Pour ce calendrier, j’ai décidé de présenter The Buddha Of Surburbia, d’Hanif Kureshi.
Ou plutôt, je me suis dit que c’était une bonne occasion de couiner sur ce livre, qui a été l’une des grandes révélations de ma khâgne, étant donné que je l’avais choisi comme bouquin en anglais à lire pendant les vacances pour le seul motif qu’il parlait de l’Inde, ce qui était le thème en géographie, sans me douter de la perle que je venais de dénicher.
Voici un extrait de la quatrième de couverture :
"The hero of Hanif Kureishi's début novel is a dreamy teenager, of interminate sexual preference, who is desperate to escape the drear clutches of suburban South London and taste all the forbidden fruits which the 1970's seem to offer. [...] But it is Charlie, the aspirant-rock-star son of Haroon's mistress, who really fires Karim's imagination - not to mention his loins. And it's the unlikely opportunity of a life in the theatre which enables Karim to win the sort of attention he has been craving - albeit with some rude and raucous results."
Il s’agit de l’histoire du jeune Karim, un jeune homme d’origine indienne mais qui est né en Angleterre, et qui raconte sa vie dans la banlieue défavorisée de Londres. Ce thème en soi est déjà intéressant, car il ne rêve que de la quitter afin de vivre une glorieuse carrière d’acteur.
Mais ce n’est pas tout. Ce qui donne au roman tout son sel, c’est le fait que Karim se décrive lui-même comme bisexuel, et qu’il le vive même très bien - ce qui n’est d’ailleurs pas du tout le cas de son père. En même temps, on sent aussi que sa bisexualité vient d’un questionnement perpétuel, d’une quête de soi, et c’est extrêmement bien caractérisé.
Le personnage de Charlie, qui est celui avec lequel Karim connaît ses premiers ébats érotiques, est lui aussi très bien développé. On ressent bien ses changements perpétuels, ainsi que la fascination que le narrateur lui porte.
Ledit narrateur se dédie au théâtre, puis au cinéma, et c'est cette carrière que le livre décrit, en introduisant une pléthore de personnages drôles et attachants - comme par exemple Jamila, la cousine de Karim, amusante et hardie.
Il existe aussi un téléfilm, mais je ne l'ai pas vu, même s'il est sur ma liste. En voici la preview :
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Il m'intéresse d'autant plus que c'est David Bowie, cité dans le roman, qui en a fait la soundtrack.
Bref, foncez sur ce roman, je vous le recommande chaleureusement.