Apr 04, 2006 18:38
Pour raconter un peu - et je ferai un post sur le WE en Normandie plus joyeux un peu plus tard ^___-
Jeudi : Coup de téléphone.
"Bonjour mademoiselle, nous avons vu votre CV, nous souhaiterions vous proposer un post (...blabla le poste...) oui quelles sont vos prétentions salariales."
" XXX euros bruts annuel."
*étranglement*
"Quoi, vous vous rendez compte de ce que vous demandez?"
"Oui tout à fait, c'est le salaire qui nous a été conseillé par l'école pour un post débutant en région parisienne."
"Mais c'est pas du tout possible. Avec votre expérience, d'ailleurs vous n'en avez aucune, vous n'avez rien fait en dehors de vos stages."
"Ecoutez, j'ai bien conscience que ce n'est plus la valeur du marché, je veux bien descendre à XXX-2000euros annuels bruts."
"Hum, vous êtes vraiment sûre de vos compétences pour oser demander un tel salaire. Attendez je regarde ce que ça fait par mois."
*Gribouille sur un papier*
"Pas possible, on ne peut pas vous proposer autant."
"Et bien faîtes moi une proposition."
*marmonne, gribouille*
" YYYY."
*Derrière lui Nan mais ça va pas? pour un poste pareil? c'est pas possible.*
"YYYY-200 euros par mois, et ça comprend les congés payés et la prime de précarité."
"Hum... Sincèrement, ce n'est pas un salaire d'ingénieur débutant. En plus vous proposez un cdd qui n'a pas de possibilité d'embauche ferme derrière..."
"Mais vous êtes débutante, vous n'avez aucune expérience. Je n'ai jamais dit que nous ne pourrons pas vous prolonger. Vous aimez voyager? Bon écoutez. Réfléchissez, et envoyé moi un mail pour me dire si vous êtes intéressez ou pas."
*click*
Je réfléchis. Je discute beaucoup sur msn. J'appelle des personnes ayant également eu ce type de proposition par le passé. A part Kciop qui me dit de les envoyer balader si pas de renégociation, tous les autres me disent - rappelle les, demande des précisions, passe les entretiens et retente la négociation.
J'envoie donc vers 17h un e-mail disant que le post m'intéresse sous condition d'avoir une fiche détaillée de description du post.
A peine 10 minutes après l'envoie de cet couriel, nouveau coup de téléphone. La personne parle directement en anglais. A peine surprise, je commence à expliquer que mon père n'est pas là - oui, la société de mon père est domiciliée chez nous, et de ce fait, il arrive que la personne au bout du fil soit un de ses clients américains. Bref, je commence le speech habituel, mais la personne m'arrête en disant que c'est bien avec moi qu'il veut discuter. 10 minutes plus tard, et une fois crachée mon cursus d'apprentissage de l'anglais, il raccroche en me demandant si j'étais disponible le lendemain pour un entretien, que j'acceptais.
Je raccroche, le téléphone sonne à nouveau. La première personne me rappelle et me fixe un rendez-vous. Il me demande à peine si ça me dérange. J'arrive à placer qu'il ne faut pas que ça s'éternise dans l'après-midi parce que je pars dans ma famille en province. Un ok, v'la notre adresse et le tout est bouclé en moins d'une minute... j'ai donc bien des choses à penser pendant le volley, et à discuter le soir avec mon tendre.
Vendredi entretien entre 6 yeux
Je me présente donc à l'entretien. En repensant aux remarques qui m'ont été faîtes par téléphone, je décide de m'y rendre habiller bien, mais pas la super classe. Et grand bien m'en fit. J'arrive à avec un quart d'heure d'avance. Je traîne dans le quartier - sympa en soit, les Champs Elysées. Je me décide finalement à monter dans les locaux et taper à la porte de leur bureau. Première erreur.
"Mademoiselle vous avez 5 minutes d'avances, je n'ai pas le temps dans l'immédiat, veuillez attendre dans le couloir." Et clack la porte.
Bon bah c'est vrai, c'est pas bien élevé d'arriver en avance à un rendez-vous. Je trouve donc un fauteuil et je m'y installe, en profitant pour réviser les classiques questions d'entretien... Ce qui me tient 15 minutes, au bout desquelles je voies passer mon interlocuteur vers je ne sais quel bureau. Il n'est manifestement pas prêt à me recevoir. Tant pis, je sors mon roman en anglais tout en attendant qu'il daigne se rappeler que nous avons rdv. Il vient me chercher avec 40 minutes de retard sur l'horaire initialement convenu.Tant pis, comme dirait l'autre, c'est lui le boss.
J'entre dans le bureau, et ai un petit sourire ironique. La nana présente en face de mon interlocuteur est une petite demoiselle des RH habillée en mini jupe si courte que s'en est à se demander quel est son réel post. Elle me salue et me fait signe d'aller m'asseoir à la table entre leurs deux bureaux. Là je rigole moins, parce que ça signifie prise entre le feux croisés de leurs questions...
Je vous donne un exemple de remarque.
"Donnez nous vos qualités"
"Intellectuellement curieuse..."
"... Curieuse? On m'a toujours dit que la curiosité est un vilain défaut!"
"C'est pour ça que j'ai dit intellectuellement. La vie privée des gens, et bien comme le nom l'indique c'est privé."
"Autres qualités?"
"Méthodique et organisée"
"Nan mais avec un nom de famille pareil, vous devriez plutôt dire Strict et rigide! La rigueur Allemande comme on dit." *Clin d'oeil à sa collègue*
"Si vous avez ce type de préjugés que dois-je déduire de votre nom de famille? Vous devriez savoir qu'il ne faut pas se fier aux apparence dans votre métier."
(...)
Ajoutez y un "ah vous croyez parler anglais? Tenez, vous pouvez me traduire ça en combien de temps."
"Euh... aucune idée. A priori pour une bonne traduction c'est une heure par page"
"Quoi? Et vous prétendez parler anglais?"
"Enfin quoi, vous cherchez à recruter un ingénieur ou un traducteur?"
"Bon ça ne fait rien, allez dans la pièce d'à coté."
Grommelant, je quitte le bureau des deux RH qui s'en donne à coeur joie dans mon dos. Dommage, les murs ne sont pas très épais, j'entend les 3/4 ce qui me ralenti aussi dans ma traduction, sans dictionnaire et d'un texte technique de commercial ¬¬
Je reviens 15 minutes après, leur rend la traduction (raturée et reformulée comme il faut) ce qui me vaut quelques remarques sur le fait que je ne dois pas être si bonne que ça en anglais - en même temps, je ne suis pas traductrice ni bilingue et je n'ai jamais passé de tests en anglais qui me permettent de lui rabattre le caquet...
Il éclate de rire, devant lire mon agacement sur mon visage. Et s'excuse ainsi que sa collègue de me pousser aussi loin. Mais n'en loupe cependant pas quelques agressions bien dissimulées par son rire tonitruant.
Un natif anglais rapporte la feuille annotée. Manifestement, il se fiche de moi au petit sourire. Quelques commentaires suivent qui me font à nouveau expliquer que je ne suis pas bilingue ni native anglaise, et que donc 15 minutes pour 1 page de traduction de vocabulaire commercial et sans dictionnaire, c'est pas un test facile.
Je regarde l'heure, ils commencent sérieusement à me chauffer avec leur humour vaseux et leurs remarques déplacées. Je fais la remarque que si ils n'ont plus rien à me dire, j'apprécierai d'être libérée pour pouvoir prendre mon train. Ce à quoi on me répond "Pas de soucis. Voici l'adresse de notre client, veuillez vous présenter à 9h lundi matin pour un entretien de validation, nous parlerons contrat ensuite."
"Désolée, je ne suis pas disponible lundi."
"Pardon? Vous êtes certaine?"
Bien sûre que je suis certaine, je pars dans ma famille en Normandie avec mon amoureux...
"Oui je suis certaine."
"Vous devez être là à 14h Lundi."
"Je suis désolée, mais ce n'est pas possible, je ne peux pas avancer la date de mon retour."
"Même de quelques heures?"
"Ce n'est même pas envisageable."
"Bon je rappelle le client..." Manifestement très très contrarié. Il plaque cependant un sourire commercial alors que le client décroche. Négociations, qui s'achèvent par un "Tant pis pour la grève, elle n'a qu'à se débrouiller pour être là. Nous n'avons pas le temps d'attendre."
Ce rendez vous fixé, je ne laisse même pas le temps à mon contact de commencer son speech "vendez vous bien, faites-ci faites-ça." Je leur serre la main, et là dernière remarque désobligeante.
"Oui mademoiselle, ce WE vous vous préparez pour être plus énergique que vous ne l'avez été aujourd'hui. Faut pas que le client ai le dessus sur vous."
"Et puis regardez les gens dans les yeux, ayez une poigne forte, et portez donc un tailleur jupe. ça passera tout de suite mieux!" Me sors la demoiselle à la minijupe.
Si il avait osé sortir quelque chose sur le manque de maquillage, je le tuais sur place.
Je suis donc partie passablement agacée en Normandie, avec quelques tensions apparue entre moi et mes amis les plus proches à qui j'ai immédiatement parlé de cette possibilité de travail. J'avoue que l'envie de travailler semblait l'emporter. Et puis il faut que je sorte de cette situation de débutante. J'ai donc confirmé avant de partir en Normandie que je serai bien présente chez le client le Mardi.
La Pause WE pour oublier tout ce stress me fut salutaire, et Chausey était vraiment ce qu'il me fallait pour ça ;p
Mardi
Mon contact me récupère à la gare de Torcy. J'avais bien géré, puisque malgré le manque de train, je suis arrivée une demi-heure en avance. J'ai donc pu m'échauffer en lisant "The Masterharper of Pern". Une fois retrouvé, il m'emmène dans un café, pour me préparer à l'entretien. Il essaye de me piéger, corrige quelques tics de mon langage. J'avoue que ça m'a passable énervée, mais il m'a dit que je parlais comme une politicienne à reprendre les mots mêmes des questions posées, et en répondant souvent par une autre question - ce à quoi j'ai répondu être une digne Normande. Je profite de ce moment relativement calme pour rappeler que c'était bien joli de m'emmener chez le client, mais que je ne commencerai pas la mission avant d'avoir vu lu et signé le contrat. Ce en quoi le bonhomme acquiesce, m'expliquant même que dans leur boite, personne ne part en mission sans être en règle. Tant mieux, nous sommes donc d'accord. Je rajoute que je ne peux pas commencer le lendemain pour raisons personnelles.
"Vous avez beaucoup de raisons personnelles mademoiselle."
"Vous croyez que j'attendais juste votre coup de téléphone et que j'étais à votre entière disposition?"
"Enfin bon, vous n'allez pas pouvoir vous défiler une fois le contrat signé."
"Je n'en ai pas l'intention, une fois le contrat signé." ai-je alors répondu avec un petit sourire amusé. Si j'avais su à ce moment là.
Bref. La rencontre avec le client est un bis répétitas de celle vendredi. Les mêmes blagues vaseuses, les mêmes remarques désobligeante - je ne compte plus les fois où ils ont parlé de moi devant moi en m'appelant "la petite", et pareil niveau test d'anglais, sauf qu'au lieu de traduire un journal, on me fait cette fois traduire une des procédures que je devrais traduire pendant la mission. Et pas qu'un petit bout, mais tout un paragraphe. J'ai particulièrement apprécié la chance d'avoir discuté justement de ce coté des procédures avec mon "coatch" devant un café le matin, et grogné sur le fait qu'ils avaient beau dire, ils allaient me faire faire de la traduction ces cons...
On me raccompagne finalement à la gare RER pour ensuite discuter de mon sort autour du repas. Pour moi c'est galère pour rentrer, venant de rater le RER et ayant une autre demi-heure devant moi.
J'en profite pour appeler mon vrai coatch, Magali et discuter vite fait de la situation. Nous sommes d'accord, sous réserve du contrat, je prend la mission.
Le coup de téléphone arrive alors que je suis dans le RER, je décide de ne pas rappeler avant d'avoir le ventre plein. Finalement je rappelle et on me donne les contacts dans la boite pour récupérer les papiers à renvoyer avant de commencer jeudi. Il me faudra cependant 3 nouveaux coups de téléphone pour arriver à obtenir une copie du contrat de travail, sans cependant obtenir de fiche descriptive de post...
A peine reçu, je quitte un foyer pour en retrouver un autre, et avec lui mon tendre ami. Nous lisons ensemble le contrat, et là, c'est la douche froide.
Pire que ça, la panique. Rien que de lire le contrat, je vois tous les points qui peuvent être détournés au profit de l'employeur et qui pourraient me renvoyé à l'hosto comme en juin. Je crois que je n'avais jamais expérimenté de manière aussi physique l'expression "douche froide", j'en claquais même des dents. Heureusement que je n'étais pas seule...
Mercredi
Ma décision était pratiquement prise, mais je profitais d'un déjeuner avec Magali pour lui montrer le contrat et discuter avec elle des points étranges. Elle me conforta dans ma décision, à savoir de renvoyer le contrat en négociation.
J'avais prévenu que je n'étais pas disponible de la journée. Et pourtant, la société avait tenté de m'appeler 3 fois dans la journée sans laisser de message. Déjà que le ton de rédaction du contrat était plus que litigieux, et là ils essayaient de faire quoi? me traquer?
J'ai donc rédigé après un dernier appel à mon cher Papa un premier mail assez coléreux où j'expliquais tout ce qui n'allait pas dans leur contrat et pourquoi je ne pouvais pas le signer, ni me rendre chez le client le lendemain matin. Puis je me suis carrément couchée pour me calmer les nerfs - chose difficile, sachant qu'ils ont tenté de m'appeler 2 fois de plus. J'ai donc finalement envoyé une version édulcorée du dit mail à 18h30 pour bien leur mettre la pression.
*Le post était à pouvoir de toute urgence, le document à produire dans le cadre de la mission était à envoyer au client de notre client sous 7 semaines - enfin 6 et demi, sachant qu'ils avaient 10 mois de retard, sinon rupture de ce contrat.*
J'éteins mon téléphone portable - nan mais il est déjà 19h et toujours pas de réactions, je ne suis pas à leur disposition. Je verrai demain.
jeudi
Je rentre un peu stressée à la maison familiale pour apprendre que Erwin s'est fait remonter les bretelles à ma place au téléphone. J'allume msn pour avoir un avis de première main. Le verdict est sans appel : "Votre fille est immature - c'était à mon frère qu'il parlait - elle aurait du être là à 9h - elle vous a dit qu'elle ne venait pas tant que contrat pas signé - c'est irresponsable nous avions un accord - pas signé ni verbal - nous allons nous charger de lui apprendre la vie à cette petite demoiselle - hum... - Attitude non professionnelle, et à quoi sert donc son portable!"
Etait-ce un signe? Mon portable avait gentiment commencé à déconner. D'abord en refusant de s'allumer, puis en ne trouvant pas de réseau une fois sur 2. Je prend cependant mon courage à deux mains - Et les puissances savent à quel point je suis allergique du téléphone - et les appelle.
D'abord doucereux, je tente une explication, mais la voix tremble. Mon contact croit y voir une faille et s'y engouffre. Quel crétin. Je suis une lionne après tout. Attaque donc mon éducation, mon irresponsabilité chronique qui transparaissait dans l'entretien, mon manque de professionnalisme ... Le ton est monté, je ne me suis pas laissée faire.
Au bout de 20 minutes, mon contact se décide enfin à négocier, enfin. Il m'annonce qu'il ne peut que supprimer la clause de non concurrence. Je lui explique que ce n'est pas assez. Le ton remonte mais je met fin à la conversation.
"Ecoutez, si vous n'êtes pas prêts à négocier sur les clauses d'expatriation, de confidentialité et le salaire, je suis au regret de devoir refuser le post."
"Pardon? vous refusez le post? Mais vous vous rendez compte de la situation dans laquelle vous placez le client?"
"Vous vous rendez compte que vous êtes en train d'essayer de me forcer à signer votre contrat alors que la clause A.B stipule que ma décision doit être mûrement réfléchie et sans pression extérieure?"
"C'est de la paperasserie mademoiselle..."
"Paperasserie que je n'ai pas signée. Je n'ai pas non plus promis de commencer à travailler dès votre approbation. Maintenant, je reste à votre disposition si vous acceptez de considérer les quelques changements dont je vous ai fait pars dans mon message d'hier. Merci pour le temps que vous m'avez consacré."
"Vous serez placée sur la black liste des cabinets de recrutement si vous refusez!"
Moment d'arrêt de ma part.
"Et bien tant pis, c'est mon choix. Vous ne pouvez pas me forcer à signer. Sur ce, bonne journée. Ah si. Rappelez votre client et dite lui qu'il ne trouvera pas d'ingénieur francophone et anglophone même débutant qui acceptera de faire le travail d'un traducteur au salaire d'un technicien. Vous devriez changer votre recherche de profil. Au revoir."
Mais quels étaient donc les points litigieux de ce fameux contrat?
- un contrat de chantier et non un contrat à durée déterminée comme promis. Ce qui veut dire, je ne sais pas combien de temps durera la mission, étant rattachée au chantier Rosa, qui devrait s'achever en mai 2007 en Angola.
- Qui dit Angola dit clauses d'expatriation à savoir : rupture du contrat en cas de refus de déplacement à l'étranger, acceptation de tout traitement médical décidé par l'entreprise, responsabilité personnelle engagée hors du chantier, non protection des proches en cas de dégradation politique...
- Confidentialité pour une durée illimitée, il était même précisé que je ne devais plus contacter les personnes que je rencontrerai dans le cadre de la mission
- Non concurrence, à savoir ne plus s'approcher de près ou de loin du milieu pétrolier en France ou Europe pour une durée de 3 ans, ni des pays où les entreprises de France et Europe pourraient avoir des activités. En gros le monde entier quoi.
- Interdiction sous réserve d'autorisation écrite à toutes les activités extra professionnelles mettant en danger l'accomplissement de la mission... Plus de volley, c'est dangereux pour la mission, je peux me blesser et avoir un arrêt maladie :p
- Clauses d'obligation de résultat, avec notamment une absence totale de définition du forfait horaire mensuel. En gros, faut que je fasse le boulot, et ils m'avaient déjà pris des rdv à 7h du matin et 21h le soir, notamment à Marseille...
- ... Salaire de misère (après recherche et calcul, il s'agit de ces 20% virtuels de différence entre les salaires des ingénieurs hommes et femmes), avec notamment la tentative de m'arnaquer sur la prime de précarité, vu que le contrat de chantier est considéré comme un CDI. absence de clauses concernant les frais de déplacement. Absence encore plus flagrante des clauses sur les primes d'expatriations, sans parler de la compensation financière pour la clause de confidentialité...
Bref, je pense que toutes ces petites choses vous donnent une petite idée de ce dont il s'agissait ^^ Magali a très bien qualifié ce contrat : Un pacte à sens unique avec le diable, un contrat de vente d'esclave avec en plus la clause d'abandon de libre arbitre.
J'avoue sincèrement hésiter à poster en anonyme ce fameux contrat de travail sur le sujet CPE de TWWO - rien que pour leur montrer qu'il existe des contrats bien pires que le CPE en ce qui concerne la précarité.
En tout cas, j'avoue avoir eu une bonne baisse de moral suite à ces 10 jours sous pression. Ajoutez-y la casse impromptue de mon téléphone portable *han non les photos compromettantes que j'avais dedans T___T* ça n'allait pas trop - d'ailleurs l'allergie d'Espagne repointait le bout de son nez, heureusement vite maitrisée - ou presque.
A tel point que le volley qui ne passait pas bien jeudi - mauvaise foi de certains, ça me dépasse ce besoin d'écraser ainsi les gens >______< que j'ai collé une droite bien placée dans le bide d'un copain qui avait eu le mot de trop, avant de m'effondrer en larmes... enfin presque. Kciop est vraiment efficace pour m'empêcher de pleurer, même si parfois ça fait du bien de craquer.
En ce qui concerne ce fameux contrat, que je suis la seule à avoir jamais renvoyé à cet employeur, et bien je suis en quête d'un centre de l'inspection du travail ouvert et disponible pour prendre un rdv et regarder le contrat ensemble pour voir si l'entreprise était effectivement en tord, ou si c'est mon inexpérience qui a parlé.
*pas beaucoup de doute là dessus mais bon, c'est toujours mieux si effectivement ils ont fait joujou avec la black list*
Enfin ^^ bon prochain post, Normandie, ce sera beaucoup plus joyeux!
moa