Titre: Manque de sommeil
Auteur: drakys
Fandom: black cat
Disclaimer: kentarô yabuki
Pairing: kranz/bardol
Rating: PG-13
Thème: 1. uniforme
Notes: aurais-je pu écrire un truc plus con? là est toute la question...
"C'est le temps de se lever et de briller, joli soleil!", lui cria-t-on par la tête avant de violemment essayer de lui arracher les couvertures dans lesquelles il était confortablement enroulé et paisiblement endormi.
"Gnnhmm- quoi?", grogna Bardol en tombant en bas de son lit avec une exclamation peu polie.
Il essaya de mettre du sens dans la situation, tâtonnant pour essayer de départager ses membres des draps. Le rideau fut ouvert d'un geste brusque et le soleil inonda la pièce, cruel et lumineux. Il plaqua ses mains contre ses yeux.
"Rhâââ! Janus merde, c'est quoi ça!? J'suis aveuuugle!", beugla-t-il en essayant de ramper sous son lit pour y trouver un peu de réconfort, mais surtout, d'obscurité.
Janus l'en empêcha, le tirant en arrière par les couvertures encore prises autour de lui.
"Bienvenue dans le club", commenta Kranz, pince-sans-rire et le numéro huit lui fit une grimace puérile.
Son mode impassible Chrono Number n'entrait habituellement en fonction qu'après le petit déjeuner et au moins un bâton de gomme aromatisée au café. Apparemment, la grimace avait déplacé quelque chose de subtil dans l'air parce que le blond répliqua aussitôt sèchement:
"Ne fais pas ça."
Comme un gamin pris en faute, Bardol fit un effort sur lui-même et se reprit. Il essaya de se relever, se déprenant lentement des replis du drap duquel il était encore le prisonnier.
"Ah HA!", s'exclama-t-il en jetant les bras en l'air, victorieux, une fois qu'il en fut libre.
"Joli boxers...", commenta Janus.
Bardol baissa la tête et se pencha soudain pour ramener les couvertures autour de sa taille et se cacher. Il lança un regard noir à l'autre homme quand il l'entendit éclater de rire. Le blond ne comprit pas trop la situation, malgré les efforts qu'il déployait pour suivre une situation apparemment très visuelle.
"...Qu'est-ce qu'il porte?", osa-t-il demander.
Janus sourit.
"C'est qu'il porte rien du tout! T'aimes dormir à ton aise mon p'tit Bardol?", demanda-t-il avec son détestable sourire encore bien en place.
"T'aimes ta face comme elle est, hey, Janus?", répliqua l'autre homme en essayant en même temps de retrouver les morceaux épars de son bel uniforme impeccable de Chrono Number.
Il l'ignora quand il rit, avisant plutôt son pantalon en équilibre précaire sur une chaise, sa chemise dans un tas informe par terre et sa cravate menaçant de tomber de la table de nuit. S'avançant vers le premier item, il se retourna avant d'y arriver.
"...Je peux m'habiller tout seul ou vous allez rester plantés là?
- C'est pas comme si je pouvais voir quoi que ce soit", fit remarquer Kranz.
"S'il reste, je reste", sourit Janus. "On m'a collé avec vous pour cette mission, je vais faire mon travail jusqu'au bout!", s'exclama-t-il avec un peu trop d'enthousiasme.
Le numéro huit eut envie de lui réarranger les molaires. D'ailleurs, faire de même à Kranz l'aurait passablement relaxé. Parce qu'il était aveugle ne voulait pas dire que tout lui était permis! Il agrippa la première chose qui lui tomba sous la main, la chance lui souriait parce que c'était une chaise, et la lança en direction de Janus.
"J'ai dit dehors!"
Le numéro sept jugea que le temps était venu de tirer sa révérence et il fila vers la porte avant que le meuble lui explose la tête. Bardol dévisagea le blond, attendant patiemment qu'il suive l'exemple de l'autre homme.
"Faut que je t'envoie quoi en pleine gueule pour que tu déguerpisses?", finit-il par demander en voyant que ses efforts de gros yeux noirs méchants étaient complètement perdus sur Kranz.
Le numéro quatre eut un petit rire et s'orienta vers la porte.
"C'est qu'il te faut vraiment toutes tes huit heures de sommeil réparateur", commenta-t-il avant de commencer à refermer le battant derrière lui.
"Ouais, et c'est la faute de qui si j'ai pas assez dormi?", grinça Bardol entre ses dents serrées, essayant de bien faire passer tout une rancune qu'il ne ressentait pas entièrement.
(08 juin 2006)