Drabble Saint-Seiya - Evolution
Titre : Evolution
auteur : Lilou Black
Genre : Général avec du n'importe nawak
Fandom : Saint-Seiya
Personnages : Shaka, mentions de Saga en Grand Pope et de Deathmask
Rating : G
Disclaimer : L'univers de Saint-Seiya est la propriété de Masami Kurumada et il est fait allusion à Bilbo le Hobbit, œuvre appartenant à la famille de J.R.R. Tolkien
Note : Ce texte est dédié à petite_dilly.
Shaka de la Vierge était un de ceux dont le grand Pope était le plus fier. Docile, obéissant, il ne disait jamais un mot plus haut que l’autre et, avoir appris à un âge précoce qu’il était « l’Homme le plus proche de Dieu » le confortait dans la certitude que tout ce qu’il faisait était bien. La moindre de ses actions était empreinte de Vacuité tout en étant guidée par le Bouddha lui-même. De fait, Saga pouvait plus ou moins faire du garçon ce qu’il voulait… dans une moindre mesure tout du moins, n’allez pas imaginer des trucs tordus.
Pourtant, il changea quasiment du jour au lendemain. Il devint froid, distant et se crut au-dessus du lot. Personne ne comprit vraiment ce qui s’était passé et tirer les vers du nez de Shaka ne servait à rien. Il avait toujours été discret et depuis cette mystérieuse évolution dans son caractère, il accueillait la moindre question d’un haussement d’épaule et d’une moue dédaigneuse. Ce fut Deathmask du Cancer qui en fit les frais en premier. L’Italien étant observateur, il mit comme d’habitude les pieds dans le plat.
« Hé, Shaka, t’as des cernes, j’suis sûr que si t’ouvrais les yeux, y seraient bien rouges, t’a trop regardé Bouddha en face ou quoi ?
- Tsssss »
Aussi étonnant que cela puisse paraître, le jeune gardien du Quatrième Temple resta coi devant l’expression méprisante de son voisin du dessus (bon, entre eux deux, il y avait Aiolia, mais Aiolia ne comptait pas : frère d’un traître à Athéna, tout ça).
Le Grand Pope fit son parti de la nouvelle attitude de son sbire. Ça ne changeait pas grand-chose, finalement. Plus méprisant que d’habitude ou non, Shaka restait un Chevalier compétent et qui lui était entièrement acquis, ce qui lui suffisait amplement. Il n’empêchait qu’il était curieux.
Il fit suivre la Vierge à la trace par quelques serviteurs furtifs et n’en tira pas grand-chose, finalement, si ce n’était que les cernes sous les yeux de l’Indien étaient dues à des nuits blanches. Shaka entrouvrait suffisamment les paupières pour pouvoir lire et il dévorait le même bouquin toutes les nuits.
Saga se demanda alors ce que son Chevalier pouvait bien trouver à Tolkien et en quoi la relecture systématique de Bilbo le Hobbit pouvait influer sur sa personnalité puisqu’à part ça, le mode de vie de Shaka était strictement le même qu’en temps normal. Bien entendu, le Grand Pope connaissait l’ouvrage en question. Les actes et le caractère machiavélique et sournois de Smaug le dragon avaient même bien plu à sa part d’ombre. Néanmoins, il ne sut jamais en quoi Shaka fut influencé dans le livre.
Durant une de ces nuits de lecture, Shaka se délecta une fois de plus des passages consacrés à Thandruil, le Roi des Elfes de la Forêt Noire. Sa personnalité profonde, si conforme à celle du personnage de Tolkien, ne demandait qu’à s’exprimer et… il souhaitait de plus en plus lui ressembler, même si ce n’était que Vacuité.
Un jour, je libèrerai un individu pitoyable comme Thandruil libère cet Orque. Avec une élégance que Bouddha lui-même acceptera et appréciera en tant que telle.
auteur : Lilou Black
Genre : Général avec du n'importe nawak
Fandom : Saint-Seiya
Personnages : Shaka, mentions de Saga en Grand Pope et de Deathmask
Rating : G
Disclaimer : L'univers de Saint-Seiya est la propriété de Masami Kurumada et il est fait allusion à Bilbo le Hobbit, œuvre appartenant à la famille de J.R.R. Tolkien
Note : Ce texte est dédié à petite_dilly.
Shaka de la Vierge était un de ceux dont le grand Pope était le plus fier. Docile, obéissant, il ne disait jamais un mot plus haut que l’autre et, avoir appris à un âge précoce qu’il était « l’Homme le plus proche de Dieu » le confortait dans la certitude que tout ce qu’il faisait était bien. La moindre de ses actions était empreinte de Vacuité tout en étant guidée par le Bouddha lui-même. De fait, Saga pouvait plus ou moins faire du garçon ce qu’il voulait… dans une moindre mesure tout du moins, n’allez pas imaginer des trucs tordus.
Pourtant, il changea quasiment du jour au lendemain. Il devint froid, distant et se crut au-dessus du lot. Personne ne comprit vraiment ce qui s’était passé et tirer les vers du nez de Shaka ne servait à rien. Il avait toujours été discret et depuis cette mystérieuse évolution dans son caractère, il accueillait la moindre question d’un haussement d’épaule et d’une moue dédaigneuse. Ce fut Deathmask du Cancer qui en fit les frais en premier. L’Italien étant observateur, il mit comme d’habitude les pieds dans le plat.
« Hé, Shaka, t’as des cernes, j’suis sûr que si t’ouvrais les yeux, y seraient bien rouges, t’a trop regardé Bouddha en face ou quoi ?
- Tsssss »
Aussi étonnant que cela puisse paraître, le jeune gardien du Quatrième Temple resta coi devant l’expression méprisante de son voisin du dessus (bon, entre eux deux, il y avait Aiolia, mais Aiolia ne comptait pas : frère d’un traître à Athéna, tout ça).
Le Grand Pope fit son parti de la nouvelle attitude de son sbire. Ça ne changeait pas grand-chose, finalement. Plus méprisant que d’habitude ou non, Shaka restait un Chevalier compétent et qui lui était entièrement acquis, ce qui lui suffisait amplement. Il n’empêchait qu’il était curieux.
Il fit suivre la Vierge à la trace par quelques serviteurs furtifs et n’en tira pas grand-chose, finalement, si ce n’était que les cernes sous les yeux de l’Indien étaient dues à des nuits blanches. Shaka entrouvrait suffisamment les paupières pour pouvoir lire et il dévorait le même bouquin toutes les nuits.
Saga se demanda alors ce que son Chevalier pouvait bien trouver à Tolkien et en quoi la relecture systématique de Bilbo le Hobbit pouvait influer sur sa personnalité puisqu’à part ça, le mode de vie de Shaka était strictement le même qu’en temps normal. Bien entendu, le Grand Pope connaissait l’ouvrage en question. Les actes et le caractère machiavélique et sournois de Smaug le dragon avaient même bien plu à sa part d’ombre. Néanmoins, il ne sut jamais en quoi Shaka fut influencé dans le livre.
Durant une de ces nuits de lecture, Shaka se délecta une fois de plus des passages consacrés à Thandruil, le Roi des Elfes de la Forêt Noire. Sa personnalité profonde, si conforme à celle du personnage de Tolkien, ne demandait qu’à s’exprimer et… il souhaitait de plus en plus lui ressembler, même si ce n’était que Vacuité.
Un jour, je libèrerai un individu pitoyable comme Thandruil libère cet Orque. Avec une élégance que Bouddha lui-même acceptera et appréciera en tant que telle.