4 février - Saveur - "Tu tombes à pic !" - Original
Titre : Juliette 0 - Epices du monde oriental 1
Auteur :
twinzie
Jour/Thème : 04 février/Saveur - "Tu tombes à pic !"
Fandom : Original
Couple : Juliette/Paul
Rating : G
Disclaimer : Pour une fois, tout m'appartient !
Note : C'est la première que je poste ici et surtout que je poste de l'original et c'est assez court...
Participation au vote de fin de mois : Non
Juliette 0 - Saveurs du monde oriental 1
Quelle idée stupide avait-elle eu encore de monter sur ce tabouret pliant aussi ! Ce n’était pas si terrible au premier abord, mais en combinant son vertige très affûté et sa souplesse d’éléphant, elle ne savait pas comment redescendre indemne avant que le tabouret ne cède, car les craquements bizarres qu’il faisait chaque fois, qu’elle soupirait un peu trop fort, ne pouvaient présager qu’un effondrement imminent.
Sur la pointe des pieds, à moitié appuyée contre le mur et tenant un cadre à bout de bras, Juliette était en train de prier pour que Paul revienne le plus vite possible des courses quand la porte s’ouvrit, exhaussant sa prière.
- Chéri, tu te souviens de… Bah que fais-tu là-haut ? S’exclama-t-il en voyant sa femme jouer les acrobates.
- Tu tombes à pic ! Tenta-t-elle de sourire. Je suis coincée, viens me déloger de là, s’il te plait !
Paul rit doucement et déposa les courses en vrac sur le sol pour aller secourir sa femme en la prenant dans ses bras. Juliette tenait toujours le cadre qu’elle avait enfin réussi à décrocher quand Paul le lui prit des mains en lui disant qu’il allait le raccrocher.
- En fait, j’étais justement en train de le décrocher.
- Pour quelles raisons ?
Son mari ne semblait vraiment pas comprendre la raison de ce décrochage soudain. Juliette avait d’ailleurs déjà tenté l’affaire à plusieurs reprises, sans succès. Avec un air désolé, elle lui expliqua, comme on le ferait à un enfant en bas âge, que le cadre, bien que très joli, n’était plus vraiment en harmonie avec le salon.
- Je pensais le remplacer, conclut-elle.
- Mais c’est un cadeau de ma mère, argumenta Paul.
C’était l’argument qu’il jugeait infaillible et qu’elle détestait encore plus que ce cadre. Il ne comprenait donc pas pourquoi elle voulait décrocher le cadeau de sa mère ! Juliette retint un soupir, Paul et sa mère…
- Je le sais, seulement un cadre avec des cases pleines d’épices, intitulé « saveurs du monde oriental » dans un salon où l’ambiance est plutôt jazz qu’oriental, ça ne va pas vraiment ensemble.
Elle vit alors son mari méditer sur cette réponse. De toute façon, elle ne cèderait pas. Cadeau de sa mère ou non, elle avait ce cadre en horreur. Ce n’était qu’un cadre en verre rempli d’épices, elle n’y voyait aucun intérêt à accrocher ça au mur !
- Tu as raison, souffla finalement Paul. On va l’accrocher dans la cuisine, c’est sa place. Tiens-le deux secondes, s’il te plait, je vais aller chercher un marteau et une pointe.
Ahurie, Juliette laissa son mari lui fourrer le cadre dans les mains et attendit qu’il aille chercher de quoi le remettre au mur. Cependant, quitte à remonter sur ce maudit tabouret boiteux, Juliette se promit qu’elle irait le redescendre quand Paul aurait le dos tourné et elle le jetterait aussi sec ! Elle vaincrait son vertige pour venir à bout de ses soi-disant saveurs orientales ! En plus, elle n’aimait même pas les épices !
Auteur :
twinzie
Jour/Thème : 04 février/Saveur - "Tu tombes à pic !"
Fandom : Original
Couple : Juliette/Paul
Rating : G
Disclaimer : Pour une fois, tout m'appartient !
Note : C'est la première que je poste ici et surtout que je poste de l'original et c'est assez court...
Participation au vote de fin de mois : Non
Juliette 0 - Saveurs du monde oriental 1
Quelle idée stupide avait-elle eu encore de monter sur ce tabouret pliant aussi ! Ce n’était pas si terrible au premier abord, mais en combinant son vertige très affûté et sa souplesse d’éléphant, elle ne savait pas comment redescendre indemne avant que le tabouret ne cède, car les craquements bizarres qu’il faisait chaque fois, qu’elle soupirait un peu trop fort, ne pouvaient présager qu’un effondrement imminent.
Sur la pointe des pieds, à moitié appuyée contre le mur et tenant un cadre à bout de bras, Juliette était en train de prier pour que Paul revienne le plus vite possible des courses quand la porte s’ouvrit, exhaussant sa prière.
- Chéri, tu te souviens de… Bah que fais-tu là-haut ? S’exclama-t-il en voyant sa femme jouer les acrobates.
- Tu tombes à pic ! Tenta-t-elle de sourire. Je suis coincée, viens me déloger de là, s’il te plait !
Paul rit doucement et déposa les courses en vrac sur le sol pour aller secourir sa femme en la prenant dans ses bras. Juliette tenait toujours le cadre qu’elle avait enfin réussi à décrocher quand Paul le lui prit des mains en lui disant qu’il allait le raccrocher.
- En fait, j’étais justement en train de le décrocher.
- Pour quelles raisons ?
Son mari ne semblait vraiment pas comprendre la raison de ce décrochage soudain. Juliette avait d’ailleurs déjà tenté l’affaire à plusieurs reprises, sans succès. Avec un air désolé, elle lui expliqua, comme on le ferait à un enfant en bas âge, que le cadre, bien que très joli, n’était plus vraiment en harmonie avec le salon.
- Je pensais le remplacer, conclut-elle.
- Mais c’est un cadeau de ma mère, argumenta Paul.
C’était l’argument qu’il jugeait infaillible et qu’elle détestait encore plus que ce cadre. Il ne comprenait donc pas pourquoi elle voulait décrocher le cadeau de sa mère ! Juliette retint un soupir, Paul et sa mère…
- Je le sais, seulement un cadre avec des cases pleines d’épices, intitulé « saveurs du monde oriental » dans un salon où l’ambiance est plutôt jazz qu’oriental, ça ne va pas vraiment ensemble.
Elle vit alors son mari méditer sur cette réponse. De toute façon, elle ne cèderait pas. Cadeau de sa mère ou non, elle avait ce cadre en horreur. Ce n’était qu’un cadre en verre rempli d’épices, elle n’y voyait aucun intérêt à accrocher ça au mur !
- Tu as raison, souffla finalement Paul. On va l’accrocher dans la cuisine, c’est sa place. Tiens-le deux secondes, s’il te plait, je vais aller chercher un marteau et une pointe.
Ahurie, Juliette laissa son mari lui fourrer le cadre dans les mains et attendit qu’il aille chercher de quoi le remettre au mur. Cependant, quitte à remonter sur ce maudit tabouret boiteux, Juliette se promit qu’elle irait le redescendre quand Paul aurait le dos tourné et elle le jetterait aussi sec ! Elle vaincrait son vertige pour venir à bout de ses soi-disant saveurs orientales ! En plus, elle n’aimait même pas les épices !