Cry-baby

Apr 16, 2005 02:22

Je ne sais pas pourquoi je pleure autant pour des fictions en ce moment.
Depuis le tome 1 de la trilogie de la magie, je pleure sans arrêt. My Empath gift was blasted open...?

Je viens encore de sangloter en lisant une fic de Lady Jaida que j'avais déjà lue deux fois. Seulement c'est une songfic, et j'ai été chercher la chanson, "Ordinary World" de Duran Duran (c'est le titre de la fic). Écoutez moi cette chanson, Duran Duran est terriblement démodé/ringard, jamais j'écouterais ça (à part pour me rappeler Donnie Darko ^^), mais voilà, ça change quelque chose, quand même, et puis cette fic est peut-être bien... un peu angsty...
But I won't cry for yesterday
There's an ordinary world
Somehow I have to find
And as I try to make my way
To the ordinary world
I will learn to survive
Ok, comme l'indique la chanson, c'est angsty. Mais joyeux aussi par moments. Doux-amer. Bon sang, cette fic, trois fois que je la lis, Jaida avait quoi, tout juste 16 ans quand elle l'a écrite, je vois tous les défauts qu'elle n'a plus, mais rien à faire, j'écoute cette chanson stupide et je pleure.

J'ai pleuré quand le jeune garçon à boucles blondes s'est fait amputer du bras dans Master and Commander.

J'ai pleuré en ressentant les paroles de "Hope There's Someone" d'Antony and the Johnsons.

J'ai pleuré devant l'impuissance de Joel à retenir Clementine dans Eternal sunshine of the spotless mind.

J'étais même au bord des larmes ce matin quand la lectrice d'espagnol a raconté comment le fils de sa femme de ménage, en Colombie, était revenu en pleurant parce que lorsqu'il avait dit le métier de sa mère, tout le monde s'était moqué de lui - le but de la chose étant juste de nous expliquer que la hiérarchie des emplois était bien plus présente dans les esprits en Colombie qu'en France, merde, c'était rien, rien du tout, si je ressens de l'empathie pour les petits garçons qui pleurent à l'autre bout du monde, qu'est-ce que je vais devenir?

What is happening to me?
Crazy, some'd say
Where is the life that I recognize?
Gone away

Je suis en train de devenir accro à cette chanson ringarde.

Manquerait plus que je trouve "The Real Folk Blues" tiré de Cowboy Bebop pour cette autre (song?)fic de Lady Jaida qui m'a fait pleurer deux fois sans fond musical, ce serait le truc ultime.
Imaginez un peu, la fic, c'est... Sirius à Azkaban, incohérent, qui essaie de retenir ses souvenirs heureux, qui s'y accroche pour ne pas devenir définitivement fou. Vous voyez le tableau.
Mais quand même, si quelqu'un a cette chanson, qu'il me fasse signe.

Lover, hold my hand.

"For."

We twine our fingers, like that, familiar one after the other.

"It's."

And the palms of his hands are soft.

"Dark."

And his eyes glisten to me, sing songs to me, like when they catch the moonlight and shine as golden as the sun, his lips are parted as if I want to hear his breaths ragged thick against my lips and I do, I do, they spill over onto my chin and I know this is him breathing and this is the world breathing with him.

"As."

And his body is one bright flash of heat against mine, one warm long stretch of flesh that I know well, a scar here I kiss a scar there I merely breathe hot breath onto it is so sensitive still so fresh and recent "I will not let you be hurt anymore" he nods "I know" but I mean it, I mean it really "I mean it" and he says "It doesn't hurt, love, it doesn't."

"A dungeon."

Some things don't hurt, strong, proud boy, lift your head up, always had your head up even when people thought you had it down.

"Way down."

Oh God lover in prayer hand to hand.

"In the mines."

Lover, hold my hand. Wherever I'm going hold my hand.

art&tc: musique, fangirl: jaida, fan: fiction

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