drakys
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Spirou et Fantasio ; Spirou/Fantasio ; 6. Et oui, la façon dont tu me regardes
Titre: Et ils se regardent
Auteur: drakys
Fandom: spirou et fantasio
Pairing: spirou/fantasio
Rating: PG
Disclaimer: éditions dupuis
Thème: 6. Et oui, la façon dont tu me regardes
Notes: 3 drabbles de 100 mots inter-reliés. voilà pour la note technique.
Fantasio lève les yeux, le suit du regard sans même s'en rendre compte et quand son cerveau l'apprend, il replonge aussitôt dans sa lecture, ou plutôt, tente de le faire. Il s'évertue à ne plus tomber dans le piège, mais la simple présence du rouquin dans la pièce lui fait perdre toute concentration.
Ses yeux sont à nouveau attirés par l'autre homme, appuyé contre le bureau, regard sur l'écran du portable. Le blond secoue lentement la tête et ses yeux retournent aux mots imprimés, qu'il ne comprend plus comme s'ils étaient devenus sans suite.
Aussi, ses yeux retournent sur Spirou.
Spirou arrête de regarder l'écran et le curseur de l'éditeur de texte qui clignote en vain, attendant qu'il se décide à écrire son article. Il n'arrive pas à se concentrer, pas avec Fantasio étalé sur le canapé et planqué derrière son journal.
Il se morigène mentalement et s'efforce de retourner son attention tout au portable, tape lentement des phrases incohérentes et en moins de deux ses yeux recommencent à épier le blond. Il le voit bouger et baisse aussitôt la tête, feignant de travailler.
Mais dès que du coin de l'œil, il le voit s'immobiliser, ses yeux retournent sur Fantasio.
Ils relèvent la tête en même temps et c'est impossible pour l'un et l'autre de nier qu'ils se dévisageaient une fois que leurs regards se sont croisés. Spirou abandonne sans remord le portable et vint s'échouer sur le canapé; Fantasio abandonne sans regret sur la table basse le journal qu'il a parfaitement replié.
Et ils se regardent, hésitants sans raison et ornés de sourires nerveux ou coupables, qui deviennent rapidement hilares. Et ils se regardent comme si c'était la première fois, même s'ils se connaissent tellement.
Et ils se regardent, comme s'il n'y a pas besoin de mots entre eux.
(17 août 2006)
Auteur: drakys
Fandom: spirou et fantasio
Pairing: spirou/fantasio
Rating: PG
Disclaimer: éditions dupuis
Thème: 6. Et oui, la façon dont tu me regardes
Notes: 3 drabbles de 100 mots inter-reliés. voilà pour la note technique.
Fantasio lève les yeux, le suit du regard sans même s'en rendre compte et quand son cerveau l'apprend, il replonge aussitôt dans sa lecture, ou plutôt, tente de le faire. Il s'évertue à ne plus tomber dans le piège, mais la simple présence du rouquin dans la pièce lui fait perdre toute concentration.
Ses yeux sont à nouveau attirés par l'autre homme, appuyé contre le bureau, regard sur l'écran du portable. Le blond secoue lentement la tête et ses yeux retournent aux mots imprimés, qu'il ne comprend plus comme s'ils étaient devenus sans suite.
Aussi, ses yeux retournent sur Spirou.
Spirou arrête de regarder l'écran et le curseur de l'éditeur de texte qui clignote en vain, attendant qu'il se décide à écrire son article. Il n'arrive pas à se concentrer, pas avec Fantasio étalé sur le canapé et planqué derrière son journal.
Il se morigène mentalement et s'efforce de retourner son attention tout au portable, tape lentement des phrases incohérentes et en moins de deux ses yeux recommencent à épier le blond. Il le voit bouger et baisse aussitôt la tête, feignant de travailler.
Mais dès que du coin de l'œil, il le voit s'immobiliser, ses yeux retournent sur Fantasio.
Ils relèvent la tête en même temps et c'est impossible pour l'un et l'autre de nier qu'ils se dévisageaient une fois que leurs regards se sont croisés. Spirou abandonne sans remord le portable et vint s'échouer sur le canapé; Fantasio abandonne sans regret sur la table basse le journal qu'il a parfaitement replié.
Et ils se regardent, hésitants sans raison et ornés de sourires nerveux ou coupables, qui deviennent rapidement hilares. Et ils se regardent comme si c'était la première fois, même s'ils se connaissent tellement.
Et ils se regardent, comme s'il n'y a pas besoin de mots entre eux.
(17 août 2006)