(no subject)

Mar 03, 2007 12:33

Voilà, le prochain chapitre de could you love me est prêt mais comme je n'ai pas fini de répondre aux reviews, je poste le chapitre sur mon blog avant de le poster sur feufeu...

( comme d'habitude rien ne m'appartient, etc)

Chapitre treize : A la recherche d’une solution

Lucius retenait son souffle. Il se tenait devant la porte de la chambre d’Harry.

Cela était difficile de voir le garçon allongé dans ce grand lit, enroulé sous les couvertures, le dos tourné à la porte, si fragile et vulnérable, blessé, à cause de ce qu’il avait fait, lui le mari d’Harry.

Lucius s’approcha et s’assit sur le bord du lit, faisant face au dos d’Harry.

« Harry ? » Appela-t-il timidement. « Tu es réveillé ? »

Comme aucune réponse ne suivit, Lucius se dit qu’il allait devoir faire toute la conversation. « Je t’ai apporté du chocolat. » C’était le chocolat au lait le plus raffiné qu’il pouvait acheter car le lait venait d’une licorne. Un cadeau précieux, sachant que peu de licornes donnaient leur lait. Cela arrivait habituellement quand elles perdaient leurs petits, on pouvait alors recueillir le lait.

Lucius posa le bol sur le lit et posa prudemment la main sur l’épaule du garçon. Il sentit Harry se raidir.

« Je ne vais pas te faire de mal. » Bon sang ! Il était un Malefoy et il n’était pas censé savoir comment s’excuser. « Je sais que je l’ai fait auparavant. Je m’excuse pour… Pour tout ce que j’ai fait de mal et … » Lucius grogna. Comment pouvait-on s’excuser pour ça ? Ruiner la vie de quelqu’un, l’emmener sans son consentement. Il y avait beaucoup pensé. Lucius se sentait tellement coupable. Il le savait.

Que pouvait-il dire pour que les choses aillent mieux… Même après deux verres de Whisky pur feu, ou peut-être plus, cela n’aidait pas beaucoup.

« Harry, j’ai eu tort. Ce que je t’ai fait est mal… » Cela ne sonnait pas juste. Comment expliquer cela… Comment dire la vérité… Probablement, comme lui avait suggéré le docteur Tanabe. Peut-être qu’après toutes ces années à écouter ses leçons de morale et ses critiques, Lucius avait enfin pris conscience qu’il avait raison.

Harry méritait sûrement une explication honnête. Etre honnête était probablement la seule façon de se faire pardonner. Un jour…

« Tu vois, parfois je suis étroit d’esprit » Maintenant, Lucius n’avait plus qu’à se rappeler toutes ces choses que Serverus lui avait dit durant toutes ces années d’amitié. « Ma famille a toujours été très riche et de sang pur… Je ne sais pas, je ne me suis jamais vu, ni moi, ni ma famille, comme le font la plupart des gens.

Je sais que je me comporte mal avec ceux qui ne sont pas riches, de sang pur ou Serpentard tout du moins. Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’aurais dû être plus… Compréhensif. J’admets que je t’ai vu comme un objet. Quelque chose qui avait de la valeur et aussi, je l’ai constaté plus tard, une chose exquise. Tu étais un objet que je pouvais avoir et dont j’avais envie. Et je t’ai eu. J’ai réagi comme un enfant gâté qui exigerait un nouveau jouet. Je n’ai pas vu un sorcier, une personne. J’ai toujours eu ce que je voulais, les gens ne disent pas souvent « non » à un Malefoy. Cela m’a donc paru naturel. Je n’ai pas pensé à toi ni à tes sentiments… Je ne voulais pas te blesser. Je voulais juste… Je sais…

J’étais aveugle et idiot. Je regrette ce que j’ai fait. Je voudrais que tu me pardonnes un jour. Surtout maintenant alors… Alors que nous allons être… Parents. Tout les deux. Je… Je ne sais pas ce que tu en penses… Je suis tellement désolé… Je suis égoïste, arrogant, un vrai salaud… Serverus a raison - il m’appelle comme ça parfois… Mais je comprends qu’être dans cette situation à même pas seize ans est difficile… Et j’en suis aussi désolé.

Je voudrais faire quelque chose pour que les choses aillent mieux et pour t’aider. Je promets de t’aider si tu me laisses être avec toi et t’épauler… Nous avons mal commencé… Non, j’ai mal commencé, mais j’essayerai d’être un meilleur mari et un bon père si tu me le permets. » Lucius s’arrêta finalement. Et ce fut seulement après s’être tu qu’il remarqua qu’il avait inconsciemment attrapé le haut du bras d’Harry et avait commencé à le frotter avant de se retirer brusquement.

« Penses-y. Je serai d’accord avec toutes les décisions que tu prendras. Si tu ne veux pas du bébé, dis-le moi… Cependant, si tu le gardes… J’aimerais être à tes côtés jusqu’à la naissance du bébé. Peut-être qu’un jour tu pourras me pardonner et qu’on pourra former à nouveau une famille, pour que notre enfant se sente en sécurité et désiré… Bien, je t’en demande peut-être trop, mais… je te demande une chance.

Je ne peux pas te promettre de t’accorder le divorce, je mentirais, car les Malefoys ne divorcent pas…Enfin, normalement. Cependant, je te donnerai tout le reste, quelque soit ta demande. Je te laisserai vivre ta propre vie si tu le souhaites. Mais je mentirai si je disais que je ne voudrai pas en faire partie. Je te le prouverai si tu me laisses la possibilité de le faire.» Puis Lucius se permit de serrer gentiment l’épaule d’Harry et quitta la pièce, laissant son mari réfléchir à tout cela.

oOoOo

Lucius Malefoy marchait dans sa bibliothèque, puis se laissa tomber dans son fauteuil préféré et appela un elfe de maison, lui ordonnant de lui ramener un peu plus de Whisky pur feu.

Avait-il vraiment dit ce qu’il venait de dire ? Ou… Il n’avait pas été aussi honnête depuis… Eh bien, peut-être depuis jamais. Il était un Serpentard. Un Serpentard depuis… personne ne savait combien de générations.

En fait, il avait été assez honnête avec son mari. Peut-être qu’il avait perdu un peu de sa dignité et qu’il était passé pour un fou…

Il n’avait pas dormi de la nuit précédente, il avait trop de sujets de réflexion. Beaucoup de choses étaient en jeu. Et en premier lieu le bébé. Si Harry restait aussi dépressif qu’il l’était actuellement, son enfant serait… Un petit détraqueur. Cette pensée était effrayante. Il pensa à Drago… Et puis à la petite chose qui grandissait dans le ventre d’Harry… Il ne se le pardonnerai jamais si l’enfant avait des problèmes par sa faute. Car c’était bien le cas.

Plus il y pensait, plus il réalisait qu’il avait plongé Harry dans la dépression… Il ne pouvait pas prétendre qu’il comprenait le jeune sorcier qui était si sensible et facilement blessé… Si facilement… Quoique peut-être pas, après avoir vu le voyage de Severus dans la mémoire d’Harry. Etre enfermé dans le noir et tout le reste… Cela n’était pas évident et parassait terrible.

Que pouvait-il connaître sur ce qui faisait mal aux gens ? Quand s’était-il sentit mal ? Quand Narcissa avait été condamnée à être enfermée à Azkaban ? De la honte, de l’agacement. Quand il avait réalisé que le mage noir était fou ? Il avait été déçu et s’était dit que cette folie était un sacré inconvénient. Vraiment, il ne s’y connaissait pas beaucoup en tristesse et en douleur. Ah, ça n’avait pas été vraiment le cas quand Drago avait attrapé la vérole du dragon, maladie qui pouvait avoir de dangereuses complications. Mais ce n’était arrivé qu’une seule fois.

Lucius avait été protégé lorsqu’il était enfant et avait eu tout ce qu’il désirait en tant qu’adulte. Il ne comprenait pas Harry Potter.

Mais il pouvait essayer.

Il essayerait même. C’était une promesse.

Lucius devait l’admettre - Il ne voulait pas laisser partir Harry.

fic

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