Sep 05, 2005 16:02
Bienvenue dans mon monde
Ou le démon m'offre des roses,
Ou le diable me fait à manger
Avec des morceaux de misères et de rêves brisés.
Les nouvelles parcourent ce terrain sinistre à une vitesse incroyable, comme une lumière transperce la pièce le matin, les nouvelles vont d'oreille à oreille, pour qui veut bien les écouter. Et à chaque oreille, la bouche s'ouvre et l'histoire devient de plus en plus confuse, sans début précis ni fin exact, et à chaque bouche, la langue devient plus malicieuse, plus fertile dans son imagination.
Et l'histoire se propage, les nouvelles s'infiltrent dans le cerveau de chacun et de chacune et la vérité reste caché, enfouillis au fond d'une caverne de l'acte précise, et c'est le diable qui le garde pour lui, et lèche ses lèvres quand il y pense.
Hier soir il faisait chaud, chaud comme si on avait mis feu à la boite de nuit, cette boite ou tout le monde ne sait pas exactement ce qu'il fait, ou les regards déshabille les corps, ou les mots sont délicieux et mortels. Cette boite ou je pensais me tenir debout sur mes deux pieds, et finalement je me suis lassée, et mon sourrire ne s'est plus peint sur mon visage, car vraisemblablement, je n'ai plus envie de sourrire à ceux qui me crachent dans mon dos. Tu vois?
Et la journée est belle et pleine de bonnes nouvelles. Tandis que je reste plantée devant un ordi à mon travail, mon imagination s'échappe par les fenêtres pour penser à tout ce que je veux dans le futur, et à rien que je n'aurai effacé dans le passé. Sauf un peu de toi. Je t'aurai éffacé, ne serait ce qu'un tout petit peu.
Mais je te laisse la chance, même que je ne serai pas prête maintenant, mais je te laisse la chance de prendre le stylo de ta vie et de l'introduire sur ma page une autre fois. Mais attention. Cette page, tu l'as sali plus qu'une fois; avant sa blancheur rayonnait du haut des montagnes, maintenant elle est pâle et rude, sans vouloir l'être, elle te méfie avec chaque goute de sang dans son corps, elle se tient loin de toi car tu l'as meurtri, car tu l'as fait comprendre que tu étais autre que tu ne semblait. Car mêmes les démons portent des ailes. Donc attention.
Et si c'était pour finalement l'avoir, pour le mettre sur ton mur de collection, pour le regarder et te dire, ouais finalement je l'ai, apres trois longues années, inutile de me faire perdre mon temps. mais jespere que ce n'était pas pour cela et que tu as plus de tete que ca et que jai mis de la confiance dans une personne de juste esprit. nest ce pas.
Nest ce pas?
Monsieur, je ne parle pas de toi...