[Avatar, le Dernier Maitre de l'Air] #1.27 La grâce qui vient du néant

Jun 29, 2019 01:00

Titre : L’aurore boréale
Fandom : Avatar, le Dernier Maitre de l'Air
Personnages : Aang, Katara, Zuko
Rating : K
Disclaimer : Ni l'univers d'Avatar, ni ses personnages ne m'appartiennent, malheureusement !
Résumé : Aang et ses camarades se retrouvent à contempler une aurore boréale en plein cœur de la Nation du Feu et profitent de cet instant magique surprenant et court.

Katara en avait déjà vu à de multiples reprises chez elle, dans le ciel qui surplombait sa tribu au Pôle Sud. Malgré tout, cela ne l’empêchait pas d’être émerveillée et en même temps surprise d’en observer une en un tel endroit, en plein cœur de la Nation du Feu. L’approche prochaine de la comète Sozin y était-elle pour quelque chose ? Peut-être, Katara n’en savait rien ; elle n’avait aucune idée des lois qui régissaient leur apparition. Cela ne gâtait en rien la beauté du spectacle, bien au contraire ; sa rareté et son unicité en accentuaient la splendeur et eux se contentaient de la contempler, béats, assis sur le sable de la longue plage et les yeux portés vers la voûte céleste. L’aurore boréale se dessinait en un long voile vert qui serpentait en son milieu et tombait vers eux, retenue par une courte portion violacée. Une aura plus claire estompait quelque peu ses contours et accordait au ciel d’encre une pigmentation temporaire qui masquait en partie les étoiles. Une grâce sortie tout droit du néant et chutant du ciel pour sublimer ces quelques instants nocturnes et enchanter leurs regards. Rien ne l’entravait elle, ni fumée ni nuage, aussi pouvaient-ils jouir de cette vision en toute simplicité, le temps qu’elle durerait. Avant qu’elle ne disparût et ne retournât d’où elle venait.
Ainsi tous conservaient le silence, admiratifs, si ce n’était Toph qui fixait le sable sans le voir, maussade. La seule à ne pas ressentir l’émotion de ce moment et à communier avec les autres sur ce dernier. De toute façon, elle estimait ne pas en avoir besoin. C’étaient les autres qui étaient ridicules à se tordre le cou pour observer bêtement des jeux de couleurs dans le ciel et rester plusieurs minutes en une position aussi inconfortable.
Et qui viendrait pleurer le lendemain à cause d’un torticolis, elle se le demandait.
Previous post Next post
Up