée depuis de très nombreuses années déjà. Pourtant le Premier Officier Spock restait aussi intéressé par les conversations et les minauderies des jeunes femmes sur le vaisseau que par la brillante collection de bandes dessinées du Capitaine Kirk. Même si celles-ci lui semblaient peut-être plus intéressantes et plus compréhensibles. Les femmes qui siégeaient non loin de lui parlaient à présent des bienfaits du jus de carotte sur leurs joues palichonnes et des extraits de concombre qui les rendaient si douce. Il souleva dubitativement son sourcil, comme il lui était aisé de le faire, doutant visiblement du bienfondé de ces idées reçues. Mais le Capitaine Kirk lui avait bien fait comprendre que de se mêler à pareils démêlés avec des femmes était synonyme de déclaration de guerre. Et la dernière chose que Monsieur Spock désirait c’était déclencher une guerre civile sanglante au coeur du vaisseau.
- Allons, allons, Alicia vous n’avez pas besoin de ça! De toute façon à partir de trente ans les rides ont ne peut rien y faire! Alors autant faire avec! Et puis votre maman était vraiment fripée comme une pomme, alors faut pas vous faire d’illusions!
Alicia, ladite nommée, manqua de s’étouffer dans son café alors que la jeune femme à la haute queue, qui venait de l’achever en quelques mots à peine, continuait son chemin tranquillement jusqu’au comptoir pour se servir une grande tasse de chocolat au lait. Bien trop grosse selon l’opinion de Spock, mais on ne la lui demandait pas, n’est-ce pas? Puis elle s’en alla aussi vite qu’elle était venue, comme une tornade, laissant une puissante impression sur toux ceux qu’elle avait croisés.
Spock la suivit des yeux alors qu’elle passait la porte. Le lieutenant florejedi, nouvelle infirmière chef à bord, d’après ce qu’il avait entendu dire. Très bon résultats à l’école militaire quand elle ne rêvassait pas au lieu de faire les exrercices requis, pas sa langue dans sa poche, ce qui lui avait déjà valu des ennuis - et Spock avait pu en voir l’étendu à peine quelques instants auparavant. Kirk la décrivait toutefois comme une jeune femme digne de confiance, le coeur sur la main et déterminée. Elle avait fait ses preuves c’était un fait avéré, mais le fait que sa bouche ne parle plus vite que son cerveau n’analyse la situation au préalable risquait très certainement de lui jouer de bien mauvais tours un jour.
Cela faisait rire le Capitaine Kirk et cela ne laissait pas indifférent le Vulcain. Tout comme cette remarquable chute de reins que découvrait cette uniforme rouge passion et ces longues jamabes à talons aiguilles. Quand était la prochaine Pon-farr? Dans quelques temps lui semblait-il s’il écoutait le sang qui coulait, endiablé, dans ses veines. Et la petite brune lui semblait un remède prometteur et très efficace.
pour florejedi
Naruto/Sasuke (Préservatif)
(Naruto)
Naruto était assis sur la banquette, les jambes croisées à l’indienne comme il le faisait toujours, et semblait particulièrement concentré et dubitatif. Qu’est-ce que c’était que cela ? Pourquoi cette boîte avait-elle été abandonnée bien visiblement sur la table basse ? C’était très certainement un message caché de Kakashi-senseï ou alors une nouvelle mission.
Naruto était en train de mettre encore plus de désordre à sa chevelure, qui était déjà habituellement d’un joli pétard naturel, lorsque Sasuke entra dans la pièce encore ensommeillé. Il l’observa un long moment gigoter comme un singe hyper-actif aux prises avec des bananes récalcitrantes avant d’intervenir.
« Qu’est-ce que tu fous encore usuraton-kachi ? » l’interpella-t-il sans la moindre once de chaleur ou de compassion dans la voix, seul l’ennui y transperçait. Il se sentit encore plus agacé lorsque plusieurs minutes plus tard Naruto ne lui avait toujours pas répondu. L’avait-il seulement entendu, concentré comme il semblait l’être.
« Mais c’est quoi CA ??!!!! » lâcha-t-il enfin, enragé, dans un cri désespéré.
« Ca ? » lui demanda dubitatif Sasuke avant de se pencher par dessus l’épaule de son compagnon de fortune.
Quand ses yeux se posèrent sur la petite boîte bleue, il étouffa un hoquet. Mais… Qu’est-ce.. ? Comment… ? Pourquoi… ? Son visage devait pour une fois laisser transparaître son étonnement et quelque peu son désarroi car Naruto reprit la parole vivement.
« Ah ! Ah ! Tu vois ! Tu te la racontes moins maintenant toi aussi ! Monsieur j’en sais pas plus que toi ! » Un sourire triomphant était apparu sur les lèvres du jeune ninja blond.
Sasuke se sentit passablement insulté et encore une fois cette rage qui lui était si familière, cette colère qui bouillait en lui à chaque fois que Naruto le cherchait, menaçait de faire feu. Mais il resterait calme. A quoi bon perdre son temps avec Naruto et son manque de maturité.
« Bon, j’ai bien essayé de les tester mais ça ne donne rien… » commença Naruto de sa voix la plus déterminée.
« Les tester ? » s’étouffa pratiquement Sasuke.
« Eh bien oui, évidemment ! Pourquoi tu fais cette tête-là ? Tu aurais eu peur toi, hein ?! » le titilla Naruto, alors qu’il était connu de tous qu’il ne fallait jamais chatouiller Sasuke de si bon matin, surtout quand il sortait à peine du lit.
« Bon… Ce ne sont pas des ballons explosifs, c’est sûr ! Je l’ai ai rempli d’eau et les ai lancés sur Asuma et ils n’ont même pas explosés. C’est dommage, ça aurait pu être drôle. Ensuite, j’ai demandé à Sakura de m’aider à les gonfler pour voir s’il volaient bien… Elle m’en a collé une et elle est partie… Je comprends pas pourquoi elle est méchante avec moi comme ça… Au final, ça vole même pas bien ! A quoi ça peut servir des ballons qui volent pas et qui explosent pas ? »
Sasuke était devenu blême et coi. Ce garçon était vraiment stupide, adorablement stupide par moment, malheureusement pour lui, mais stupide. Comment ne comprenait-il pas ce qui se trouvait si clairement sous son nez. Il était si innocent par moment que Sasuke s’en retrouvait coincé, presque ému. Et il n’aimait pas cela.
« Laisse tomber, idiot ! » lâcha-t-il enfin, froid, pour tenter de reprendre quelque peu ses esprits « De toute façon, tu ne comprendras jamais, et aucune fille, et surtout pas Sakura, acceptera de t’expliquer ! »
« Filles ? » répéta Naruto la dernière once d’intelligence ayant quitté son regard « Mais pourquoi… Et puis arrête de me narguer comme si toi, monsieur l’intellectuel, tu savais ! Arrête de te croire plus intelligent et plus fort que moi ! »
« Mais je suis plus fort que toi ! » Cingla Sasuke qui ne jugea pas même nécessaire de faire une réflexion sur le niveau intellectuel de son camarade. Sans même attendre que Naruto n’ait le temps de répliquer quoi que ce soit il se saisit violemment de son poignet et l’entraîna à sa suite.
« Qu’est-ce que tu fais » brailla le blond électrique.
« Je vais tout t’expliquer de la technique des ballons, puisque c’est ce que tu veux ! » gronda-t-il presque, ce qui eut pour conséquence de faire taire Naruto qui devint par la même occasion plus docile.
« Et où on va ? » chuchota-t-il à bout de souffle.
« Dans ma chambre… »
« Pourquoi ta chambre ? » glapit Naruto. Personne n’entrait dans la chambre de Sasuke.
« Pour avoir la paix et parce que dans la tienne on y entre comme dans un moulin ! »
La voix de Sasuke était rauque et sèche. Mais Naruto pouvait y percevoir une vibration qui n’y apparaissait que peu fréquemment. Une vibration qu’il n’avait pu écouter que lorsqu’ils étaient seuls et que Sasuke semblait s’égarer. Une vibration de plaisir. De désir.
Un sourire satisfait se dessina sur les lèvres du ninja alors qu’il sentait son pouls s’accélérer au contact de la peau opaline de Sasuke. Enfin. Enfin il allait pouvoir se rapprocher de lui. Il espérait que Kakashi-senseï lui pardonnerait de lui avoir monopoliser son arme préférée, sa boîte de préservatifs, et que Iruka-senseï se montrerait conciliant même sans. Mais aux grands maux, les grands remèdes, comme l'on disait! Le plus important était là pour le moment : son plan avait marché à la perfection. Sasuke était à lui.
pour utako
Fuma/Kamui (lèvres)
(X-1999)
Pourquoi ce Dragon du Ciel, si faible, si anéanti, continuait-il à se dresser sur son chemin ? Tentant de lui barrer la route de ses maigres bras et de sa frêle personne. Une énergie immense était cachée dans ce corps fragile, sommeillant en lui et ne demandant qu’à se libérer, à exploser, à jaillir comme une lumière salvatrice. Mais le Dragon du Ciel ne le permettrait pas, il avait peur de cette puissance qui sommeillait en lui, de ce qu’elle lui permettrait d’accomplir et surtout de ce qu’il adviendrait de lui et de son cœur si lourd et douloureux. La culpabilité d’une âme.
Mais en restant ainsi, il ne pourrait jamais rien face à lui, il ne serait qu’un vulgaire jouet qu’il briserait, morceau par morceau, selon sa volonté et son désir. Et son désir était de jouer. Il aimait le contact de sa peau qui se déchirait, le câlinage de ce sang chaud qui coulait à flot, le chant cristallin de ces os qui cédaient à ses caresses. Le Kamui du Ciel lui donnait grande satisfaction. Mais quel dommage qu’il ne puisse être à la hauteur de ses attentes et lui permettre ainsi de réaliser son plus grand souhait.
Quel dommage que son cœur si aimant, si chaud, si vivant ne battit que pour Fuma. Il continuait à l’appeler en vain, à le réclamer auprès de lui, il était prêt à se vider de son essence vitale uniquement pour le ramener, lui. Si vraiment cela était le souhait de ce Dragon éthéré, peut-être devrait-il le lui accorder ? Lui donner entière satisfaction… Lui céder. Mais achever si vite cette magnifique créature serait une réelle insulte à la Nature qui l’avait ainsi créé. Deux grands yeux améthyste, qui devaient par temps lumineux briller de mille feux, noyés dans le chagrin, dans la détresse la plus totale alors qu’il s’approchait dangereusement de lui.
Il n’était plus qu’à quelques centimètres de son visage et il pouvait sentir ce souffle chaud et saccadé, duquel s’échappait un peu plus de vie de son précieux dragon à chaque instant, caresser sa peau si froide. Sans vie.
« Qu’attends-tu de moi, Kamui ? » Murmura-t-il de cette voix si douce qui faisait trembler le Dragon du Ciel de tout son être. Il savait mettre son corps en émoi et ses sens en ébullition. En cet instant, il avait senti son pouls s’accélérer et au travers des larmes cristallines il vit ce regard se voiler. La mort le prenait-elle ? Pourrait-il l’accepter aussi facilement…
Un petit gémissement échappa au jeune corps inerte alors que le Dragon de la Terre passa délicatement sa grande main le long de sa frange imbibée de ce sang dont la couleur semblait l’envoûter un peu plus à chaque instant. Le désir. C’était le désir qui avait voilé les pupilles dilatées. Mais quel était ce désir si puissant ? Souhaitait-il qu’il en finisse avec lui au plus vite, ou bien…
Le regard d’or du Dragon de la Terre fut interrompu dans sa contemplation de cette image de la perfection par des lèvres tremblantes et bleuies. Un délice à cueillir. Elles voulaient lui parlait. Il cherchait encore à lui dire quelque chose, à répondre. Ce léger filet de sang à la teinte si profonde et envoûtante termina de rendre le tableau parfait. Il était magnifique son Kamui. Et il était à lui.
« Toi… » s’étrangla presque le jeune homme dans un souffle alors que ses poumons commençaient à manquer d’air.
« Qu’il en soit ainsi… », conclut le Dragon de la Terre en posant délicatement, presque trop tendrement, sa main libre sur le cœur encore frémissant de son Kamui.
pour morelindele
Voilà!!!
Je me suis enfin remise au boulot!!^^
Voici donc les dernières drabbles que j'avais promises en février 2006! OO
Mais ne regardons point les dates, elles ne signifient pas grand chose!^^ *rire nerveux*
Voici donc :
Spock/Florejedi (Pon-farr)
(Star Treck/RPS)
La dernière période de nécessité incontrôlable était passée depuis de très nombreuses années déjà. Pourtant le Premier Officier Spock restait aussi intéressé par les conversations et les minauderies des jeunes femmes sur le vaisseau que par la brillante collection de bandes dessinées du Capitaine Kirk. Même si celles-ci lui semblaient peut-être plus intéressantes et plus compréhensibles. Les femmes qui siégeaient non loin de lui parlaient à présent des bienfaits du jus de carotte sur leurs joues palichonnes et des extraits de concombre qui les rendaient si douce. Il souleva dubitativement son sourcil, comme il lui était aisé de le faire, doutant visiblement du bienfondé de ces idées reçues. Mais le Capitaine Kirk lui avait bien fait comprendre que de se mêler à pareils démêlés avec des femmes était synonyme de déclaration de guerre. Et la dernière chose que Monsieur Spock désirait c’était déclencher une guerre civile sanglante au coeur du vaisseau.
- Allons, allons, Alicia vous n’avez pas besoin de ça! De toute façon à partir de trente ans les rides ont ne peut rien y faire! Alors autant faire avec! Et puis votre maman était vraiment fripée comme une pomme, alors faut pas vous faire d’illusions!
Alicia, ladite nommée, manqua de s’étouffer dans son café alors que la jeune femme à la haute queue, qui venait de l’achever en quelques mots à peine, continuait son chemin tranquillement jusqu’au comptoir pour se servir une grande tasse de chocolat au lait. Bien trop grosse selon l’opinion de Spock, mais on ne la lui demandait pas, n’est-ce pas? Puis elle s’en alla aussi vite qu’elle était venue, comme une tornade, laissant une puissante impression sur toux ceux qu’elle avait croisés.
Spock la suivit des yeux alors qu’elle passait la porte. Le lieutenant florejedi, nouvelle infirmière chef à bord, d’après ce qu’il avait entendu dire. Très bon résultats à l’école militaire quand elle ne rêvassait pas au lieu de faire les exrercices requis, pas sa langue dans sa poche, ce qui lui avait déjà valu des ennuis - et Spock avait pu en voir l’étendu à peine quelques instants auparavant. Kirk la décrivait toutefois comme une jeune femme digne de confiance, le coeur sur la main et déterminée. Elle avait fait ses preuves c’était un fait avéré, mais le fait que sa bouche ne parle plus vite que son cerveau n’analyse la situation au préalable risquait très certainement de lui jouer de bien mauvais tours un jour.
Cela faisait rire le Capitaine Kirk et cela ne laissait pas indifférent le Vulcain. Tout comme cette remarquable chute de reins que découvrait cette uniforme rouge passion et ces longues jamabes à talons aiguilles. Quand était la prochaine Pon-farr? Dans quelques temps lui semblait-il s’il écoutait le sang qui coulait, endiablé, dans ses veines. Et la petite brune lui semblait un remède prometteur et très efficace.
pour florejedi
Naruto/Sasuke (Préservatif)
(Naruto)
Naruto était assis sur la banquette, les jambes croisées à l’indienne comme il le faisait toujours, et semblait particulièrement concentré et dubitatif. Qu’est-ce que c’était que cela ? Pourquoi cette boîte avait-elle été abandonnée bien visiblement sur la table basse ? C’était très certainement un message caché de Kakashi-senseï ou alors une nouvelle mission.
Naruto était en train de mettre encore plus de désordre à sa chevelure, qui était déjà habituellement d’un joli pétard naturel, lorsque Sasuke entra dans la pièce encore ensommeillé. Il l’observa un long moment gigoter comme un singe hyper-actif aux prises avec des bananes récalcitrantes avant d’intervenir.
« Qu’est-ce que tu fous encore usuraton-kachi ? » l’interpella-t-il sans la moindre once de chaleur ou de compassion dans la voix, seul l’ennui y transperçait. Il se sentit encore plus agacé lorsque plusieurs minutes plus tard Naruto ne lui avait toujours pas répondu. L’avait-il seulement entendu, concentré comme il semblait l’être.
« Mais c’est quoi CA ??!!!! » lâcha-t-il enfin, enragé, dans un cri désespéré.
« Ca ? » lui demanda dubitatif Sasuke avant de se pencher par dessus l’épaule de son compagnon de fortune.
Quand ses yeux se posèrent sur la petite boîte bleue, il étouffa un hoquet. Mais… Qu’est-ce.. ? Comment… ? Pourquoi… ? Son visage devait pour une fois laisser transparaître son étonnement et quelque peu son désarroi car Naruto reprit la parole vivement.
« Ah ! Ah ! Tu vois ! Tu te la racontes moins maintenant toi aussi ! Monsieur j’en sais pas plus que toi ! » Un sourire triomphant était apparu sur les lèvres du jeune ninja blond.
Sasuke se sentit passablement insulté et encore une fois cette rage qui lui était si familière, cette colère qui bouillait en lui à chaque fois que Naruto le cherchait, menaçait de faire feu. Mais il resterait calme. A quoi bon perdre son temps avec Naruto et son manque de maturité.
« Bon, j’ai bien essayé de les tester mais ça ne donne rien… » commença Naruto de sa voix la plus déterminée.
« Les tester ? » s’étouffa pratiquement Sasuke.
« Eh bien oui, évidemment ! Pourquoi tu fais cette tête-là ? Tu aurais eu peur toi, hein ?! » le titilla Naruto, alors qu’il était connu de tous qu’il ne fallait jamais chatouiller Sasuke de si bon matin, surtout quand il sortait à peine du lit.
« Bon… Ce ne sont pas des ballons explosifs, c’est sûr ! Je l’ai ai rempli d’eau et les ai lancés sur Asuma et ils n’ont même pas explosés. C’est dommage, ça aurait pu être drôle. Ensuite, j’ai demandé à Sakura de m’aider à les gonfler pour voir s’il volaient bien… Elle m’en a collé une et elle est partie… Je comprends pas pourquoi elle est méchante avec moi comme ça… Au final, ça vole même pas bien ! A quoi ça peut servir des ballons qui volent pas et qui explosent pas ? »
Sasuke était devenu blême et coi. Ce garçon était vraiment stupide, adorablement stupide par moment, malheureusement pour lui, mais stupide. Comment ne comprenait-il pas ce qui se trouvait si clairement sous son nez. Il était si innocent par moment que Sasuke s’en retrouvait coincé, presque ému. Et il n’aimait pas cela.
« Laisse tomber, idiot ! » lâcha-t-il enfin, froid, pour tenter de reprendre quelque peu ses esprits « De toute façon, tu ne comprendras jamais, et aucune fille, et surtout pas Sakura, acceptera de t’expliquer ! »
« Filles ? » répéta Naruto la dernière once d’intelligence ayant quitté son regard « Mais pourquoi… Et puis arrête de me narguer comme si toi, monsieur l’intellectuel, tu savais ! Arrête de te croire plus intelligent et plus fort que moi ! »
« Mais je suis plus fort que toi ! » Cingla Sasuke qui ne jugea pas même nécessaire de faire une réflexion sur le niveau intellectuel de son camarade. Sans même attendre que Naruto n’ait le temps de répliquer quoi que ce soit il se saisit violemment de son poignet et l’entraîna à sa suite.
« Qu’est-ce que tu fais » brailla le blond électrique.
« Je vais tout t’expliquer de la technique des ballons, puisque c’est ce que tu veux ! » gronda-t-il presque, ce qui eut pour conséquence de faire taire Naruto qui devint par la même occasion plus docile.
« Et où on va ? » chuchota-t-il à bout de souffle.
« Dans ma chambre… »
« Pourquoi ta chambre ? » glapit Naruto. Personne n’entrait dans la chambre de Sasuke.
« Pour avoir la paix et parce que dans la tienne on y entre comme dans un moulin ! »
La voix de Sasuke était rauque et sèche. Mais Naruto pouvait y percevoir une vibration qui n’y apparaissait que peu fréquemment. Une vibration qu’il n’avait pu écouter que lorsqu’ils étaient seuls et que Sasuke semblait s’égarer. Une vibration de plaisir. De désir.
Un sourire satisfait se dessina sur les lèvres du ninja alors qu’il sentait son pouls s’accélérer au contact de la peau opaline de Sasuke. Enfin. Enfin il allait pouvoir se rapprocher de lui. Il espérait que Kakashi-senseï lui pardonnerait de lui avoir monopoliser son arme préférée, sa boîte de préservatifs, et que Iruka-senseï se montrerait conciliant même sans. Mais aux grands maux, les grands remèdes, comme l'on disait! Le plus important était là pour le moment : son plan avait marché à la perfection. Sasuke était à lui.
pour utako
Fuma/Kamui (lèvres)
(X-1999)
Pourquoi ce Dragon du Ciel, si faible, si anéanti, continuait-il à se dresser sur son chemin ? Tentant de lui barrer la route de ses maigres bras et de sa frêle personne. Une énergie immense était cachée dans ce corps fragile, sommeillant en lui et ne demandant qu’à se libérer, à exploser, à jaillir comme une lumière salvatrice. Mais le Dragon du Ciel ne le permettrait pas, il avait peur de cette puissance qui sommeillait en lui, de ce qu’elle lui permettrait d’accomplir et surtout de ce qu’il adviendrait de lui et de son cœur si lourd et douloureux. La culpabilité d’une âme.
Mais en restant ainsi, il ne pourrait jamais rien face à lui, il ne serait qu’un vulgaire jouet qu’il briserait, morceau par morceau, selon sa volonté et son désir. Et son désir était de jouer. Il aimait le contact de sa peau qui se déchirait, le câlinage de ce sang chaud qui coulait à flot, le chant cristallin de ces os qui cédaient à ses caresses. Le Kamui du Ciel lui donnait grande satisfaction. Mais quel dommage qu’il ne puisse être à la hauteur de ses attentes et lui permettre ainsi de réaliser son plus grand souhait.
Quel dommage que son cœur si aimant, si chaud, si vivant ne battit que pour Fuma. Il continuait à l’appeler en vain, à le réclamer auprès de lui, il était prêt à se vider de son essence vitale uniquement pour le ramener, lui. Si vraiment cela était le souhait de ce Dragon éthéré, peut-être devrait-il le lui accorder ? Lui donner entière satisfaction… Lui céder. Mais achever si vite cette magnifique créature serait une réelle insulte à la Nature qui l’avait ainsi créé. Deux grands yeux améthyste, qui devaient par temps lumineux briller de mille feux, noyés dans le chagrin, dans la détresse la plus totale alors qu’il s’approchait dangereusement de lui.
Il n’était plus qu’à quelques centimètres de son visage et il pouvait sentir ce souffle chaud et saccadé, duquel s’échappait un peu plus de vie de son précieux dragon à chaque instant, caresser sa peau si froide. Sans vie.
« Qu’attends-tu de moi, Kamui ? » Murmura-t-il de cette voix si douce qui faisait trembler le Dragon du Ciel de tout son être. Il savait mettre son corps en émoi et ses sens en ébullition. En cet instant, il avait senti son pouls s’accélérer et au travers des larmes cristallines il vit ce regard se voiler. La mort le prenait-elle ? Pourrait-il l’accepter aussi facilement…
Un petit gémissement échappa au jeune corps inerte alors que le Dragon de la Terre passa délicatement sa grande main le long de sa frange imbibée de ce sang dont la couleur semblait l’envoûter un peu plus à chaque instant. Le désir. C’était le désir qui avait voilé les pupilles dilatées. Mais quel était ce désir si puissant ? Souhaitait-il qu’il en finisse avec lui au plus vite, ou bien…
Le regard d’or du Dragon de la Terre fut interrompu dans sa contemplation de cette image de la perfection par des lèvres tremblantes et bleuies. Un délice à cueillir. Elles voulaient lui parlait. Il cherchait encore à lui dire quelque chose, à répondre. Ce léger filet de sang à la teinte si profonde et envoûtante termina de rendre le tableau parfait. Il était magnifique son Kamui. Et il était à lui.
« Toi… » s’étrangla presque le jeune homme dans un souffle alors que ses poumons commençaient à manquer d’air.
« Qu’il en soit ainsi… », conclut le Dragon de la Terre en posant délicatement, presque trop tendrement, sa main libre sur le cœur encore frémissant de son Kamui.
pour morelindele