Tout ce que je n'ai pas dit en janvier (2012)

Jan 28, 2012 14:07



TOUT CE QUE JE N'AI PAS DIT EN JANVIER
- 2012 VERSION -



















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Certaines des photos sont issues d'une vidéo récapitulative (pourrie) sur le tarot que j'ai faite plus pour le plaisir d'en réaliser l'introduction que pour côtoyer une fois de plus mon incapacité à aligner trois mots sans bégailler ou adresser un doigt d'honneur à la caméra. En attendant, les voisins d'en face doivent probablement se bidonner comme jamais à me voir souffrir de la sorte, pas sûre que j'aurai le courage de réitérer l'expérience de si tôt et leur offrir cette immense partie de plaisir en un si court laps de temps. A suivre?

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  • TV SHOWS



A ma plus grande surprise,j'ai beaucoup aimé les deux premières saisons de Misfits. J'étais pourtant fort dubitative sur le sujet puisque j'avais lu plus de blogs que j'estimais moyennement en parler positivement que ceux que je suis presque religieusement et aveuglément,et c'est sans doute parce que je n'ai pas entendu les mots magiques qui m'auraient fait bondir dessus plus tôt.

Si je devais effectivement vous parler du premier aspect qui m'a séduite dans Misfits (après sa judicieuse appellation,bien sûr) c'est le fait qu'elle soit anglaise. Que vous regardiez vos divertissements en version française c'est déjà dommage,mais dans ce cas-ci ce choix relèverait du crime absolu.

Vous n'entendriez pas cet accent incroyable qui caractérise l'angleterre profonde et qui rendrait à mes yeux n'importe quel trou du cul digne d'intérêt, et vous ne seriez pas familiarisés avec mes insultes préférées que l'on entend à répercussions pendant tous les épisodes qui ne sont autre que "TWAT" (chatte) et "CHAV" (appellation désignant la racaille blanche) que j'utilise à volonté pour insulter mon entourage discrètement lorsque des grosses vaches enfarinées se foutent de ma poire dans les transports en commun.

La seconde raison qui est plus qu'appréciable dans Misfits est le fait que le super pouvoir qu'ils vont acquérir est en rapport direct avec leurs traits de caractères dominants. Le sujet a donc engendré moults discussions et listes à gogo sur les pouvoirs les plus convoités de manière générale, et ceux dont on hériterait en fonction de notre personnalité.

Il ne m'a pas fallu plus de deux minutes de réflexion pour tirer la conclusion que je serais définitivement dans la catégorie des SHAPESHIFTERS étant donné ma paranoïa pour la dégradation progressive de mon corps et mon insatisfaction corporelle qui rend n'importe quel inconnu(e) plus charmant que je ne pourrai jamais l'être.

Je prends donc le pouvoir Photoshop,merci beaucoup.
What about you?

image You can watch this video on www.livejournal.com



Les dernières raisons qui font de Misfits une série recommandable seraient probablement le fait que celle-ci possède une intrigue suffisamment bonne pour divertir son public alors qu'elle reste constamment dans le même environnement ce qui aurait peut-être eu tendance à lasser l'audience, et qui laisse suspecter un budget restreint.

Enfin, le personnage de Nathan est probablement le nouveau héros de chaque spectateur,et je pense qu'il m'a encore d'avantage plu lorsque j'ai compris que sa dégaine et son humour ressemblaient sans le moindre doute à l'un de mes grands favoris :
Ash Stymest.



D'après les conseils de Sebichon, j'attends avec impatience mon colis de la première saison de Reaper.
Il y a Satan dans le slogan, des parents lui ont vendu l'âme de leur progéniture lorsqu'il atteindrait 21 ans, l'épisode pilote a été concocté par Kevin Smith, et le personnage de droite semble être la personne la mieux fringuée que j'ai vu à l'écran depuis un bout de temps (chacun ses critères.)

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  • BOOKS


  

Est-ce que je vous ai déjà dit que Laura Kasischke était brillante?
Juste avant de lire "La couronne verte", j'ai quand même eu l'occasion de découvrir un roman de sa part que je n'ai pas du tout aimé "En un monde parfait", et j'en étais presque heureuse,de me rendre compte que cette femme était bien humaine.

J'ai pris "La couronne verte" parce que je suis bien décidée à lire tout ce qu'elle a pu écrire ( son recueil de poèmes n'étant pas dipsonible en français,je me demande d'ailleurs si j'aurai la capacité de l'apprécier dans une langue qui n'est pas la mienne), mais aussi parce que la quatrième de couverture m'a fait penser en tous points au film "The ruins" que j'avais énormément aimé à l'époque :



Dans les fascinations que l'on ne s'explique pas, j'ai un amour pour tout ce qui concerne l'esthétique, l'histoire et la culture maya. Alors quand on me la combine avec une bonne dose de mystère et de climat occulte, je suis une personne absolument ravie.

"La couronne verte" parle en effet de trois jeunes filles qui se rendent à Cancun sous les regards inquiets de leurs parents afin de s'offrir des vacances dignes d'un excellent spring break. Entre les balades sur la plage et l'alcool à foison,elles décident d'aller visiter un temple qui s'y trouve "à proximité" connu pour son passé chargé en activités sacrificielles.

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"La couronne verte" n'est définitivement pas le roman qui a inspiré l'adaptation cinématographique de "The ruins",mais l'histoire n'en est pas moins épouvantable. On retrouve ce qui semble être les grand amours de l'auteur : la mise en péril de l'innocence féminine,le pouvoir de suggestion qui frôle souvent l'abstraction plutôt que la description pure, et l'approche aérienne de l'histoire et de sa conclusion qui lui est propre.

Je le recommande donc chaleureusement, un roman d'ailleurs presque trop court.


 

C'est en me baladant dans des allées remplies de bandes dessinées que je suis tombée sur Courtney Crumrin.
Je n'ai jamais été une grande fan de bande dessinée. Je suis particulièrement difficile sur le sujet, trouvant difficilement mon compte entre des dessins que je déteste souvent parce qu'ils manquent d'âme à mes yeux,et que j'ai un dégoût pour l'art numérique grandissant dans ce domaine qui rendent les pages impersonnelles et sans aucun intérêt.
C'est sans doute pour ça que Courtney Crumrin a attiré mon attention, avec son style monochrome et son dessin qui ferait presque penser à du manga grand format.

L'univers gothique/fantastique a bien sûr attiré mon attention derechef, entre les thrillers ringards et les histoires politiques surnaturelles à dormir debout qui font rage dans le milieu,j'étais vite conquise. Je mets tout mes espoirs dans cette série dont j'attends le tome 1 qui semble avoir disparu des stocks des magasins en priant pour que ce ne soit pas décevant!





Et puis, j'ai envie de me ressourcer avec DOOMBOY de l'extraordinaire Tony Sandoval (merci encore, Fanny!) qui parle d'un garçon qui noie sa peine pour sa petite amie défunte en lui communiquant divers accords musicaux. J'avais tellement aimé le parallèle organique et aquatique avec la musique de la BD Nocturno que je me replongerais avec plaisir dans cet autre sujet qui semble bien similaire, et qui me ferait oublier par la même occasion tous les horribles dessins qui m'ont brouillé le regard cette semaine.

  • MOVIES



J'ai beaucoup aimé The Silent House (la casa muda),même si objectivement le film n'est pas extraordinaire.
La particularité de ce film d'horreur espagnol est le fait qu'il a soit-disant été tourné en un seul long plan séquence,et ce qui a constitué d'ailleurs l'argument majeur à mon désir de le voir. Un plan séquence est donc la restitution d'un plan tel quel, qui n'a pas subi de montage,coupure,plan de coupe...il peut durer 10 secondes ou encore plus d'une heure comme c'est le cas ici.

Je suis un peu sceptique sur ce premier point,puisqu'il y a plusieurs manières de tricher avec cette technique : lorsqu'on passe par exemple dans une zone de noir total qui permet de faire une pause ou un raccord,et il y en a eu plusieurs dans ce cas-ci.
Il s'agirait donc de plans séquences d'une vingtaine de minutes au lieu d'une bonne heure,et même si c'est le cas, la performance reste à mes yeux magistrale puisqu'il est hors de question de vous planter,et que le concept nécessite un entraînement et un enchaînement fameux pour obtenir un bon résultat et c'est un travail que j'admire et que je respecte.

Il suffit du fou rire d'un acteur, du caméraman qui trébuche, d'un technicien qui pète et il faut tout recommencer.
La préparation d'un projet d'un tel risque me force donc à l'indulgence et au respect.

On sent de temps en temps que l'actrice doit broder et sérieusement improviser avec des zones d'exploration qui rappellent le vagabondage dans un jeu vidéo, mais les ruses et astuces auxquels ils font appel pour garder le public en haleine et divertir le spectateur dans un contexte qui pourrait vite s'avérer barbant me donne envie d'applaudir de toutes mes mains!

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J'ai également beaucoup aimé "Garage Days" devant lequel je suis passée à de nombreuses reprises mais que je n'ai jamais emporté chez moi à cause de son synopsys à la con et de sa jaquette dégueulasse. Garage Days est une sorte d'épisode géant d' "Hartley coeur à vif" en plus coloré,un sous "Empire records" mais qui vaut quand même son pesant d'or en figurants bien fringués, en morceaux fabuleux, un univers des années 90 que je chérirai jusqu'à ma mort et que je ne retrouverai jamais. C'est bien filmé,c'est drôle, c'est original :

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Sinon,j'ai très envie de voir "Take me home tonight" qui me donne l'impresion d'être un revival des meilleurs films de John Hughes avec une louche de Judd Apatow : fin des 80's (meilleur climat cinématographique), une vidéothèque, réflexions existentielles et Theresa Palmer qui m'a tout l'air d'une sosie de Kristen Stewart en blonde et ça ce n'est pas du tout négligeable :



Theresa Palmer



Kristen Stewart



Et le retour (merci Seigneur) de l'élément gothique qui vous rend aisément un film passable en film parfait.

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  • CLOTHING
DROP DEAD


  

Oui,je m'habille de préférence avec des vêtements de garçon.

NIKKILIPSTICK





  • MUSIC



Kriss ayant reçu le dernier album de Korn pour son anniversaire,j'en ai profité pour regarder le dvd avec des yeux comme des soucoupes. Le groupe avait décidé de s'offrir un petit plaisir en créant un énorme crop circle à leur effigie dans lequel ils allaient jouer une bonne série de leurs morceaux. J'ai donc appris ce cette manière que si vous avez un champ en votre possession vous pouvez contacter le site suivant:

www.circlemakers.org

...et ils seront ravis de vous créer des cercles parfaits pour votre plus grand plaisir.
Je crois que j'ai enfin trouvé ma vocation.

Je regrette un petit peu qu'aucun public n'ait pu bénéficier de cette occasion en or,si j'avais entendu qu'un live se déroulait dans des circonstances aussi extraordinaires à proximité de chez moi, je suis sûre que j'aurais tout fait pour m'offrir un souvenir pareil.

Je n'ai pas vu Korn de toute mon adolescence,et voilà qu'ils passent deux fois en l'espace d'un an dans ma petite ville.
Je ne l'avoue qu'à moitié,mais je crois que je dépenserais à chaque fois le prix fort s'ils décidaient de passer chaque année et qu'ils faisaient de la soupe inécoutable. Un oeil sur l'interview Jonathan Davis qui gémit la perte de Head et sa gentillesse naturelle suffisent à me rendre de nouveau toute amoureuse.

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Sinon j'ai eu l'opportunité de voir deux concerts qui m'ont beaucoup plu,mais qui variaient tellement par leur public que c'en était suprenant, je me permets de vous faire donc un parallèle avec l'oeuvre de Dan Witz et ses peintures hyper-réalistes impressionantes, qui en exploitant le milieu culturel fera un parfait illustrateur de mes propos.

Le premier était Gronibard, du grind porn.
On était probalement une septantaine dans une salle qui pouvait contenir maximum 50 personnes.
Des personnes crowdsurfaient sur trois mètres et menaçaient à tout moment de s'échouer dans le bar.
J'ai croisé Seb dans des sens contraires un milliard de fois,et on est sorti à la moitié en rampant comme si on s'était jeté dans une piscine.

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Et ça ressemblait un peu à ça :



Et puis,j'ai vu Asking Alexandria.Du metalcore britannique.
Entre le violent dancing qui prend la moitié du périmètre de la salle et les demoiselles qui ont toutes une coupe asymétrique,je n'échangerais pour rien au monde ce sentiment de satisfaction de m'écraser sur d'autres filles inconnues qui éclatent de rire brièvement avec moi d'être dans la même "galère".

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Avant-hier c'était un peu comme ça :



J'ai encore mal au dos.

hey mais on s'en tape le coquillard !, the kristen stewart madness strikes agai, books are the cure, music is the cure, cinema is the cure, pot pourri

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