Title : Wanna drink some booze ?
Author :
littlepaperswanFandoms : Supernatural & Prison Break
Pairing/Characters : no pairing, Dean & Sam Winchester, Michael Scofield, Lincoln Burrows et Paul Kellerman
Rating : K (langage)
Résumé : Sequel (suite) de Dude, what do you do with my car ?
Spoilers : entre les épisodes 2.15 et 2.16 pour PB, aucun spoiler pour SN (même si ça se passe après la saison 2)
Disclaimer : Les personnages des séries Supernatural & Prison Break ne m'appartiennent pas, je ne fais que les emprunter.
Challenge : n°0 pour
french_fanficsTable :
1Prompt : 029 Alcool
NdA : Pour cette fois, c'est vraiment une crackfic en plus d'être OOC pour PB. Merci à petit poisson (
breaded_fish) pour le titre ^^
- Vous !
- Oui, nous !
C’est censé être une affaire comme une autre. Une ville comme une autre. Un bar comme un autre.
Dean et Sam ont décidé un peu plus tôt de faire un tour dans ce vieux bar du coin dans le but de se renseigner sur les évènements passés de la ville dans laquelle ils chassent à présent. Cela aurait pu être une chasse « normale » dans le sens des Winchester. Sans compter ce malheureux hasard, bien sûr.
Ils auraient pu s’en passer, grogne intérieurement Dean en se rappelant de leur dernière rencontre qui leur avait valu de se faire chasser du motel par le gérant. Enfin, il faut dire que c’est légèrement de sa faute même s’il refuse de le croire.
Orgueil et dignité en cause : un Winchester ne reconnaît jamais ses torts s’il n’a pas la preuve qu’il n’a pas raison. Fichu héritage, n’est-ce pas ?
En résumé, tout ça pour dire qu’ils sont venus boire un verre mais on ne peut pas dire que la force - la chance - soit vraiment avec eux, ou plutôt avec Dean.
- Sam, retiens-moi, maugrée Dean à son frère.
Ledit Sam ne lui répond pas et se contente de lever brièvement les yeux au ciel. Il y a des fois où son frère n’est vraiment pas un cadeau tombé du ciel. Ainsi, au lieu de le retenir, il se dirige vers les deux hommes dont les identités sont respectivement Michael et Lincoln. Quant à Dean, il observe les faits et gestes de Lincoln d’un oeil méfiant, prêt à s’attaquer à lui si celui-ci ose toucher un seul boulon de sa voiture.
Lincoln, lui aussi, fixe ce dernier d’un air de toi-t’as-pas-intérêt-à-me-provoquer-si-tu-ne-veux-pas-un-autre-de-mes-poings-dans-la figure qui n’impressionne pas du tout Dean de nature plutôt têtue. Ces réactions des hommes les plus âgés attirent des soupirs exaspérés chez les deux jeunes frères. A croire qu’ils sont les deux seuls hommes responsables ici. Ou peut-être pas.
- Hum hum ! interrompt brusquement une voix dans leurs échanges très cordiaux de regards. Puis-je savoir ce qu'il se passe ici ?
Tel un seul homme, ils se retournent vers la voix qui vient de parler. Contrairement aux deux chasseurs, Michael et Lincoln reconnaissent Paul Kellerman, ex-agent des Services Secrets à qui ils doivent faire confiance pour ses informations. C’est plus facile à dire qu’à faire pourtant en sachant que ce cher Paupaul a essayé de mettre fin à la vie de Lincoln, et l’ancien condamné à mort étant très rancunier, il ne pardonne pas si facilement ça.
- Et vous êtes qui, vous ? demande grossièrement Dean avant que les deux fugitifs ne puissent répondre à la question de Paul. Je ne crois pas savoir votre nom, Monsieur Je-me-crois-supérieur-à-tout-le-monde.
- Dean... avertit Sam, légèrement désespéré par l’attitude de son aîné.
La dernière fois ne lui a-t-elle pas suffit ? En plus de cela, il faut que son frère se mette à provoquer n’importe qui. Peut-être que les deux verres qu’il vient de boire y sont pour quelque chose finalement. L’abus d’alcool est mauvais pour la santé mentale.
Cependant, Paul ne semble pas irrité par le ton grossier du chasseur et se met à sourire de manière arrogante avant de déclarer nonchalament :
- Je ne crois pas savoir non plus votre nom, Monsieur... ?
- Bonham, répondit Dean avec réticence. Dean Bonham.
- Bonham comme le nom du batteur décédé de Led Zeppelin, John Bonham ?
Dean grimace. Il s’est déjà fait avoir une fois avec ce nom et maintenant cet homme dont il ne connaît même pas le nom s’avère apparemment être un fan de rock. La chance n’est vraiment pas avec lui aujourd’hui.
- Et c’est quoi votre nom ? questionne-t-il à la place sans faire un effort pour être plus poli.
Irrité par le comportement très grossier de son frère, Sam s’avance vers Paul et lui tend la main pour la lui serrer.
- Sam Winchester, s’introduit-il, puis en montrant son frère. Lui, c’est mon frère, Dean-
- Eh ! Pourquoi tu lui as dit notre nom ! réprimande le chasseur. Ca se trouve, c’est un agent des Services Secrets ou je ne sais quoi d’autre.
- Vous ne croyez pas si bien dire, dit Paul, un sourire entendu aux lèvres. Je suis Paul, Paul Kellerman, ex-agent des Services Secrets.
- Et aussi assassin professionnel, marmonne Lincoln de mauvaise humeur.
Les deux chasseurs sursautent brusquement, l’arrivée de ce soi-disant ex-agent leur a faits oublier la présence de Michael et de Lincoln.
- QUOI ? s’écrie Dean, les sens soudain alarmés. C’est quoi ce bordel ?
Mais Paul ne fait pas attention à sa vulgaire question et se tourne vers les deux fugitifs.
- Il me semble que vous vous connaissez tous les quatres, n’est-ce pas ? demande-t-il subitement curieux.
- Même si on se connaissait, ça ne vous regarde pas, ronchonne Dean d’un air grognon. Vous n’êtes pas notre commandant en chef que je sache.
Paul ne semble pas le moins du monde être offusqué et après quelques minutes de silence, demande sur le ton de la conversation :
- Dites-moi... combien de verres d’alcool avez-vous bu ? Je demande à tout le monde, bien évidemment.
- Qu’est-ce que cette question a à voir avec le reste ? demande alors Michael, perplexe et surpris par la soudaine question de leur ancien ennemi et nouveau collaborateur.
- Mais cette question a tout à voir, mon cher J’ai-toujours-un-plan-de-secours-tatoué-sur-moi ! s’exclame Paul, tout à coup enthousiaste par la superbe idée qu’il vient d’avoir.
Alors que ledit Paul commence à sautiller partout, Sam se penche vers Michael.
- Après, on se demande qui est celui qui a bu de l’alcool, chuchote le jeune chasseur, ce qui les fait tout deux pouffer discrètement de rire.
Pas assez discrètement, puisque l’oeil attentif de Paul les remarque. Quant à Dean et Lincoln, ils affichent un air incrédule en direction de leurs frères respectifs. Vous êtes sûrs que les deux jeunes n’ont pas bu du rhum en cachette par hasard ?
- Qu’est-ce que vous venez de dire, jeune homme ? questionne Paul à Sam.
- Rien du tout ! nie le concerné. Je disais juste que vous me semblez un peu enthousiaste pour un homme qui vient de se faire provoquer par mon frère !
Juste après, le jeune chasseur éclate à nouveau de rire sans aucune raison valable sous les yeux dubitatifs de Dean. C’est à se demander ce qui lui prend. Quelqu’un n’aurait pas mis du gaz hilarant quelque part ?
Ses pensées sont interrompues par la voix joyeuse de Paul - tous les quatre sont d’accord pour dire que cet homme n’est vraiment pas net en ce moment précis :
- Bref, oublions ma question, je viens d’avoir une idée !
Les deux fugitifs se demandent un instant s’il est prudent que Kellerman exécute son idée ou non. Qui sait ce qui peut sortir de la tête d’un homme qui aimait l’ex-VP maintenant présidente des Etats-Unis ? Mieux vaut ne pas se le demander !
- C’est quoi votre idée ? demande Dean d’un air méfiant.
- Euh... Il valait mieux ne pas demander du tout, conseille Michael un peu tardivement.
- Pourquoi ça ? fait Sam remis de sa crise de fou rire.
- Disons que les idées de Mister K-Man ne sont presque jamais à notre avantage si vous voyez ce que je veux dire, répond le jeune fugitif.
- Et comment ! commente Lincoln.
- Hum hum, tousse de nouveau Paul afin d’attirer l’attention encore une fois.
- Vous avez besoin d’un sirop contre la toux ? ironise Dean en se tournant vers l’ex-agent des Services Secrets.
Ce dernier fait mine de n’avoir pas entendu la remarque mais lève légèrement les yeux au ciel avant d’ajuster sa chemise noire et de s’éclaircir la gorge.
- Vous êtes pires que les membres de la BW réunies, vous quatre, grogne Paul entre ses dents, son enthousiaste semblant s’affaiblir un peu.
Les réactions ne se font pas longtemps attendre...
- La quoi ?
- C’est quoi ça ?
- Une secte ?
- Un code secret ?
- Une créature à chasser ?
- Vous êtes sûr que vous avez pas bu ?
- Je me le demande aussi...
- C’est peut-être des initiales pour dire Battre Winchester ?
- Vous délirez mon pauvre gars !
- Je suis sûr qu’il est saoûl pour sortir un truc dans ce genre...
- STOOOOOOP, s’écrie alors Paul afin d’obtenir ne serait-ce qu’une once de silence.
Les effets sont convainquants puisque les quatre hommes se taisent aussitôt et affichent désormais des mines mi coupables pour les uns mi amusées pour les autres. A croire qu’il n’y a qu’un seul adulte à présent dans le bar qui ne soit pas assez ivre pour se comporter comme ça.
On ne répétera jamais assez que l’abus d’alcool est mauvais pour la santé mentale. Quoique l’idée de Paul n’est pas si innocente que ça en fait, en y réfléchissant.
- C’est quoi alors votre putain d’idée ? s’impatiente Dean de manière très grossière.
C’est qu’il n’a pas que ça à faire le jeune homme. Il a déjà remarqué une ou deux jeunes demoiselles très charmantes qui n’attendent que lui. Sam remarque son regard et écrase distraitement son pied. Ils sont sur une affaire pas dans un club de vacances ! Non mais !
Du côté de Michael et de Lincoln, le plus âgé grommelle :
- Et si on part avant qu’il n’exécute son idée ? J’ai pas envie d’être là quand il le fera...
- On ne va pas laisser Sam et Dean seuls avec Kellerman quand même ! réplique Michael.
- Qu’est-ce que ça fait ? De toute façon avec un amarda dans le coffre de leur voiture, je suis sûr qu’ils savent se défendre correctement, déclare Lincoln. C’est pas comme s'ils n’avaient rien.
- Lincoln ! apostrophe son jeune frère.
- Hmmmph, d’accord, d’accord, accepte l’intéressé à contre-coeur. Mais la prochaine fois, on les laisse se débrouiller tout seuls !
Paul doit hausser une nouvelle fois la voix pour que les quatre hommes tournent enfin leur attention vers lui.
- Comme je vous l’ai dit, j’ai eu une idée, annonce-t-il. Une idée de jeu, précisément.
- Quel jeu ?
L’ex-agent fusille Dean du regard mais celui-ci se contente seulement de répondre d’un sourire narquois et insolent.
- Je disais donc le jeu du « Jamais ».
- Oh, répondent quatre voix en choeur.
Ce jeu consiste en fait au joueur de dire chacun son tour ce qu’il n’a jamais fait et si les autres l’ont fait au contraire, il faut qu’ils boivent un verre. Au final, le premier le plus saoûl ou allant aux toilettes est le perdant. Un jeu vieux comme le monde. Naturellement, ce n’est pas Paul qui l’a inventé même s’il pense qu’il serait intéressant de le tester sur ces quatre jeunes hommes. Mouahahaha. Oups.
Après plusieurs désaccords, ils commencent enfin le jeu avec Paul qui paie la tournée de bières, bien évidemment. Il débute la partie son verre à la main.
- Je n’ai jamais volé une voiture, déclare-t-il solennellement.
Il affiche une fausse expression surprise lorsque les quatre hommes se mettent à boire leurs verres. Ca commence bien, dis-donc.
Ils continuent ainsi jusqu’à ce que Sam et Michael soient les premiers saoûls à la grande surprise des deux grands frères.
- Toi, je t’ammène plus dans un bar, réprimande sévèrement Dean à son frère. C’est fini Sam ! Plus d’alcool pour toi, ce sera jus d’orange !
Cependant, son frère ne l’entendit pas puisqu’il s’endort déjà sur le vieux comptoir du bar.
L’ambiance est la même du côté des fugitifs, si on omet le fait que Lincoln est plus choqué qu’autre chose par son frère.
La jeunesse n’est vraiment plus ce qu’elle était !
Qui a dit que les plus jeunes sont forcément les plus sages et les plus innocents ? Personne.
Alors que tout cinq sortent finalement du bar en trombe - enfin tout trois puisque les deux jeunes semblent être trop saoûls pour faire quoi que ce soit - une voix féminine retentit derrière le gérant du bar :
- Tu n’aurais peut-être pas du forcer la dose de départ…
- Je voulais pas qu’ils restent plus longtemps dans mon bar ! Deux zigotos qui me chassent, ça peut aller, avec trois autres zigotos fugitifs en plus s’en est trop ! Mon bar n’est quand même pas Hollywood ou je ne sais quoi !
Pendant un instant, les yeux du gérant deviennent brièvement noirs avant de revenir à leur couleur d’origine.
- Si tu le dis.
FIN