Thème : # 46 - Eloge des surfaces
Personnages : Hyotei
Série : Prince of Tennis
Rating : G
Disclaimer : Hyotei hein > .> Nope pas à moi… et ça me pose de problème que pour Gakuto, Shishido version cheveux courts, Ohtori, Jiroh, Oshitari… Ouais en fait ça me pose problème au fond v.v
Note : Mici Elea pour la bétaaaa !! ^o^
Le superbe limousine s’arrêta devant le prestigieux collège et aussitôt toutes les discussions des élèves sur les lieux cessèrent et tous se tournèrent vers elle pour en regarder sortir avec élégance un jeune homme qui leur adressa à peine un regard.
Le véhicule repartit et le garçon enleva une mèche qui lui tombait sur l’œil d’un petit geste de la main avant de s’avancer vers le bâtiment.
Aussitôt les murmures s’élevèrent sur son passage mais il n’y prêta pas attention. C’était quelque chose de tellement habituel. Pas de désagréable, juste d’habituel.
Et depuis quelques jours, d’un peu irritant.
Beau ? Oui il le savait.
Intelligent ? Evidemment. Son père n’allait sûrement pas laisser l’empire Atobe aux mains d’un incompétent.
Doué au tennis ? C’était naturel, même s’il s’entraînait dur, c’était quelque chose de naturel chez lui, comme de respirer.
Classe et élégant ? Bien sur, sa famille détenait une position élevée dans la société, il devait tenir son rang. Il n’allait sûrement pas se balader avec les phalanges qui traînent sur le sol.
Riche ? Plus que la plupart des élèves de ce collège et beaucoup plus que ceux des autres établissements, c’était vrai.
Il était l’idole de Hyotei. Et que les élèves l’admirent ou le détestent, chacun était obligé d’admettre tout cela.
Mais à part ça ?
Car tout cela, toutes ses raisons pour lesquelles on l’admirait ou le détestait, ou il n’y était pour rien, sa richesse et sa beauté par exemple, ou il était obligé d’en faire preuve, son intelligence pour ne citer qu’elle.
Et des qualités pour lesquelles seules la naissance en décide ou dont on est obligé de faire preuve, ce n’étaient pas ce qui faisait vraiment la personne au fond.
On le complimentait donc pour des raisons qui n’étaient pas vraiment lui.
Sans rien montrer de ce qui lui passait par la tête, il se dirigea vers les vestiaires du club de tennis.
Alors qu’il allait poser la main sur la poignée, la voix de Taki l’arrêta.
- Mais dis Kabaji, y’a une question que j’ai toujours voulu te poser alors je profite que Atobe-buchou soit pas là…
Le dit-Atobe fronça les sourcils. Cet imbécile n’avait pas intérêt à déranger Kabaji avec une question idiote. Le grand brun était déjà très mal dans sa peau, ce crétin n’avait pas intérêt à en rajouter une couche.
Cela faisait des années que Kabaji était l’ombre d’Atobe. Depuis qu’ils étaient enfants. Et depuis qu’il le connaissait Atobe savait que le grand brun n’était pas idiot contrairement à ce que nombre de personnes pouvaient penser mais surtout d’une timidité proportionnelle à sa carrure. Ajouté à ça de sérieuses difficultés à s’exprimer et vous aurez le pourquoi du comment de son comportement.
Alors sous prétexte d’en faire plus ou moins son garde du corps, Atobe le quittait rarement des yeux. Les imbéciles qui s’en seraient pris à lui sans cela étaient nombreux hélas.
- Pourquoi tu restes aussi souvent avec lui franchement ?
Mais Taki n’avait pas tord, c’était en effet une bonne question. En réalité il ne se l’était même jamais posé. Pourquoi Kabaji le suivait au juste ?
La réponse lui arracha un petit sourire.
- Il est gentil.
Gentil ? Kabaji devait vraiment être le seul à penser ça !
- Il a raison. Atobe-buchou n’en a pas l’air mais il est très attentif aux autres. J’ai remarqué qu’il gardait toujours un œil sur les deuxièmes années pendant les entraînements. Et pourtant il ne sera plus là l’année prochaine alors il ne retirera rien de nos progrès.
Bien, Ohtori aussi peut être. C’était ennuyeux ça.
Il reconnu le reniflement caractéristique de Shishido.
- Z’êtes surs de connaître le même Atobe que nous ?
- Tu es injuste Shishido. C’est quand même grâce à lui que tu es toujours titulaire.
- Tch !
- Taki-san à raison. Même si vous vous êtes entraînés dur, sans son intervention, Hiyoshi-kun vous aurait remplacé.
Un éclat de rire de l’acrobate arrêta le débat.
- Atobe gentil ! C’est pas que je suis pas d’accord mais comptez pas sur moi pour aller lui dire un truc pareil ! T’es pas d’accord Yuushi ?
Oshitari ne répondit pas mais ce fut la voix ensommeillée de Jiroh qui le fit à sa place.
- Bah ! De toute façon, Atobe est Atobe et c’est aussi bien comme ça :
Le-dit Atobe eut un sourire satisfait. C’était vrai. Il était Keigo Atobe, et peu importe sur quels traits de sa merveilleuse personne portaient les compliments, il resterait Keigo Atobe.