L'art de ne rien faire
Donc, je suis officiellement en vacances depuis hier 17h et c'est affreux parce que je n'ai plus rien envie de faire. Mais genre rien du tout : à peine suis-je sorti de la linguistique (que j'ai bien planté mais je m'en fiche parce que c'est tellement ennuyeux que je préférerai vendre père et mère plutôt que d'en entendre encore parler) que j'ai appelé A. jusqu'à la convaincre de venir prendre l'apéro chez moi - d'où on n'est jamais sortie puisqu'on a fini dans mon salon, à boire du vin jusqu'à 2h du matin en regardant un reportage sur le nazisme.
Aujourd'hui, j'ai trouvé la force d'aller manger avec L. en gueulant bien fort dans toute la maison que j'avais pas envie, que j'étais fatiguée, que dehors il faisait froid et "putain ces nouveaux trams de merde me font chier" alors que le tram que je prends pour voir L. est exactement le même qu'avant. Vous remarquerez que je suis vulgaire quand je manque de sommeil. Et puis j'ai toujours mal au coude, j'ai une croûte absolument immonde. Là tout de suite, je déteste S. (parce que ce n'est jamais ma faute, si je tombe, voyons !) Ma mère s'est aussi mise dans la tête que, puisque j'étais en vacances jusqu'au 21 février, ce serait bien que j'aille deux semaines en Allemagne suivre 6 heures de cours par jour et me prendre des cuites à la bière. Je me sens mais tellement démotivée que j'ai presque envie d'accepter et c'est désespérant. Alors je vais tenter de prendre des bonnes résolutions et de lister un peu tout ce que je dois faire :
Et puis D. et M. ne se parlent toujours pas, je ne sais pas ce que je vais faire cet été puisque le plan était de partir en Espagne (et vu comme c'est parti, je crois qu'elles ne se parleront plus jamais puisque de toute façon, plus personne ne voit M. à part son copain avec qui elle emménage bientôt), j'imagine que j'irai une semaine à Liège chez Y. mais ensuite, mystère. Et ça m'insupporte parce que j'aime m'y prendre à l'avance pour mes vacances. C'est bien le seul truc au monde pour lequel je suis prévoyante et j'emmerde tout le monde pour les dates, les billets d'avion, l'hôtel, tout. Mais en ce moment, j'ai plutôt la sensation d'être entourée de bras cassés.
Bon, après ce merveilleux monologue, je vais retourner à mon Philip Kerr - j'ai deux livres de retard dans la série.
Aujourd'hui, j'ai trouvé la force d'aller manger avec L. en gueulant bien fort dans toute la maison que j'avais pas envie, que j'étais fatiguée, que dehors il faisait froid et "putain ces nouveaux trams de merde me font chier" alors que le tram que je prends pour voir L. est exactement le même qu'avant. Vous remarquerez que je suis vulgaire quand je manque de sommeil. Et puis j'ai toujours mal au coude, j'ai une croûte absolument immonde. Là tout de suite, je déteste S. (parce que ce n'est jamais ma faute, si je tombe, voyons !) Ma mère s'est aussi mise dans la tête que, puisque j'étais en vacances jusqu'au 21 février, ce serait bien que j'aille deux semaines en Allemagne suivre 6 heures de cours par jour et me prendre des cuites à la bière. Je me sens mais tellement démotivée que j'ai presque envie d'accepter et c'est désespérant. Alors je vais tenter de prendre des bonnes résolutions et de lister un peu tout ce que je dois faire :
- Me remettre aux abdos. Mais genre tout de suite parce que je mets toujours deux énormes cuillères de sucre dans mon café/thé, je me ruine au Starbucks sous l'influence de D., je me laisse trainer au restaurant le soir alors que je n'ai jamais faim le soir... Bref, vous avez compris l'idée.
- Dans la lancée, diminuer le nombre de cafés que je prends par jour ce serait bien parce qu'un de ces quatre, je vais finir juste par exploser.
- Ecrire quelques textes - disons... disons cinq textes, ça me paraît bien ? - pour 52_saveurs. Oui, je sais, cinq textes sur cinquante-deux, ça doit bien vous faire rire. J'ai fini par craquer et par m'inscrire avec les Serpentards, j'ai Daphné qui me démange, mais tout ça, c'est la faute de neo_mirage qui se retrouve finalement tout aussi faible que moi puisqu'elle est partie avec les Serdaigles (et puis on va s'encourager, s'entre-aider à renoncer à toute vie sociale vu les projets).
- Lire. Lire les cinquante mille livres que j'ai acheté ces deux derniers mois où j'ai été prise d'une crise d'achats intensifs un peu flippante qui a eu comme conséquence, en plus de faire hurler ma mère, de remplir définitivement ma seconde bibliothèque dans la chambre (oui parce que bon, si on compte mes bibliothèques à la cave et au grenier, on ne s'en sort plus).
- Brosser le chat avant qu'il ne se transforme en un noeud ambulant. Vous savez quoi ? Un persan, c'est peut-être absolument adorable, ça a une bouille de petit râleur têtu à croquer, mais Dieu ce que c'est chiant à brosser. Surtout qu'il pousse des petits cris d'enfant battu dès que j'approche la brosse.
- Ecrire un OS au moins pour entre_les_pages, terminer mes 5_sens, boucler ce qui se veut vaguement être un drabble pour 31_jours (mais je ne culpabilise pas : un post par jour depuis le 3 janvier, quand même. Applaudissez !) et surtout, surtout, commencer mes 30morts parce que ce n'est plus possible, là. Aussi, répondre aux divers défis.
Et puis D. et M. ne se parlent toujours pas, je ne sais pas ce que je vais faire cet été puisque le plan était de partir en Espagne (et vu comme c'est parti, je crois qu'elles ne se parleront plus jamais puisque de toute façon, plus personne ne voit M. à part son copain avec qui elle emménage bientôt), j'imagine que j'irai une semaine à Liège chez Y. mais ensuite, mystère. Et ça m'insupporte parce que j'aime m'y prendre à l'avance pour mes vacances. C'est bien le seul truc au monde pour lequel je suis prévoyante et j'emmerde tout le monde pour les dates, les billets d'avion, l'hôtel, tout. Mais en ce moment, j'ai plutôt la sensation d'être entourée de bras cassés.
Bon, après ce merveilleux monologue, je vais retourner à mon Philip Kerr - j'ai deux livres de retard dans la série.