Il n'est jamais trop tard pour Noël
C'est avec une dizaine de jours de retard que mes cadeaux arrivent. Parce que oui, on est en janvier mais quand même. J'ai l'excuse d'être partie euuh... fin décembre ? Et de m'être méchamment laissée entrainer dans le visionage complet d'une série (personne ici ne se sentira visé). Alors évidemment, après avoir rattraper mes cinquante milles heures de sommeil, j'arrive à me remettre sur pied et je reprends mon devoir de lutine en espérant que ça plaise :)
Pour : neo_mirage
Fandom - Personnages : Harry Potter - Leanne/Katie
« Tu n’es amoureuse de personne. Tu ne sais pas ce que c’est, toi, avoir ce truc au ventre comme ça. Peut-être même que tu t’en fiches mais Olivier me manque. C’est tout. »
Katie ment. Elle a jeté ses phrases dans la neige et c’est tombé glacé sur Leanne qui la désagréable impression qu’on lui plante les dents au fond de la gorge.
« Ça n’a rien à voir… »
Elle murmure à peine. Elle tremble dans ses gants, elle a le goût du ciel au bout des lèvres.
« Je veux juste… - Leanne ne sait pas vraiment ce qu’elle veut, Katie, ou le silence, ou peut-être rien du tout parce qu’il est tard et que ce sont de bêtes histoires - Je veux juste que tu lâches ce paquet.
- Non. On me l’a donné. »
Elles serrent les dents, toutes les deux. Leanne, surtout, parce que toute la journée elle n’a entendu que ce nom, Olivier, Olivier partout, Olivier tout le temps, et qu’elle a eu envie de fondre en larmes, de s’enfoncer très loin quelque part. Et puis elle a eu cette drôle de fierté qui est revenue, qui lui a soufflé le sourire qu’elle continue vaguement d’afficher encore, cet étirement qui fait mal aux joues mais maintient les décors.
« Tu l’as jamais connu, toi, Olivier. Et puis avec le Quidditch, maintenant, je me disais que je lui écrirai, mais merde, tu pourrais au moins faire semblant de m’écouter.
- Tu ne sais même pas ce qu’il y a à l’intérieur de ce truc. Arrête-toi.
- Laisse-moi ! »
Leanne a tiré son bras, et alors après elle ne s’en souvient pas, Katie a lâché le paquet, ou peut-être qu’il a glissé mais qu’est-ce qui c’est passé, elle a ce hurlement dans les oreilles, ce trou dans le ventre mais elle sait qu’avant quand même, pendant une seconde peut-être, elle a regardé Katie dans les yeux, elle a penché sa tête, arrête-toi s’il te plaît, et l’autre les a fermé.
Maintenant, elle est résolument assise devant une tasse de thé que McGonagall lui a apporté. Elle garde aux creux des lèvres le goût glacé d’une terreur rampante qui se dépose partout où Katie a soufflé. Mais elle va se réveiller. On l’a dit partout dans cette salle, qu’elle a eu de la chance, qu’il ne faut pas trop s’inquiéter.
C’était peut-être juste pour la rassurer.
Peut-être qu’elle a pleuré, qu’elle a tremblé, vomit, crevé. Elle ne veut pas savoir ce qui arrive à Katie mais la voir.
Mais il faut que Leanne lui dise alors. Que ce n’est pas vrai. Qu’elle, elle n’a pas juste un truc au ventre mais un monstre hurlant qui lui répète combien elle l’aime, et combien elle ne voudra plus rien lorsqu’elle pourra se pencher encore et vider le nom d’Olivier d’entre ses lèvres.
Pour : flo_nelja
Fandom - Personnages : Mythologie grecque - Hermès & Egisthe
Hermès avait toujours su que son travail n’était pas très envié. Bien sûr, parfois, il avait pu ricaner dans son coin - en ramenant Hélène, par exemple - mais en général, c’était toujours pareil : dès qu’un idiot trouvait le moyen de se faire tuer et qu’Hermès héritait de devoir de l’accompagner, il se faisait engueuler.
« C’est fou ça, personne ne m’écoute jamais ! »
Egisthe se contenta de lancer un regard glacé à cet imbécile de dieu qui trottait tranquille derrière lui.
« Je te l’ai dit, en plus : mon cher, ne tuez pas le roi Agamemnon, cela causerait votre perte, reprit Hermès. Maintenant, voilà le résultat. Je ne te félicite pas.
- T’avais qu’à mieux faire ton boulot.
- Parce que maintenant c’est de ma faute ?
- Tout à fait. M’envoyer un rêve, ça ne sert à rien. Il fallait, je ne sais pas, m’écrire une lettre, ou me parler à haute voix dans la rue en te présentant sous ta vraie forme et pas sous celle d’un vieillard comme vous avez l’habitude de le faire, vous, les dieux. Au moins, ça aurait été très clair.
- …
- Enfin, je dis ça, hein…
- En attendant, remarqua Hermès, c’est moi qui loupe la fête de Dionysos pour t’accompagner aux Enfers.
- Je suis mort alors un peu de respect.
- Bien fait.
- Et elle était bien, cette fête ? »
Le salaud.
Un de ces quatre, n’empêche, Hermès finirait par déclarer forfait. Du début à la fin, il ne pouvait plus en douter : il s’était complètement fait arnaquer sur son boulot de dieu messager.
Pour : babydracky
Fandom - Personnages : Les chroniques de Narnia - Peter/Caspian
Le feu s’était fait plus doux et Peter pouvait suivre de loin la silhouette de Caspian qui se tissait dans la nuit. Elle tournait dans l’obscurité sans jamais vraiment y entrer. Se retournait, parfois. Le regardait.
Lui n’arrivait plus à dormir alors. Il avait les mains qui se crispaient sur ce sol dur, le vent qui le dérangeait, les bruits au loin qui lui donnaient envie de se lever et d’avancer encore, n’importe où, vers Caspian peut-être, vers rien du tout sûrement. Il y avait dans son ventre cette drôle de sensation qui revenait. Un peu gênante, l’inconstante. Dérangeante.
« À quoi tu penses ? »
Il avait surgit d’un coup, Caspian, avec ce tutoiement du soir, et Peter se releva légèrement. Il n'eut pas le temps de répondre que déjà le jeune homme murmurait, plus pour lui-même :
« Aslan ne viendra pas.
- Tu crois ? »
La main qui se dressa pour l’aider à se remettre sur pied, Peter aurait voulu ne jamais l’attraper. Ou alors la serrer plus fort. Ils se regardèrent. Se sourirent à peine.
« On ne devrait pas rester par là. Susan a le sommeil léger, elle risquerait de m’en vouloir si on la réveillait. »
Caspian haussa les épaules et s’éloigna de quelques pas, non sans vérifier que l’ancien roi de Narnia le suivait de près. Où est-ce qu’ils se trouvaient, il commençait à n’en avoir plus la moindre idée. Mais il sentait le souffle de Peter sur son dos. Et alors il avait entre les doigts plus qu’une confiance aveugle en ce qui se passerait plus tard. En Aslan, en Narnia. En tout ce qui lui restait à prouver au monde et à la mémoire de son père.
« Comment est-ce, dans ton monde ? », demanda-t-il finalement.
Peter haussa les épaules.
« Différent. »
Ils s’étaient assis plus loin et de là, ils voyaient les flammes monter, rassurantes.
« Mais différent comment ? »
Un tremblement dans son sourire. A peine perçu que déjà disparu, et Peter reprenait sa place tranquille de roi qui ne craignait rien. Il ramassa une brandille qu’il fit lentement tourner entre ses doigts.
« Je ne saurai te l’expliquer. »
Ils étaient trop proches, peut-être. Caspian aurait voulu reculer mais il y avait quelque chose dans son ventre qui l’en empêchait.
Ferme les yeux, tu sais, et il n’y aura plus rien alors qui te retiendra. Ferme les yeux, il te suffit de sentir plus fort le silence, la confiance, et du bout des lèvres tu le trouveras là.
Une seconde à peine, arrachée à la nuit. Mêlée à son souffle, mêlée au tien. Un baiser un peu indiscret, un peu trembleur. Un baiser fatigué mais plein d’espoirs qui te tiendront éveillés.
Pour : piwi_chan
Fandom - Personnages : The Big Bang Theory - Penny, Sheldon & Leonard
Quelque chose clochait.
D’accord, Penny était encore mal réveillée. Elle manquait de café et elle avait mal dormi, rêvant tantôt de monstres aux voix étrangement rauques, tantôt de meubles volants. Mais tout de même.
Quelque chose clochait très sérieusement. Son salon.
Par tous les dieux, son salon !
La première idée - des plus stupides, elle se l’accordait - avait été d’appeler la police parce qu’il n’y avait pas de doute, quelqu’un l’avait cambriolée, quelqu’un s’était sournoisement introduit chez elle, quelqu’un avait transformé son salon et elle n’avait, à ce stade, plus aucune raison d’en douter.
…
Un cambrioleur qui avait laissé un plan d’aménagement.
Penny prit une profonde inspiration. Pensa que sa vie était vraiment nulle, qu’elle sortait d’une rupture, qu’elle vendait des cheesecakes et qu’elle avait grossi parce que les hommes et les cheesecakes ne rimaient qu’à ça.
Penny observa l’ordre absolument monstrueux qui se dressait face à elle et poussa l’un des hurlements les plus terribles de tous les temps.
Leonard et Sheldon. Elle allait les réduire à un tel néant qu’ils seraient incapables de calculer, ces deux petits cons !
Pour : heera_ookami
Fandom - Personnages : Harry Potter - Blaise/Dean & Seamus
« Je refuse de comprendre. »
Seamus avait croisé les bras et était occuper à bouder du mieux qu’il pouvait.
« Et je refuse d’entendre tes explications parce que je sais que tu mens.
- Je te l’avais bien dit, susurra Blaise en se penchant un peu trop langoureusement vers le meilleur ami de l’irlandais pour que ce geste soit décent. Tes amis sont des crétins. »
Dean fit semblant de rien.
« Aller, Seam’… Ce n’est si grave, c’est juste que…
- Non. Et tu as entendu ? Il m’a insulté.
- N’importe quoi ! s’exclama aussitôt le Serpentard. Dean, je clame mon innocence : je me contente d’énoncer une des plus grandes vérités. »
Bien.
Dean avait toujours su que ce serait difficile. Son meilleur ami était presque aussi têtu que le Serpentard qui lui servait à présent officiellement de copain - du moins, officiellement dès que les Gryffondors auraient la bonté d’accepter que non, il n’avait pas élaborer sa relation avec Blaise dans l’unique but de les traumatiser.
Mais lorsqu’il vit Seamus se précipiter sur ledit Blaise, hurlant qu’il avait dix secondes pour retirer le sort qu’il lui avait jeté avant qu’il ne meurt dans d’atroces souffrances, puis encore Seamus valser de l’autre côté de la chambre commune devant un Blaise orné d’un sourire des plus candides, Dean comprit qu’il allait au devant de sérieux problèmes.
Il n’osait même pas imaginer la réaction de Ron et Harry.
Encore un joyeux Noël en retard ! J'espère que vous avez pu vous gaver de toutes les bonnes choses qu'il y avait (sans culpabiliser, parce qu'en décembre, on a le droit de prendre mille kilos, ce sera toujours la faute des fêtes).
Et une très bonne année, bien sûr.
Pour : neo_mirage
Fandom - Personnages : Harry Potter - Leanne/Katie
« Tu n’es amoureuse de personne. Tu ne sais pas ce que c’est, toi, avoir ce truc au ventre comme ça. Peut-être même que tu t’en fiches mais Olivier me manque. C’est tout. »
Katie ment. Elle a jeté ses phrases dans la neige et c’est tombé glacé sur Leanne qui la désagréable impression qu’on lui plante les dents au fond de la gorge.
« Ça n’a rien à voir… »
Elle murmure à peine. Elle tremble dans ses gants, elle a le goût du ciel au bout des lèvres.
« Je veux juste… - Leanne ne sait pas vraiment ce qu’elle veut, Katie, ou le silence, ou peut-être rien du tout parce qu’il est tard et que ce sont de bêtes histoires - Je veux juste que tu lâches ce paquet.
- Non. On me l’a donné. »
Elles serrent les dents, toutes les deux. Leanne, surtout, parce que toute la journée elle n’a entendu que ce nom, Olivier, Olivier partout, Olivier tout le temps, et qu’elle a eu envie de fondre en larmes, de s’enfoncer très loin quelque part. Et puis elle a eu cette drôle de fierté qui est revenue, qui lui a soufflé le sourire qu’elle continue vaguement d’afficher encore, cet étirement qui fait mal aux joues mais maintient les décors.
« Tu l’as jamais connu, toi, Olivier. Et puis avec le Quidditch, maintenant, je me disais que je lui écrirai, mais merde, tu pourrais au moins faire semblant de m’écouter.
- Tu ne sais même pas ce qu’il y a à l’intérieur de ce truc. Arrête-toi.
- Laisse-moi ! »
Leanne a tiré son bras, et alors après elle ne s’en souvient pas, Katie a lâché le paquet, ou peut-être qu’il a glissé mais qu’est-ce qui c’est passé, elle a ce hurlement dans les oreilles, ce trou dans le ventre mais elle sait qu’avant quand même, pendant une seconde peut-être, elle a regardé Katie dans les yeux, elle a penché sa tête, arrête-toi s’il te plaît, et l’autre les a fermé.
Maintenant, elle est résolument assise devant une tasse de thé que McGonagall lui a apporté. Elle garde aux creux des lèvres le goût glacé d’une terreur rampante qui se dépose partout où Katie a soufflé. Mais elle va se réveiller. On l’a dit partout dans cette salle, qu’elle a eu de la chance, qu’il ne faut pas trop s’inquiéter.
C’était peut-être juste pour la rassurer.
Peut-être qu’elle a pleuré, qu’elle a tremblé, vomit, crevé. Elle ne veut pas savoir ce qui arrive à Katie mais la voir.
Mais il faut que Leanne lui dise alors. Que ce n’est pas vrai. Qu’elle, elle n’a pas juste un truc au ventre mais un monstre hurlant qui lui répète combien elle l’aime, et combien elle ne voudra plus rien lorsqu’elle pourra se pencher encore et vider le nom d’Olivier d’entre ses lèvres.
Pour : flo_nelja
Fandom - Personnages : Mythologie grecque - Hermès & Egisthe
Hermès avait toujours su que son travail n’était pas très envié. Bien sûr, parfois, il avait pu ricaner dans son coin - en ramenant Hélène, par exemple - mais en général, c’était toujours pareil : dès qu’un idiot trouvait le moyen de se faire tuer et qu’Hermès héritait de devoir de l’accompagner, il se faisait engueuler.
« C’est fou ça, personne ne m’écoute jamais ! »
Egisthe se contenta de lancer un regard glacé à cet imbécile de dieu qui trottait tranquille derrière lui.
« Je te l’ai dit, en plus : mon cher, ne tuez pas le roi Agamemnon, cela causerait votre perte, reprit Hermès. Maintenant, voilà le résultat. Je ne te félicite pas.
- T’avais qu’à mieux faire ton boulot.
- Parce que maintenant c’est de ma faute ?
- Tout à fait. M’envoyer un rêve, ça ne sert à rien. Il fallait, je ne sais pas, m’écrire une lettre, ou me parler à haute voix dans la rue en te présentant sous ta vraie forme et pas sous celle d’un vieillard comme vous avez l’habitude de le faire, vous, les dieux. Au moins, ça aurait été très clair.
- …
- Enfin, je dis ça, hein…
- En attendant, remarqua Hermès, c’est moi qui loupe la fête de Dionysos pour t’accompagner aux Enfers.
- Je suis mort alors un peu de respect.
- Bien fait.
- Et elle était bien, cette fête ? »
Le salaud.
Un de ces quatre, n’empêche, Hermès finirait par déclarer forfait. Du début à la fin, il ne pouvait plus en douter : il s’était complètement fait arnaquer sur son boulot de dieu messager.
Pour : babydracky
Fandom - Personnages : Les chroniques de Narnia - Peter/Caspian
Le feu s’était fait plus doux et Peter pouvait suivre de loin la silhouette de Caspian qui se tissait dans la nuit. Elle tournait dans l’obscurité sans jamais vraiment y entrer. Se retournait, parfois. Le regardait.
Lui n’arrivait plus à dormir alors. Il avait les mains qui se crispaient sur ce sol dur, le vent qui le dérangeait, les bruits au loin qui lui donnaient envie de se lever et d’avancer encore, n’importe où, vers Caspian peut-être, vers rien du tout sûrement. Il y avait dans son ventre cette drôle de sensation qui revenait. Un peu gênante, l’inconstante. Dérangeante.
« À quoi tu penses ? »
Il avait surgit d’un coup, Caspian, avec ce tutoiement du soir, et Peter se releva légèrement. Il n'eut pas le temps de répondre que déjà le jeune homme murmurait, plus pour lui-même :
« Aslan ne viendra pas.
- Tu crois ? »
La main qui se dressa pour l’aider à se remettre sur pied, Peter aurait voulu ne jamais l’attraper. Ou alors la serrer plus fort. Ils se regardèrent. Se sourirent à peine.
« On ne devrait pas rester par là. Susan a le sommeil léger, elle risquerait de m’en vouloir si on la réveillait. »
Caspian haussa les épaules et s’éloigna de quelques pas, non sans vérifier que l’ancien roi de Narnia le suivait de près. Où est-ce qu’ils se trouvaient, il commençait à n’en avoir plus la moindre idée. Mais il sentait le souffle de Peter sur son dos. Et alors il avait entre les doigts plus qu’une confiance aveugle en ce qui se passerait plus tard. En Aslan, en Narnia. En tout ce qui lui restait à prouver au monde et à la mémoire de son père.
« Comment est-ce, dans ton monde ? », demanda-t-il finalement.
Peter haussa les épaules.
« Différent. »
Ils s’étaient assis plus loin et de là, ils voyaient les flammes monter, rassurantes.
« Mais différent comment ? »
Un tremblement dans son sourire. A peine perçu que déjà disparu, et Peter reprenait sa place tranquille de roi qui ne craignait rien. Il ramassa une brandille qu’il fit lentement tourner entre ses doigts.
« Je ne saurai te l’expliquer. »
Ils étaient trop proches, peut-être. Caspian aurait voulu reculer mais il y avait quelque chose dans son ventre qui l’en empêchait.
Ferme les yeux, tu sais, et il n’y aura plus rien alors qui te retiendra. Ferme les yeux, il te suffit de sentir plus fort le silence, la confiance, et du bout des lèvres tu le trouveras là.
Une seconde à peine, arrachée à la nuit. Mêlée à son souffle, mêlée au tien. Un baiser un peu indiscret, un peu trembleur. Un baiser fatigué mais plein d’espoirs qui te tiendront éveillés.
Pour : piwi_chan
Fandom - Personnages : The Big Bang Theory - Penny, Sheldon & Leonard
Quelque chose clochait.
D’accord, Penny était encore mal réveillée. Elle manquait de café et elle avait mal dormi, rêvant tantôt de monstres aux voix étrangement rauques, tantôt de meubles volants. Mais tout de même.
Quelque chose clochait très sérieusement. Son salon.
Par tous les dieux, son salon !
La première idée - des plus stupides, elle se l’accordait - avait été d’appeler la police parce qu’il n’y avait pas de doute, quelqu’un l’avait cambriolée, quelqu’un s’était sournoisement introduit chez elle, quelqu’un avait transformé son salon et elle n’avait, à ce stade, plus aucune raison d’en douter.
…
Un cambrioleur qui avait laissé un plan d’aménagement.
Penny prit une profonde inspiration. Pensa que sa vie était vraiment nulle, qu’elle sortait d’une rupture, qu’elle vendait des cheesecakes et qu’elle avait grossi parce que les hommes et les cheesecakes ne rimaient qu’à ça.
Penny observa l’ordre absolument monstrueux qui se dressait face à elle et poussa l’un des hurlements les plus terribles de tous les temps.
Leonard et Sheldon. Elle allait les réduire à un tel néant qu’ils seraient incapables de calculer, ces deux petits cons !
Pour : heera_ookami
Fandom - Personnages : Harry Potter - Blaise/Dean & Seamus
« Je refuse de comprendre. »
Seamus avait croisé les bras et était occuper à bouder du mieux qu’il pouvait.
« Et je refuse d’entendre tes explications parce que je sais que tu mens.
- Je te l’avais bien dit, susurra Blaise en se penchant un peu trop langoureusement vers le meilleur ami de l’irlandais pour que ce geste soit décent. Tes amis sont des crétins. »
Dean fit semblant de rien.
« Aller, Seam’… Ce n’est si grave, c’est juste que…
- Non. Et tu as entendu ? Il m’a insulté.
- N’importe quoi ! s’exclama aussitôt le Serpentard. Dean, je clame mon innocence : je me contente d’énoncer une des plus grandes vérités. »
Bien.
Dean avait toujours su que ce serait difficile. Son meilleur ami était presque aussi têtu que le Serpentard qui lui servait à présent officiellement de copain - du moins, officiellement dès que les Gryffondors auraient la bonté d’accepter que non, il n’avait pas élaborer sa relation avec Blaise dans l’unique but de les traumatiser.
Mais lorsqu’il vit Seamus se précipiter sur ledit Blaise, hurlant qu’il avait dix secondes pour retirer le sort qu’il lui avait jeté avant qu’il ne meurt dans d’atroces souffrances, puis encore Seamus valser de l’autre côté de la chambre commune devant un Blaise orné d’un sourire des plus candides, Dean comprit qu’il allait au devant de sérieux problèmes.
Il n’osait même pas imaginer la réaction de Ron et Harry.
Encore un joyeux Noël en retard ! J'espère que vous avez pu vous gaver de toutes les bonnes choses qu'il y avait (sans culpabiliser, parce qu'en décembre, on a le droit de prendre mille kilos, ce sera toujours la faute des fêtes).
Et une très bonne année, bien sûr.