Légendes Arthuriennes - Guenièvre- n°06 ~ Mort en glissant sur une flaque @ 30morts
Titre : Première neige
Auteur/Artiste : babydracky
Fandom : Légendes Arthurienne
Personnage : Guenièvre, Arthur & Merlin
Rating : PG
Thème : 06- Mort en glissant sur une flaque
Disclaimer : Inspirée par le vaste et riche mythe arthurien.
Ses yeux, deux vitraux bleutés, étaient écarquillés sur le ballet tumultueux des tout premiers flocons de neige.
- Je ne peux rien faire, Arthur, murmura Merlin entre sa barbe.
- Je t’en prie, Merlin, aide-moi ! plaida le roi, les yeux noyés par la neige et la voix prise dans la gorge.
- Même moi je ne peux jouer avec la mort sans conséquences désastreuses, tu le sais bien, répondit calmement Merlin non sans chagrin.
Si cela peut t’apaiser, elle est morte sur le coup.
- M’apaiser ?! s’étrangla presque le roi, sa voix si puissante habituellement, se brisant.
Ma femme est morte, Merlin ! Mon amour s’est éteint !
- Je suis désolé, chuchota Merlin, faisant signe aux chevaliers de garde de s’en aller et de laisser leur roi à sa peine.
Il avait enlacé le corps fragile de sa reine, faisant fondre les flocons qui avaient embellis la poupée brisée. Il pleurait à chaudes larmes comme seul un homme de coeur pouvait le faire.
Merlin déposa une main tremblante et fripée sur la tête de son champion en signe de condoléances, de compréhension et de tendresse.
Lentement, il s’éloigna, laissant son ami à son chagrin, descendant les marches abruptes du chemin de rotonde, abandonnant derrière lui la tour hourdée, là où s’était flétrie la fleur royale.
Elle avait dû glisser en descendant les escaliers, son léger pied effleurant à peine la marche où une flaque avait gelée, surprise par la première neige imprévisible. Sa chevelure, éparpillée comme un bouton d’or dans les champs, était encore emmêlée des doigts de son amant. Arthur savait. Pourtant, son chagrin n’était pas moindre.
Merlin soupira, alors qu’il s’appuyait sur son bâton de sorcier pour ne pas connaître le même sort que la petite idiote ! Arthur avait refusé de voir le danger dans les avertissements de Merlin, c’est pourquoi le plus grand sorcier s’était retrouvé contraint de faire appel à la délicieuse Morgane pour tenter de se débarrasser de la contrevenante. S’il avait su qu’une petite tempête de neige suffirait, il aurait fait tomber la neige en toute saison depuis longtemps.
Bon débarras !
Certes, le cœur du roi était en berne, mais Merlin trouverait bien un corps suave et chaud pour le consoler et s’il le fallait il ferait le sacrifice de prendre forme féminine, ce ne serait pas la première fois et son poulain le valait bien.
C’est d’un pas plus léger qu’il pénétra sa chambre.
-Enfin au chaud ! s’exclama-t-il.
Ce n’était vraiment pas un temps à laisser un dragon dehors alors un vieil homme de son âge.
Auteur/Artiste : babydracky
Fandom : Légendes Arthurienne
Personnage : Guenièvre, Arthur & Merlin
Rating : PG
Thème : 06- Mort en glissant sur une flaque
Disclaimer : Inspirée par le vaste et riche mythe arthurien.
Ses yeux, deux vitraux bleutés, étaient écarquillés sur le ballet tumultueux des tout premiers flocons de neige.
- Je ne peux rien faire, Arthur, murmura Merlin entre sa barbe.
- Je t’en prie, Merlin, aide-moi ! plaida le roi, les yeux noyés par la neige et la voix prise dans la gorge.
- Même moi je ne peux jouer avec la mort sans conséquences désastreuses, tu le sais bien, répondit calmement Merlin non sans chagrin.
Si cela peut t’apaiser, elle est morte sur le coup.
- M’apaiser ?! s’étrangla presque le roi, sa voix si puissante habituellement, se brisant.
Ma femme est morte, Merlin ! Mon amour s’est éteint !
- Je suis désolé, chuchota Merlin, faisant signe aux chevaliers de garde de s’en aller et de laisser leur roi à sa peine.
Il avait enlacé le corps fragile de sa reine, faisant fondre les flocons qui avaient embellis la poupée brisée. Il pleurait à chaudes larmes comme seul un homme de coeur pouvait le faire.
Merlin déposa une main tremblante et fripée sur la tête de son champion en signe de condoléances, de compréhension et de tendresse.
Lentement, il s’éloigna, laissant son ami à son chagrin, descendant les marches abruptes du chemin de rotonde, abandonnant derrière lui la tour hourdée, là où s’était flétrie la fleur royale.
Elle avait dû glisser en descendant les escaliers, son léger pied effleurant à peine la marche où une flaque avait gelée, surprise par la première neige imprévisible. Sa chevelure, éparpillée comme un bouton d’or dans les champs, était encore emmêlée des doigts de son amant. Arthur savait. Pourtant, son chagrin n’était pas moindre.
Merlin soupira, alors qu’il s’appuyait sur son bâton de sorcier pour ne pas connaître le même sort que la petite idiote ! Arthur avait refusé de voir le danger dans les avertissements de Merlin, c’est pourquoi le plus grand sorcier s’était retrouvé contraint de faire appel à la délicieuse Morgane pour tenter de se débarrasser de la contrevenante. S’il avait su qu’une petite tempête de neige suffirait, il aurait fait tomber la neige en toute saison depuis longtemps.
Bon débarras !
Certes, le cœur du roi était en berne, mais Merlin trouverait bien un corps suave et chaud pour le consoler et s’il le fallait il ferait le sacrifice de prendre forme féminine, ce ne serait pas la première fois et son poulain le valait bien.
C’est d’un pas plus léger qu’il pénétra sa chambre.
-Enfin au chaud ! s’exclama-t-il.
Ce n’était vraiment pas un temps à laisser un dragon dehors alors un vieil homme de son âge.