Take the first sentence (or 2) from the first post of each month of 2007. That's your year in review.
Janvier : "Mon réveillon était excellent, et pourtant c'était pas gagné d'avance vu qu'on était (
21, dont 2 Turcs ) 1 Alphonse déguisé en (
Brigitte ) et 1 moi à moitié déguisée en (
homme. ) "
Février : "Il y a des soirées comme ça où tout va bien, on regarde tranquillement Six Feet Under et l'instant d'après, on fait pleurer sa mère."
Mars : "Je défriende quiconque a en-dessous de la moyenne ou ne fait pas ce test !
… nan mais j'rigole."
Avril : "Je me disais que j'allais pas faire un post en pleine nuit quand même mais là je suis toujours debout et du coup qui sait quand je me lèverai demain ?" (C'était au sujet du début de la saison 3 de DW)
Mai : "Salut les lapins !
Comme je le disais à
laede dans des commentaires, j'ai reçu mes Sims 2 extraordinairement vite (Amazon.com utilise UPS et UPS, c'est vachement plus efficace que la Poste, à noter), c'est-à-dire en une journée, mais "heureusement" on n'était pas là pour les recevoir avant lundi ce qui a retardé légèrement l'inévitable."
Et aussi, le même jour :
"Là où je commence à me trouver cynique, c'est que j'ai envie d'écrire du Royal/Sarkozy…
… C'est les nerfs."
Juin : "
salh à la maison, youpi !
Aujourd'hui on a regardé du Torchwood, du Doctor Who (final de la saison 2, bouh), du Scrubs pour se cheer uper, etle final de House (j'avais pas eu le courage de le regarder toute seule)."
Juillet : "Salut les gens !
Tout va bien, je suis toujours à Paris (enfin non, à Livry-Gargan, mais peu importe) et mon séjour se passe super bien à un gens que je n'arriverai pas à voir près (grmblgrmbl)."
Août : "Je suis une méga loque. Genre méga méga méga loque."
Septembre : "Je suis revenue de Paris hier soir, complètement, complètement crevée. Je me suis remise aux pilules de magnésium en espérant que ça m'aide à être reposée au réveil et ne pas avoir constamment l'impression d'avoir le cerveau dans le brouillard ; vous savez, ce genre de choses qu'on attend généralement d'une nuit de sommeil."
Octobre : "Aujourd'hui c'était officiellement ma rentrée ! Et j'ai eu... aucun cours !"
Novembre : "Les Utopiales c'est le bonheur !"
Décembre : "Hey, NaNoWriMo c'est fini ! Je viens de réaliser XD."
… Super année… Des séries, des Sims, du glandage et des élections foireuses…
J'ai essayé de faire le meme de
koxinel qui est de raconter sa scolarité depuis les tout débuts, mais comme je ne peux pas le faire en dessins (pas de scanner ni appareil photo) j'ai commencé à l'écrit et euh… rien que la primaire c'est long. Je doute que vous ayiez le courage de lire tout, m'enfin… ça me sera toujours utile pour mon autobiographie, hum.
J'ai toujours été grande. Quand j'étais toute petite le médecin a dit qu'il faudrait freiner ma croissance sinon j'allais mesurer 1m90 à l'âge adulte. Ma mère n'a jamais voulu en entendre parler. Je fais 1m75, fuck you doctor.
Maternelle
La maternelle c'est facile mais traumatisant. Je suis trop grande, or comme je voudrais me faire toute petite, ça me rend gauche et timide.
Je suis amie avec Lucie Gaillard, la seule plus blonde que moi à cet âge. On confond nos prénoms parce qu'on est les deux petites filles blond platine. Les garçons sont méchants et bêtes. Un jour, un garçon d'une classe supérieure dit à son copain en fac de nous : « Lucie elle est moche », avant de se reprendre : « Ah non, je veux dire, Claire elle est moche. C'est Lucie qui est jolie. »
Lucie est surtout une peste. Quand on trouve des jouets dans la cour (on trouve toujours des jouets dans la cour), si c'est moi qui le trouve elle me dit "Montre" et après elle le garde. Quand j'essaie de faire pareil elle me fait mal pour que je lui rende. Je suis pas une violente.
Je deviens amie avec Benjamin Nagard, mais il est méchant des fois. C'est un sale garçon, faut dire.
Un des tout derniers jours de maternelle, il ramène un playmobil et j'essaie de lui voler pour me venger de tout ce qu'il m'a volé avant. En tirant dessus, les cheveux du playmobil s'arrachent, je me retrouve avec le corps et lui la perruque. J'ai toujours ce trophée amputé dans un tiroir.
Revenons au sujet scolaire. On veut me faire sauter la moyenne section. Ma mère refuse, j'ai du mal à me faire des amis et puis si je suis plus forte que les autres, tant mieux pour moi. Je ne sais pas si c'était une bonne décision, mais je trouve qu'elle se défend.
À un certain point, il y a eu un concours de dessin sur le thème de l'eau. Il n'y avait pas assez de crayons de couleur dans la classe, j'ai dû faire le mien avec un crayon marron (vachement pratique pour réprésenter l'eau). J'ai essayé de dessier un monde sous-marin comme dans la petite Sirène, mais c'était très moche.
Un ou deux jours plus tard, je dessine une rivière avec trois fleurs magiques de chaque côté. La maîtresse me demande si je peux dessiner un bâteau sur la rivière. Je dessine un voilier comme celui de mon papa. C'est ce dessin qui sera proposé au concours. Je ne sais pas à quelle place j'arrive, mais je gagne une radio-cassette. À partir de ce moment, dans ma famille, aux yeux de tous je dessine bien.
CP
Je reste dans la même école, mais je passe de l'autre côté du mur. C'est à peu près aussi ouf que d'arriver sur une autre planète. Les plus grands redeviennent les plus petits. Il y a toujours Lucie et Benjamin, mais la première se fait d'autres amies (comme Kim, Eugénie et Utopia) plus cool et audacieuses. J'ai d'autres amies aussi, dont Amandine Sourisse, qui est rousse et a des lunettes, une fille dont j'ai oublié le nom qui avait de l'asthme, et Fatima qui mentait tout le temps (mais j'adorais ses histoires) et qui employait des mots bizarres comme "meuf".
La lecture est une découverte merveilleuse. C'est comme si la vie avait une nouvelle dimension. Je lis tout, tout le temps. C'est là que je m'avale toutes les bandes dessinées de mes parents. Philémon, puis Adèle Blanc-Sec nourrissent mon amour des univers fantastiques et merveilleux. Plus tard, je m'attaquerai goulûment aux Roald Dahl.
(Pendant une étude où le directeur nous surveillait, il m'a fait lire devant tout le monde, il m'a montré que j'avais pas besoin de mon doigt pour ça, et puis il s'est moqué d'un de ses propres élèves de CM2 qui, selon lui, lisait moins bien que moi.)
Je suis dans une classe de CP/CE1 (ce qui doit aider à progresser plus vite) avec Mme Leconte, qui a un accent rigolo (elle était du sud). Elle ne m'aimait pas, parce que j'étais dans la lune et introvertie. À un devoir elle m'a compté une faute parce qu'il fallait former le mot "route" à partir de lettres mélangées, et moi j'avais fait "outre". Okay, je savais pas l'expliquer, mais j'étais sûre d'avoir vu ce mot quelque part… Connasse.
Elle mettait les élèves à la porte pour les punir alors que c'était interdit d'exclure les élèves du cours. Un jour elle m'a mit à la porte parce que j'avais une quinte de toux à n'en plus finir, et une élève de CM2 m'a vue et l'a rapporté au directeur, qui a engueulé copieusement Mme Leconte. Hin, hin.
C'est l'année où j'apprends que le Père Noël n'existe pas (parmi les CE1 c'est la honte d'y croire encore), que brandir le majeur c'est très grossier, et mes premiers poèmes. Je me rappelle encore celui-ci presque en entier :
Être ange
C'est étrange
Dit l'ange
Être âne
C'est étrâne
Dit l'âne
Cela ne veut rien dire
Dit l'ange en haussant les ailes
Pourtant
Si étrange veut dire quelque chose
étrâne est plus étrange qu'étrange
Dit l'âne
Étrange est !
Dit l'ange en tapant des pieds
Étranger vous-même
Dit l'âne
Et il s'envole.
CE1
Je suis dans la classe de Mme Serey (doute sur l'orthographe). Elle est jeune et jolie, elle ne m'aime pas non plus. Ses deux chouchoutes son Kim, parce que Kim est belle, et Anne-Charlotte, qui est grosse et qui zozotte mais qui a les meilleures notes. J'étais 2e de la classe pourtant, mais bon.
Quand j'y repense, je crois qu'il est possible que toutes ces institutrices qui ne m'aimaient pas n'aimaient en fait pas ma mère…
En tout cas Mme Serey était assez conne, mais on a fait plein de trucs avec elle. On a rencontré des élèves d'une ZEP et je m'étais dévouée (j'avais un esprit de sacrifice assez développé) pour prendre un garçon comme correspondant, ce qui était une très mauvaise idée vu que les garçons me faisaient peur (sauf Benjamin, parce que je le connaissais en maternelle, et Pierre-Alain et Guillaume, parce qu'ils étaient efféminés et ne se mêlaient pas trop aux autres garçons). Je n'ai pas adressé la parole au pauvre garçon de tout l'échange.
On a fait une classe verte. J'ai choisi la voile comme activité parce que je pensais que ça ferait plaisir à mes parents, comme on faisait du bâteau avec la famille. Quelques épisodes marquants durant cette classe verte. Quelle conne, Mme Serey.
Mme Serey nous a aussi fait écrire un poème à illustrer. Je me souviens vaguement du mien, mais il a été perdu. Je sais qu'il y avait un oiseau dans une cage, qui rimait avec une plage / au bord de la manche, et ça finissait sur un poète / qui s'appelait Girouette. Mon père avait souligné que "manche" pouvait avoir deux sens et que c'était bien de faire ça dans les poèmes, alors j'avais dessiné une manche de chemise le long de la plage, en plus de la mer.
CE2
Un nouvel instituteur (un homme !!!) vient d'arriver et on a la chance de l'avoir : c'est Robert. Robert il veut pas qu'on l'appelle "Maître" ou "Monsieur", juste Robert. Robert ne donne pas de travail à faire à la maison, on apprend les leçons chez soi, on fait les exercices en classe. Robert parle couramment espagnol. Robert a les cheveux longs et est globablement super cool.
On voit des dizaines de poèmes dans de grands cahiers où on dessine partout, et j'apprends "En sortant de l'école" par cœur rien que pour qu'il soit fier de moi. On voit des livres difficiles comme Alice au pays des merveilles. Il nous fait présenter des livres qu'on aime en classe - moi je voulais présenter "La bergère qui mangeait ses moutons" de Nadja, mais Fatima m'a dit que c'était dégueulasse, alors je sais plus ce que j'ai présenté au final. On va au Cinématographe et on apprend comment ça marche le cinéma, et on voit Les cinq mille doigts du Dr T. en VOST et j'aime bien.
Robert nous fait aussi écrire une histoire nous-mêmes. On doit la taper sur un ordinateur, chose que je n'avais jamais approchée jusque là. Mon père va ramener un traitement de texte àla maison juste pour moi, et je vais taper plein de choses dessus jusqu'à sa mort tragique deux ou trois ans plus tard. Mon histoire s'appelait Chamboultou et le piano magique, et c'était du total repompé sur un dessin animé que j'avais vu chez Pierre-Alain, et une histoire en cassette audio que j'avais qui s'appelait "les chaudoudoux". Au début je voulais que me narrateur (qui racontait à la première personne) soit un garçon, mais mes parents et Robert croyaient que je faisais des fautes d'accords, alors je me suis dit que ça ne sa faisait pas, et c'est devenu une fille. Je ne l'ai jamais finie parce que je m'étalais trop en longueur.
CM1
Mme Boutin s'occupait de la chorale. Elle était vieille, moche et donnait plein de devoirs, je l'aimais pas du tout.
On a fait beaucop de chant cette année-là. On a même participé avec d'autres écoles à une représentation du Petit Ramoneur.
Ramoneu-eu-eur!
J'ai oublié de signaler que Anne-Charlotte était partie de l'école après le CE1, donc c'était moi la première de la classe, à ce moment-là =D.
CM2
On croyait qu'on allait avoir le directeur aux yeux bleus qui aimait les lilas (ma mère lui offrait régulièrement des lilas de notre jardin), mais juste cette année-là il est parti en retraite et a été remplacé par Mme Lefoll. Elle avait les cheveux dans tous les sens et est vite devenue mon institutrice préférée de tous les temps. Elle n'avait pas le temps de faire tous les cours ceci dit, alors on a à nouveau eu Robert pour les cours de lecture (yay!), et une jeune nouvelle pour le dessin.
Mme Lefoll était abasourdie par le niveau de notre classe, elle nous avait montré des graphiques pour montrer comment on était trop forts par rapport à la moyenne XD. Elle nous a fait faire un journal, c'était trop bien. Elle nous a fait écrire nos premières rédactions, et il s'est avéré que ma grande rivale en écriture, à savoir Eugénie Mérieau (son père fut mon professeur de littérature en terminale), ne m'arrivait pas à la cheville sans son papa pour passer derrière, mwahahaha. J'ai écrit un article sur Microcosmos pour le journal de l'école.
Classe verte dans les Pyrennées (... je sais plus écrire ce mot, à cause de l'espagnol Piréneos, vachement plus simple). On a mangé des fourmis rouges, on a fait de l'escalade, on a vu des traces d'animaux dans la forêt, c'était trop bien.
En sortant de primaire j'avais plein d'amis avec qui j'ai gardé contact un moment avant de les perdre au fil du temps.
Ce meme m'a fait penser à tous les souvenirs que j'ai de la maternelle. J'en ai pas mal, mais suffisamment peu je pense pour pouvoir les regrouper tous. J'aimerais bien le faire, parce que je suis sûre que je finirai pas les perdre sinon…