« Qui aime bien châtie bien » •• Chapitre 9

Mar 06, 2012 00:34




Rating : PG
Personnages : Arashi et plus particulièrement Aiba & Nino


Chapitre 9 :
Qu'est ce que vous faîtes ?

Aiba : et si on essayait ?
Nino : Qu'est ce que...

Il s'arrêta net. Que venait-il d'entendre ? Aiba montrait-il la bonne ligne de la lettre ? Nino fit des gros yeux alors que l'idiot éternel montrait un énorme sourire digne de lui. Il savait très bien qu'il n'y avait aucune moquerie dans ce dernier mais alors voulait-il vraiment essayer ça ? Nino leva son bras, baissa les feuilles de papier devant lui grâce à sa main gauche et se mit à regarder intensément les yeux du jeune homme en face de lui.

Nino : vraiment ? Tu le veux vraiment ?

Aiba inclina sa tête rapidement, le sourire encore permanent. Nino n'en revenait pas. Il sentait qu'il aurait encore du mal à le croire. Mais il savait aussi qu'il serait peut être maladroit de lui redemander si il voulait vraiment essayer. Alors il se contenta de sourire légèrement, pas encore sûr. Après tout il verrait bien. Les évènements futurs lui donneront les réponses qu'il attend et qui l'inquiètent. Nino, qui n'était pas très à l'aise depuis quelques minutes, essaya tant bien que mal de changer la situation. C'est donc en prenant un sourire en coin qu'il reprit la parole.

Nino : quand je pense que tu m'as menti...C'est pas bien ça, monsieur Aiba Masaki...

Aiba tenta de reprendre son visage angélique de tout à l'heure pour être innocent. Mais c'est un fait quand Nino lui avait demandé, il y a quelques heures, si il avait vu des lettres, il avait dit que non. En fait il n'était pas encore prêt à dire oui. Pas avant que Nino lui ai expliqué ce qu'il s'était passé la veille. L'attitude qu'aurait eu Nino avec lui, aurait été déterminante, et puis, en l'écoutant expliquer tout ce qui avait eu lieu, il était clair qu'il fallait qu'il prenne cette décision. Aiba devait faire ça, c'était logique. Le garçon au sourire éternel, passa sa main sur sa nuque et formula un « gomen, gomen », gêné. Les deux hommes se regardaient avec beaucoup de tendresse à cet instant, le temps s'était arrêté, rien que pour eux. Pourtant un téléphone se mit à sonner.

♫ Itsumo sou yo. Tsuneru to kimi wa, watashi no daijina mono wo kakusu desho ♫

Le portable d'Aiba une nouvelle fois. Nino sourit de plus belle en entendant qu'il s'agissait de sa chanson, Niji. Il se souvenait de la conversation qu'il avait eu avec Masaki dans le taxi. Il changeait de sonnerie selon sa philosophie du moment et là, avec ces paroles : « C'est toujours pareil. Quand les choses deviennent compliquées, tu caches ces choses qui sont importantes pour moi. » Nino était perplexe. Mais Aiba, lui, pendant que le taquin réfléchissait à la signification de la sonnerie, répondit à son téléphone.

Aiba : Allo ?
Jun : Allo Aiba ! Ça va toujours depuis tout à l'heure ?
Aiba : Ouais toujours !
Jun : en fait étant donné qu'on n'a pas d'émission aujourd'hui, je me suis dis que ça serait sympa si on faisait une petite fête chez moi !
Aiba : Vraiment ?
Jun : oui mais bon...vous avez intérêt à tout ranger après, hein ?? lança t-il assez fort comme si il faisait des menaces à Aiba mais également à toutes les personnes à côté de lui.
Aiba : Maiiis oui !
Jun : j'espère...et ah ! tu es toujours avec Nino là ?
Aiba : oui !!
Jun : ah dans ce cas, tu vas pouvoir lui dire pour la fête, j'aurai pas à l'appeler. C'est pratique au moins. Donc vous venez dans pas longtemps ? Ohno est arrivé il y a peu et Sho arrivera plus tard.
Aiba : d'accord on arrive !
Jun : ok bye !

Et il raccrocha. Aiba se tourna vers le taquin, qui lui avait l'air plongé dans ses pensées.

Aiba : C'était Jun ! Il fait une fête chez lui et il nous invite. Donc on doit y aller maintenant.

L'idiot éternel semblait très enthousiaste, cette fête le réjouissait à vrai dire. Il avait la sensation que ça faisait longtemps qu'il ne s'était pas amusé. Il faut dire que pendant un moment il souffrait de n'être pas assez aimé et puis juste après il avait eu une période où il existait une certaine « tension » entre Nino et lui alors il n'avait pas réussi à profiter de chaque soirée ou émission qu'il y avait. Même la veille, il avait passé son temps à boire à cause du taquin et n'avait, de ce fait, pas réellement profiter de la soirée avec ses amis. Mais désormais tout était différent, il le sentait. Un poids venait de disparaître en lui. Tout s'arrangeait avec Nino, tout s'arrangerait forcément vu qu'il veut essayer ce que le taquin a inscrit sur sa lettre. Il savait que grâce à ça, tout serait parfait. Aiba vraiment heureux, ne pouvait retenir son enthousiasme, il sautait presque sur place. Nino quant à lui, se résigna. Il n'arrivait décidément pas à voir la vraie signification de cette sonnerie et puis en voyant son ami radieux, il se disait que ce n'était pas important, pas plus que ce magnifique sourire dans tous les cas. Les battements de son coeur accéléraient au fur et à mesure. Le sourire et l'enthousiasme d'Aiba l'avaient manqué ces derniers temps.

Nino : Bon on y va ? Ou tu continues de sauter sur place pendant encore longtemps ? Énonça le taquin le sourire en coin.
Aiba : On y va ! On y va ! Dit-il en...sautant sur place.

L'idiot éternel prit ses affaires, Nino aussi et ils quittèrent la loge. Ils empruntèrent le chemin du retour et passèrent plusieurs fois devant des employés qui s'affairaient à ranger les matériaux qu'ils avaient sorti, désormais pour rien, pour l'émission. Les travailleurs, en voyant les deux jeunes, ne pouvaient s'empêcher de s'excuser. Alors qu'entre eux et les deux membres d'Arashi, c'était sans doute eux qui avaient le plus souffert du bon vouloir de la chaîne. C'est donc assez gêné que les deux membres d'Arashi leur répondaient par des « ce n'est rien ». Une fois sortis du bâtiment, ils se dirigèrent rapidement en direction de la voiture d'Aiba et montèrent aussitôt dedans. L'idiot éternel était d'une excellente humeur et arborait un magnifique sourire alors qu'il tournait la clé pour démarrer la voiture. Nino, lui, souriait légèrement en le voyant ainsi mais il ne pouvait pas arrêter de penser à la sonnerie de tout à l'heure. Y avait-il vraiment un message derrière elle ? Il fallait qu'il le sache. Mais hélas il n'arrivait pas à le demander, Aiba était trop heureux à cet instant pour qu'il gâche tout avec ses questions et ses craintes. Il se résolu donc à attendre, c'était la meilleure chose selon lui. Les deux jeunes hommes reprirent donc leur conversation de tout à l'heure. Ils parlaient de choses et d'autres tout en souriant ensemble. Leur amitié était retrouvée, tout était parfait. Après de longues minutes ils arrivèrent enfin chez Jun. Aiba tout sautillant sonna et Nino s'avança à côté de lui. Le propriétaire de l'appartement ouvrit la porte et fut ravi de voir Aiba en pleine forme. Il les invita à entrer et informa les deux arrivants que Sho n'était toujours pas là. Ils étaient donc quatre pour le moment. Ohno fit un léger signe de la main ainsi qu'un léger sourire aux deux et Jun demanda presque aussitôt si Aiba et Nino désiraient boire quelque chose et sans attendre leur réponse, posa tout ce dont il disposait sur le bar de sa cuisine. Les deux protagonistes choisirent chacun leur tour et prirent leurs verres respectifs. Aiba tout sourire, s'installa sur le canapé à côté d'Ohno. Mais il ne le fit pas normalement, il n'arrêtait pas de bouger sans arrêt. Ses jambes, ses bras, rien ne restait en place.

Ohno : ben dis donc, tu m'as l'air en excellente forme toi !
Aiba : Ouiii !!
Jun : attention au canapé avec ton verre !! Menaça t-il.
Nino : Tu ferais mieux de t'assoir normalement et de ne plus bouger...
Aiba : Nino...tu veux pas t'assoir ? Demanda le jeune homme au sourire éternel en tapotant légèrement la place à côté de lui.

Le taquin venait d'être stoppé dans son élan. Et c'est en rougissant légèrement qu'il s'approcha doucement du canapé. Jun les rejoint et ils commencèrent à bavarder de tout et de rien. À plusieurs reprises, on pouvait voir Aiba et Nino se regarder avec beaucoup de complicité. Cela faisait longtemps que les deux jeunes ne s'étaient pas regardés de cette manière. Jun et Ohno qui le remarquèrent, en était profondément touchés. Soudain la porte se fit entendre, le dernier membre venait d'arriver. Sho avait ramené avec lui pleins de choses à manger. Et heureusement car Jun n'avait pas grand chose chez lui. L'homme qui avait pensé à tout entra un peu plus dans l'appartement et fut surpris de voir Aiba aussi heureux et sautillant. D'ailleurs ce dernier se leva du canapé pour accueillir son ami.

Aiba : Sho !! lança t-il enthousiaste
Sho : Tu m'as l'air en pleine forme, qu'est ce qui s'est passé de beau aujourd'hui pour que tu sois dans un état pareil ?
Aiba : Aujourd'hui ? Rien de particulier. Mais la vie est belle tu ne trouves pas ?
Sho : euh...oui si tu le dis. Ah et j'y pense tu es bien rentré du coup hier ?
Aiba : hier ?
Nino : oui je l'ai ramené et tout c'est très bien passé. N'est ce pas Aiba ?
Aiba : oui ! Affirma le jeune homme.

A ces propos, le taquin rougit légèrement mais se reprit presque aussitôt en voyant Sho qui le regardait. Ce dernier était ravi que tout se soit bien passé. Il savait que les taquineries de Nino n'aidaient pas du tout l'idiot éternel, il savait aussi qu'elles étaient l'une des causes du mal-être du Baka. Mais de savoir qu'il avait fait un effort pendant un soir le rassurait et le rendait vraiment heureux. C'est donc avec un sourire et un regard reconnaissant que Sho s'adressait à Nino. Le taquin inclina légèrement sa tête. Ainsi la soirée s'annonçait parfaite. Après tout il n'existait désormais plus aucune tension. Aiba et Nino se regardaient et se parlaient normalement et c'était pareil pour le taquin et Sho. Le groupe était plus soudé que jamais et c'est dans une très bonne ambiance que la fête improvisée commença. Sho voulait parler du travail avec Jun mais ils furent tous les deux repris par les trois autres qui n'avaient pas du tout envie de parler de boulot cette après-midi. Oui car c'était détente avant tout. Alors ils parleraient mais pas de travail. Aiba se porta volontaire pour donner des idées de jeux et fut suivis par les quatre autres. C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent à faire un Karaoké, à jouer aux cartes, à danser, à jouer aux mimes et pour finir à cache-cache. Et même si on entendait parfois des « mais Aiba on va quand même pas jouer à ça ?! » les quatre membres participaient malgré tout à chaque jeu que l'idiot éternel proposait. Après tout, il était le meilleur pour mettre de l'ambiance et puis ce genre de jeux est réputé pour faire une soirée réussie. Grâce à eux, les fou-rires sont inévitables et ce n'est pas Arashi qui dira le contraire. Non. En effet les cinq membres ne peuvent plus s'arrêter de rire. Ce moment d'hilarité certaine dura pendant quelques heures. Quand ils arrivaient enfin à reprendre leur sérieux, ça ne durait pas car un membre disait ou faisait un acte qui les replongeait dans l'hilarité. Et puis quelque part, aucun d'eux n'avait envie de redevenir sérieux. Ça faisait trop longtemps qu'ils n'avaient pas rigolé comme ça.

Aiba : Ah ? Je sais ce qu'il nous faut ! Lança t-il d'un seul coup
Jun-Nino-Ohno-Sho : il nous faut quoi ?
Aiba : Des sodas au citron !
Nino : hein ?

Les quatre autres membres fixèrent Aiba un long moment. Ce dernier venait d'avoir une envie de sodas au citron et souhaitait que ses amis en prennent également. Mais eux, s'attendaient tellement à une autre révélation qu'ils restèrent bloqués pendant quelque minute. L'idiot éternel, pourtant, était bien déterminé à avoir ces sodas, il se leva rapidement du canapé et marcha en direction de l'entrée.

Aiba : je vais aller en chercher ! Je me dépêche !
Nino : je viens avec toi ! énonça le taquin assez sérieusement
Aiba : ah ?

L'idiot éternel sourit à la proposition du taquin. Sho en fit de même, content de voir une nouvelle fois le « Nino gentil avec Aiba ». Le fan des jeux vidéos se leva du canapé et se posta à côté d'Aiba doucement. Puis les deux jeunes hommes partirent de l'appartement promettant de ne pas être long. Une fois sortis, Aiba prit un grand bol d'air, heureux de la soirée. Mais avant de sortir totalement de l'appartement, ils prirent tous les deux leur manteaux, écharpes, bonnets pour se camoufler dans la rue. Après tout, il était certes tard mais ce n'était pas le moment de se montrer à visage découvert à tous les futurs passants probables. Aiba mit son écharpe autour de son cou et la remonta jusqu'à ses oreilles. Par contre il la positionna de façon à ce que sa bouche soit découverte. Après tout il n'avait pas envie que le tissu l'empêche d'être entendu par son ami. Le taquin, lui, disposait d'un bonnet ainsi que de lunettes qu'il mit rapidement. Il enfonça profondément le tissu sur sa tête pour qu'on ne voit aucun de ses cheveux. Ainsi ils étaient donc tous les deux prêts pour se balader dans la rue. Ils sortirent donc enfin de l'appartement de Jun et Aiba se mit en quête d'un endroit où il pourrait acheter du soda au citron. Nino pendant ce temps replongea dans ses pensées mais cette fois-ci il ne se découragerait pas, il devait le savoir. Il voulait des réponses à ses questions. C'est donc assez sérieusement que le taquin prit la parole.

Nino : dis...
Aiba : Hum ?
Nino : ta sonnerie...
Aiba : Ah oui je l'ai changé ! Tu as remarqué ?
Nino : Oui...Pourquoi ?
Aiba : Pourquoi quoi ? Continua t-il en souriant
Nino : Pourquoi tu l'as changé ?
Aiba : Ah...hum bien...commença t-il en levant les yeux au ciel comme si il réfléchissait j'aime bien cette musique ! Elle est très belle !
Nino : c'est la seule raison ? Énonça t-il assez perplexe.
Aiba : hum bien...
Nino : quand l'as-tu changé ?
Aiba : ce matin, quand tu dormais sur mon bureau...juste après que j'ai lu tes lettres en fait...continua le jeune homme en se frottant la tête, gêné.
Nino : c'est ce que tu ressentais à ce moment là ?
Aiba : oui...
Nino : je vois...donc il y avait vraiment une signification dans la sonnerie alors...énonça t-il en souriant tendrement
Aiba : oui mais je ne pensais pas qu'on m'appellerai aussi rapidement affirma le jeune homme en riant nerveusement.
Nino : d'ailleurs je voulais aussi savoir...
Aiba : oui ?
Nino : à propos de la conversation de ce matin, tu veux vraiment...essayer ?

Aiba s'arrêta de marcher et fixa le visage sérieux du taquin. Puis, doucement, il se saisit de la main de ce dernier en lui souriant tendrement.

Aiba : oui ! Affirma t-il en rougissant légèrement

Soudain le temps s'arrêta pour ces deux jeunes hommes. Nino n'arrêtait pas de regarder sa main prise par celle de l'homme qu'il aime depuis si longtemps maintenant. Etait-il en train de rêver ? Il voulait se pincer les joues pour le vérifier mais il n'arrivait pas à bouger. Il était tellement bien, il se sentait tellement bien, il ne voulait pas que ça s'arrête. La main de l'être aimé était très douce aussi parfaite qu'il la décrivait dans ses rêves. Il avait souvent imaginé prendre sa main mais ce qu'il ressentait actuellement était une sensation beaucoup plus puissante que ses rêves. Cette étreinte manuelle surpassait tout. Devenant de plus en plus gourmand, Nino se surprit à serrer de temps à autres ses doigts pour mieux sentir la main d'Aiba. Ce dernier n'était pas du tout dégoûté par ce qu'il se passait. Pourtant c'était la main de son ami mais pour une raison inconnue il se sentait également très bien actuellement. Il souriait à chaque fois que la main du taquin resserrait l'étreinte. Encore tous les deux stoppés en pleine rue, l'idiot éternel se posta en face de Nino et se mit à le regarder fixement. Ce dernier encore sous l'effet de l'étreinte manuelle en fit de même. Il devenait de plus en plus hypnotisé par tout ce qu'il se passait. Ainsi ses yeux ne désiraient regarder qu'une seule chose : la personne aimée. Aiba s'avança doucement vers le taquin et avec sa deuxième main, il lui caressa la joue doucement. En effectuant ses gestes il gardait son sourire digne de lui ce qui provoquait de violents battements au coeur de Nino. Il se surprit à fermer les yeux face à cette caresse tendre et délicate que lui offrait Aiba. Mais il ne les gardait que peu de temps clos de peur que tout cela disparaisse en les fermant trop longtemps. Il ne voulait pas que ça soit un rêve, non ça serait trop injuste. Il ne voulait pas non plus qu'Aiba s'arrête. Pourtant ce dernier stoppa sa main sur la joue de Nino et continua de le regarder fixement. Le taquin se demandait bien à quoi pouvait penser l'être aimé. Il tentait de lire dans les yeux du Baka et n'observa aucune larme, aucun dégoût, aucun problème en fait. Cette simplicité gênait Nino, surtout qu'il savait que le jeune homme en face de lui pouvait très bien cacher son désespoir. C'est donc inquiet que le taquin tenta de prendre la parole mais au moment où il le voulu, Aiba serra assez fortement la main du taquin et rapprocha son visage de ce dernier. Nino rougissait de plus en plus, leurs lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres, leur souffle respectif feraient bientôt connaissance. Nino resta tétanisé alors que l'appel des lèvres d'Aiba se faisait de plus en plus présent. Le moment tant attendu arriva, le jeune homme au sourire éternel embrassa avec beaucoup de douceur le taquin. Dès cette ultime baisé, Nino reprit possession de son corps et posa sa deuxième main sur le visage d'Aiba pour accompagné ses lèvres de tout son amour. Sa passion qu'il gardait en lui pendant toutes ces années se montrait enfin, si bien qu'il ne pouvait plus s'arrêter. Aiba, quant à lui, avait eu peur au début mais au moment où leur lèvres se touchèrent ses angoisses le quittèrent. Il ne regrettait pas son choix. Cette douceur, cet amour, le comblaient au plus profond de lui. Dans toutes les lettres qu'il avait lu, Aiba avait été marqué par un passage en particulier, c'était cette ligne qu'il avait montré à Nino.

« je ne pourrai jamais sortir avec Aiba Masaki. Pourtant j'ai tant d'amour à lui donner ce n'est pas juste. Je ne demande pas grand chose, juste lui tenir la main un bref instant et même ça, le monde ne m'y autorise pas...»

En le montrant à Nino, Aiba avait insisté sur la première phrase, signe qu'il voulait essayer justement de sortir avec lui. Il avait ce soir décidé de lui tenir la main comme indiqué mais il avait également eu envie de l'embrasser. Il était le premier étonné mais il faut croire que son corps le voulait aussi puisque les deux jeunes hommes ne s'arrêtaient plus. Leurs lèvres se parlaient, se rencontraient et finalement s'enlaçaient avec beaucoup de passion. Ils gardaient également leur étreinte manuelle qu'ils renforçaient à chaque seconde. Tout était parfait à cet instant, le monde entier n'existait plus. Deux hommes venaient de se trouver. Mais la réalité était tout autre. Un bruit sourd se fit entendre, un téléphone touchant le sol. Ce bruit fit sursauter les deux jeunes hommes qui s'écartèrent l'un de l'autre instinctivement. Encore sous les effets de leur passion, ils n'étaient pas encore réellement maîtres de leur corps. Ils paraissaient endormis. Pourtant ils se tournèrent tous les deux vers l'endroit d'où le bruit venait et remarquèrent avec stupeur qu'il s'agissait de Sho. Ce dernier choqué par tout ce qu'il se passait sous ses yeux l'avait fait tomber. Nino et Aiba ne savaient pas quoi faire et Sho s'avança doucement vers eux abasourdi.

Sho : Mais...qu'est ce que vous faîtes ?

matsumoto jun, ninomiya kazunari, sakurai sho, aiba masaki, satoshi ohno, arashi, fanfic, aimiya

Previous post Next post
Up