Le retour de la pseudo-critique androsienne... (c'est les vacances j'ai le temps du n'importe quoi)
NINJA ASSASSIN
Déjà, s'ils avaient fait un effort de titre. On a à peine commencé qu'on est mort de rire.
...vraiment?
Réaction après la scène d'ouverture :
Ouais, vous l'avez dit les gars.
Mmmmmh alors un ptit synopsis, la tâche devrait être assez facile.
Prenez tous les clichés d'un film ninja-ique initiatisant et rajoutez quelques éléments de film suspensifiant américanisé à la James Bond ou Bourne Identity, et vous avez Ninja assassin. Sans oublier quelques giclures hémoglobiniques tarantinesques. (oui j'invente 10 mots par phrase).
Donc.
Un héros. Sombre, orphelin, rebelle, musclé, Rain.
Bien dit, Pépé.
Un clan de Ninja. Japonais, maléfique, millénaire, secret, manipulateur.
Deux détectives. Paumés, allemands, enquêtants (...ouais ben normal), menacés, sujets-à-l'identification-du-spectateur.
*CENSURE LE MEC EST LAID*
Je sens votre perplexité, que nous en dit Allocine ?
"Raizo, jeune ninja orphelin,
ouais on commence à être au courant
...a été entraîné à tuer par le clan Ozunu.
ça aussi on a déjà dit vous êtes nuls allocine ou quoi?
Après l'exécution de son seul ami (correction : de SA seulE amiE et plus si affinités), Raizo est soudainement en proie au doute, et quitte alors le clan afin de préparer sa vengeance (comprenez se rebelle et zigouille une quarataine de ninjas avant de sauter d'un immeuble à 40 étages). Des années plus tard, à Berlin, Raizo tombe sur l'agent d'Europol Mika Coretti (jolie brunette, détail à ne pas négliger)
...qui, après avoir levé le voile sur une affaire politique mettant en cause une mystérieuse organisation asiatique, est devenue la cible du clan Ozunu. Traqués, tous deux se lancent dans une dangereuse course-poursuite...
...Merci, Allocine. Le jour on on aura besoin d'un autre résumé imprécis, faux et inexact, on vous redemandra.
Bref soyons clair, j'ai souvent du mal avec le sang, dans le genre j'ai jamais pu garder les yeux ouverts quand le chien se fait crever l'oeil dans un chien andalou (oui c'est ma référence dans l'horreur gore XD). Mais dans ce film, on en vient presque à aimer les éclaboussures sauce tomate, à attendre la prochaine, à saliver à la vue de ce rouge luisant presque visqueux qui jaillit dans tous les sens de manière complètement surréaliste.
Tiens on a eu les bras détachés, mhh alors je parierais sur le torse coupé en deux la prochaine fois, ha pas de chance c'était les jambes au niveau des genoux, hé c'était un poignet ce truc qui vient de traverser l'écran?
(bon on voit rien mais il s'est fait couper les jambes vers les mollets)
...les bras
...la tête
LOL. Peut-être ma scène préférée. Rain découpe en morceaux une jolie fille et met tout ça dans une machine à laver.
Ca partait tout de même d'une bonne idée. Croiser le monde fantasmo-archaïsant des Ninja avec notre société sur-technologique actuelle, en un mot mettre le shuriken fasse à la mitraillette, tout en parsemant ce fond de Rain sombre et torturé à demi-nu, ça aurait pu détonner. On tombe en fait dans une série de clichés avec un rythme un peu décousu à mon goût, des flash-backs à l'intérêt parfois peu relevant pour le déroulement de l'intrigue, une pseudo enquête qui est là juste pour la forme, et on a finalement l'impression que le scénario est seulement là pour justifier une suite de scènes de combat et d'abdos luisants.
Bébé Rain
... vous m'avez crue? Nan en fait ça c'est la fille, mais entre nous... elle ressemble beaucoup plus à Rain que celui qui fait son personnage.
Vous voyez? D'ailleurs je comprenais pas tout du coup, c'était confusionnant (pourtant c'est pas bien compliqué, parfois ils veulent nous le faire croire avec des documents, des ordinateurs et des discussions genre "je suis un agent de la CIA" mais c'est une feinte, ne tombez pas dans le piège) j'ai cru pendant un certain temps que lui, c'était elle.
Le policier allemand avait d'ailleurs l'air assez d'accord avec moi.
Lol. Ca, c'est avant qu'il le décapite d'un coup de katana.
Oh, ils ont bien essayé. Notamment, la scène de la bataille en ombres chinoises entre un Japonais et un Coréen qui parlent anglais (...aucun rapport j'avais envie de faire une accumulation internationale), avec le sang giclant sur les panneaux. Entre nous, je pense que dans le script et dans l'imagination du réalisateur cette scène devait être magnifique, poétique, esthétique, durasthénique et 4 syllabes-ique, mais le passage à la réalité se fait quelque peu difficilement.
Kitsch, et raté. (dommage parce que ça aurait pu être vraiment sympa, moi j'ai vu ça me suis dit "oooh et le sang va gicler ça va être beau et ben... c'était pas beau). Bon emblème du film, d'ailleurs. Beaucoup de scènes sonnent faux ; rain n'a pas l'air de croire à son rôle, ok il se débrouille bien en anglais (+++) mais en fait même s'il l'avait voulu je vois mal ce qu'il aurait pu jouer : son personnage est totalement creux.
Le scénario... est un échec : décousu, simpliste, prévisible ; les dialogues sont presque risibles de nullité ; et tous ces asiatiques parlant anglais c'est presque un peu dommage finalement (les scènes à Berlin ok mais toutes celles du village japonais?)
...sans parler du générique...
LOLOLOL pour les non-prévenus étrangers quoi (le gars qui s'appelle "pluie" ça fait sérieux)
Bref si je devais noter : 1.5/10 (parce que j'ai aimé les portes japonaises en feu et la machine à laver)
joli non? Vous avez tous envie de regarder maintenant avouez-le ! En plus, ya du baiser.
Le petit plus qui tue : en français, Rain est doublé par Jean-François Beaupré. Jean-François Beaupré.
JEAN-FRANCOIS BEAUPRE. A méditer.