1er mars - Busy doing nothing - Ergo proxy
Titre : Busy doing nothing
Auteur : zifaire
Jour/Thème : 1er mars / Je compte jusqu'à trois ! / Fandom rare
Fandom : Ergo Proxy
Personnages : Vincent Law / Re-L Mayer / Pino
Rating : PG
Disclaimer : Cette série a été réalisée par Manglobe. (Merci !!! c'est pas ma faute si je suis accro, c'est la leur !)
Participation au vote de fin de mois : Non à cause des spoils.
Note : Le fandom est rare, il n'a même pas de section dédié à lui sur FFnet (une honte !). Le titre est celui de l'épisode 16 (j'adore cet épisode, miaw). Attention, ça se passe pendant l'épisode 16, donc spoils. Plus ou moins PoV Vincent.
*****
Une semaine qu'il n'y avait plus un seul petit souffle de vent. N'aurait-ce été la constante mauvaise humeur de Re-L, Vincent aurait presque pu se considérer comme l'être le plus heureux sur cette terre. Il passait vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec la fille qu'il aimait -elle, pas franchement, mais il avait accepté cette fatalité depuis bien longtemps. Il restait des heures entières avec Pino, le nez en l'air, à humer l'atmosphère, la vraie, celle du monde extérieur, pas l'atmosphère hypocritement pure de Romdo. Il avait à manger, à boire, de quoi rester propre, que demander de plus ?
Il comprenait bien l'agacement de Re-L face à l'absence du vent, la seule force permettant au voilier d'avancer. Mais que pouvait-il y faire ? Le vent finirait bien par revenir, et alors il pourrait continuer son voyage. Il était même un peu soulagé, cette pause forcée reculant des moments à venir qu'il redoutait particulièrement. Même si parfois, il aurait souhaité autant que Re-L, voire plus, que la brise revienne.
Comme ce soir, par exemple. C'était encore lui qui faisait la vaisselle - il faisait toutes les tâches ménagères, y compris la cuisine, car Re-L ne savait même pas faire cuire convenablement des spaghetti - et sa compagne de voyage faisait les cent pas devant la salle de bains, ou du moins du réduit qui en tenait lieu, invectivant impatiemment la porte qui faisait preuve d'une certaine insolence.
"-Pino ! Pino ! j'ai besoin de la salle de bains. Sors de là !"
"-Non ! Pino veut se faire belle comme Re-L."
"-Arrête tes singeries ! Tu n'as pas besoin de ça ! Sors de là, je te dis !"
"-Pas question ! Oh mon dieu, j'ai un bouton !"
"-Je vais te..."
"-Eh eh eh !"
"-Pino, je compte jusqu'à trois. Si à trois tu n'es pas sortie de la salle de bains, je…"
Vincent aurait bien dit à Re-L que Pino n'était pas une petite fille, mais un autoreiv -infecté, certes, mais un autoreiv - et que par conséquent elle n'avait pas encore intégré la notion de menace ; il lui aurait bien dit également que le renforcement positif était la plus efficace des méthodes pédagogiques pour élever un Entourage comme Pino.
Mais allez savoir pourquoi, il garda ses réflexions pour lui.
Pendant ce temps, Re-L avait fini de compter, elle allait craquer, et Pino n'était toujours pas sortie.
Vincent prit alors un risque énorme : il intervint.
"-Pino, peux-tu sortir de la salle de bains, s'il-te-plaît ?"
"-Ouiiiiii !!!"
Un petit lapin rose et violet bondit hors du réduit, pour se mettre à sautiller gaiement autour d'un Vincent rouge d'embarras et d'une Re-L verte de rage. A ce moment-là, Vincent espéra très fort que le vent se mettre à souffler, là, tout de suite.
Parfois, Re-L lui faisait vraiment très, très peur.
Auteur : zifaire
Jour/Thème : 1er mars / Je compte jusqu'à trois ! / Fandom rare
Fandom : Ergo Proxy
Personnages : Vincent Law / Re-L Mayer / Pino
Rating : PG
Disclaimer : Cette série a été réalisée par Manglobe. (Merci !!! c'est pas ma faute si je suis accro, c'est la leur !)
Participation au vote de fin de mois : Non à cause des spoils.
Note : Le fandom est rare, il n'a même pas de section dédié à lui sur FFnet (une honte !). Le titre est celui de l'épisode 16 (j'adore cet épisode, miaw). Attention, ça se passe pendant l'épisode 16, donc spoils. Plus ou moins PoV Vincent.
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Une semaine qu'il n'y avait plus un seul petit souffle de vent. N'aurait-ce été la constante mauvaise humeur de Re-L, Vincent aurait presque pu se considérer comme l'être le plus heureux sur cette terre. Il passait vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec la fille qu'il aimait -elle, pas franchement, mais il avait accepté cette fatalité depuis bien longtemps. Il restait des heures entières avec Pino, le nez en l'air, à humer l'atmosphère, la vraie, celle du monde extérieur, pas l'atmosphère hypocritement pure de Romdo. Il avait à manger, à boire, de quoi rester propre, que demander de plus ?
Il comprenait bien l'agacement de Re-L face à l'absence du vent, la seule force permettant au voilier d'avancer. Mais que pouvait-il y faire ? Le vent finirait bien par revenir, et alors il pourrait continuer son voyage. Il était même un peu soulagé, cette pause forcée reculant des moments à venir qu'il redoutait particulièrement. Même si parfois, il aurait souhaité autant que Re-L, voire plus, que la brise revienne.
Comme ce soir, par exemple. C'était encore lui qui faisait la vaisselle - il faisait toutes les tâches ménagères, y compris la cuisine, car Re-L ne savait même pas faire cuire convenablement des spaghetti - et sa compagne de voyage faisait les cent pas devant la salle de bains, ou du moins du réduit qui en tenait lieu, invectivant impatiemment la porte qui faisait preuve d'une certaine insolence.
"-Pino ! Pino ! j'ai besoin de la salle de bains. Sors de là !"
"-Non ! Pino veut se faire belle comme Re-L."
"-Arrête tes singeries ! Tu n'as pas besoin de ça ! Sors de là, je te dis !"
"-Pas question ! Oh mon dieu, j'ai un bouton !"
"-Je vais te..."
"-Eh eh eh !"
"-Pino, je compte jusqu'à trois. Si à trois tu n'es pas sortie de la salle de bains, je…"
Vincent aurait bien dit à Re-L que Pino n'était pas une petite fille, mais un autoreiv -infecté, certes, mais un autoreiv - et que par conséquent elle n'avait pas encore intégré la notion de menace ; il lui aurait bien dit également que le renforcement positif était la plus efficace des méthodes pédagogiques pour élever un Entourage comme Pino.
Mais allez savoir pourquoi, il garda ses réflexions pour lui.
Pendant ce temps, Re-L avait fini de compter, elle allait craquer, et Pino n'était toujours pas sortie.
Vincent prit alors un risque énorme : il intervint.
"-Pino, peux-tu sortir de la salle de bains, s'il-te-plaît ?"
"-Ouiiiiii !!!"
Un petit lapin rose et violet bondit hors du réduit, pour se mettre à sautiller gaiement autour d'un Vincent rouge d'embarras et d'une Re-L verte de rage. A ce moment-là, Vincent espéra très fort que le vent se mettre à souffler, là, tout de suite.
Parfois, Re-L lui faisait vraiment très, très peur.