Mythologie - les héros - 34, la vie impérieuse
Titre : Dans un coin de palais
Auteur : plume_de_plomb
Thème : n°34, la vie impérieuse
Fandom : la mythologie grecque
Personnages/Pairing : Minos/Dédale
Rating : PG-13
Disclaimer : Ces personnages appartiennent à tout le monde ! *cri de joie*
Note de l’auteur : Ho mon dieu, j’ai honte…
Petite info : Minos est le roi de Crète qui a fait construire le fameux labyrinthe du Minautore par son architecte personnel, Dédale. La piste de danse dont je parle vient tout droit des allusions d’Homère sur le talent de l’architecte dans l’Iliade. Dédale l’aurait créée sur la demande de Minos, en honneur à sa fille Ariane.
Les musiciens jouaient des musiques entraînantes et les danseurs de la cours se mouvaient au rythme des flûtes de Pan et des harpes. Les tissus volatiles se froissaient et dévoilaient plus que facilement des cuisses généreuses. Tous ces voiles et ces couleurs présentaient une palette des plus festives. L’ambiance était à son beau fixe et à la table du roi, juste au devant de la piste de danse, les mets qu’on y servait étaient subtils et délicats. Toute la ville de Cnossos était présente. Les convives discutaient avec animosité et tous, en plus de saluer le roi, saluaient également Dédale, l’heureux auteur de cette piste de danse que l’on inaugurait.
L’architecte personnel du roi était doué, tout le monde y convenait et les proches de Minos jouaient avec des présents pour obtenir ses faveurs et donc, les services du talentueux athénien. Le roi crétois discutait avec son architecte tout en buvant entre chaque réplique.
A présent un peu pompette, le crétois laissa échouer une de ses mains sur la jambe de Dédale qui cru tout d’abord qu’il ne s’agissait que d’un geste amical comme un autre. Cependant, un homme ne caresse pas la cuisse de son ami de la sorte et ne remonte pas jusqu’à l’entrejambe. L’architecte eut un hoquet de surprise lorsqu’il sentit que son roi n’était pas décidé à le laisser s’échapper et que son corps ne tarda pas, bien malgré lui, à réagir. Le sérieux Dédale n’osait pas tourner les yeux vers Minos et il observait ses voisins en espérant qu’ils ne tournent pas leur attention vers lui et son roi. Presque tous les convives s’étaient laissés prendre par les attraits de l’alcool. Les personnes un peu plus sérieuses s’étaient déjà retirées, la nuit était fortement avancée et ils avaient préféré éviter une possible orgie vu l’état de lucidité de leurs camarades éméchés.
Comme il avait été pris par sa conversation, Dédale n’avait pas eu l’occasion de remarquer l’arrivée de cet état d’esprit et n’avait donc pas eu l’occasion de quitter table et d’éviter les situations qui lui auraient été embarrassantes. Minos se contentait encore du contact pardessus le tissu mais il n’y avait qu’un geste pour qu’il passe sa main sous son pagne et cette idée l’incommodait. Et de façon désespérée, Dédale se leva, faisant tomber sa chaise sous sa précipitation, en signalant à Minos qu’il allait faire un petit tour du côté du vomitorium car il aurait trop mangé et il n’attendit aucune réponse avant de fuir.
Dédale s’était dirigé vers le vomitorium plus parce qu’il était trop déboussolé pour prendre le temps de mieux réfléchir que par nécessité. D’ailleurs, l’odeur désagréable qui se dégageait de la pièce lui infligea un haut le cœur et il dut se résoudre à battre en retraite et se réfugier dans un coin du couloir. Il s’était adossé contre le mur et tentait de retrouver ses esprits. Mais alors qu’il tendait une main vers le dessous de son pagne pour se soulager et pouvoir se concentrer correctement, un corps vint se coller contre lui.
- Tu nous éloignes de l’agitation pour qu’on soit au calme… décidément Dédale, tu es indispensable au bon vivre de ma cours… Il m’a fallu tout de même un moment pour comprendre que ta retraite était une excuse pour qu’on poursuivre à l’écart des autres… la prochaine fois, soit tout de même un peu plus clair !
L’architecte n’avait pas prévu que Minos réussisse à trouver la force pour se lever et le suivre. Il fallait qu’il trouve une idée, mais il était un peu tard et les mains de son roi venaient de chasser de son esprit toute once de réflexion.
Les rois pouvaient tout se permettre. Dédale était intelligent, il s’en doutait mais jamais il n’aurait pensé se faire prendre dans les filets de la concupiscence de Minos. Malgré l’image, un roi n’est pas toujours aussi loyal et droit dans sa vertu. Dédale était avant tout un artiste, il savait pertinemment que jamais Minos ne se serait contenté du corps de sa femme mais l’idée que sa conscience le pointe du doigt, lui, père d’Icare et architecte personnel du royaume de Crète ne l’avait jamais effleurée tellement cela lui était inconcevable… jusqu’à cette malheureuse nuit…
Auteur : plume_de_plomb
Thème : n°34, la vie impérieuse
Fandom : la mythologie grecque
Personnages/Pairing : Minos/Dédale
Rating : PG-13
Disclaimer : Ces personnages appartiennent à tout le monde ! *cri de joie*
Note de l’auteur : Ho mon dieu, j’ai honte…
Petite info : Minos est le roi de Crète qui a fait construire le fameux labyrinthe du Minautore par son architecte personnel, Dédale. La piste de danse dont je parle vient tout droit des allusions d’Homère sur le talent de l’architecte dans l’Iliade. Dédale l’aurait créée sur la demande de Minos, en honneur à sa fille Ariane.
Les musiciens jouaient des musiques entraînantes et les danseurs de la cours se mouvaient au rythme des flûtes de Pan et des harpes. Les tissus volatiles se froissaient et dévoilaient plus que facilement des cuisses généreuses. Tous ces voiles et ces couleurs présentaient une palette des plus festives. L’ambiance était à son beau fixe et à la table du roi, juste au devant de la piste de danse, les mets qu’on y servait étaient subtils et délicats. Toute la ville de Cnossos était présente. Les convives discutaient avec animosité et tous, en plus de saluer le roi, saluaient également Dédale, l’heureux auteur de cette piste de danse que l’on inaugurait.
L’architecte personnel du roi était doué, tout le monde y convenait et les proches de Minos jouaient avec des présents pour obtenir ses faveurs et donc, les services du talentueux athénien. Le roi crétois discutait avec son architecte tout en buvant entre chaque réplique.
A présent un peu pompette, le crétois laissa échouer une de ses mains sur la jambe de Dédale qui cru tout d’abord qu’il ne s’agissait que d’un geste amical comme un autre. Cependant, un homme ne caresse pas la cuisse de son ami de la sorte et ne remonte pas jusqu’à l’entrejambe. L’architecte eut un hoquet de surprise lorsqu’il sentit que son roi n’était pas décidé à le laisser s’échapper et que son corps ne tarda pas, bien malgré lui, à réagir. Le sérieux Dédale n’osait pas tourner les yeux vers Minos et il observait ses voisins en espérant qu’ils ne tournent pas leur attention vers lui et son roi. Presque tous les convives s’étaient laissés prendre par les attraits de l’alcool. Les personnes un peu plus sérieuses s’étaient déjà retirées, la nuit était fortement avancée et ils avaient préféré éviter une possible orgie vu l’état de lucidité de leurs camarades éméchés.
Comme il avait été pris par sa conversation, Dédale n’avait pas eu l’occasion de remarquer l’arrivée de cet état d’esprit et n’avait donc pas eu l’occasion de quitter table et d’éviter les situations qui lui auraient été embarrassantes. Minos se contentait encore du contact pardessus le tissu mais il n’y avait qu’un geste pour qu’il passe sa main sous son pagne et cette idée l’incommodait. Et de façon désespérée, Dédale se leva, faisant tomber sa chaise sous sa précipitation, en signalant à Minos qu’il allait faire un petit tour du côté du vomitorium car il aurait trop mangé et il n’attendit aucune réponse avant de fuir.
Dédale s’était dirigé vers le vomitorium plus parce qu’il était trop déboussolé pour prendre le temps de mieux réfléchir que par nécessité. D’ailleurs, l’odeur désagréable qui se dégageait de la pièce lui infligea un haut le cœur et il dut se résoudre à battre en retraite et se réfugier dans un coin du couloir. Il s’était adossé contre le mur et tentait de retrouver ses esprits. Mais alors qu’il tendait une main vers le dessous de son pagne pour se soulager et pouvoir se concentrer correctement, un corps vint se coller contre lui.
- Tu nous éloignes de l’agitation pour qu’on soit au calme… décidément Dédale, tu es indispensable au bon vivre de ma cours… Il m’a fallu tout de même un moment pour comprendre que ta retraite était une excuse pour qu’on poursuivre à l’écart des autres… la prochaine fois, soit tout de même un peu plus clair !
L’architecte n’avait pas prévu que Minos réussisse à trouver la force pour se lever et le suivre. Il fallait qu’il trouve une idée, mais il était un peu tard et les mains de son roi venaient de chasser de son esprit toute once de réflexion.
Les rois pouvaient tout se permettre. Dédale était intelligent, il s’en doutait mais jamais il n’aurait pensé se faire prendre dans les filets de la concupiscence de Minos. Malgré l’image, un roi n’est pas toujours aussi loyal et droit dans sa vertu. Dédale était avant tout un artiste, il savait pertinemment que jamais Minos ne se serait contenté du corps de sa femme mais l’idée que sa conscience le pointe du doigt, lui, père d’Icare et architecte personnel du royaume de Crète ne l’avait jamais effleurée tellement cela lui était inconcevable… jusqu’à cette malheureuse nuit…