FMA - Frank Archer - #06. Mort en glissant sur une flaque

Oct 03, 2011 23:44

Titre : Sonate à Frank Archer
Auteur : petite_laitue
Fandom : Fullmetal Alchemist (1er anime)
Personnages : Frank Archer (Catherine Elle Armstrong et Alex Louis Armstrong)
Disclaimer : Frank Archer (ainsi que les autres personnages) est la propriété de Hiromu Arakawa
Rating : PG ou PG-13 parce qu'Archer est un drageur pas doué mais creepy
Thème : #06. Mort en glissant sur une flaque
Nombre de mots : Plus ou moins 3200 mots
Note : Désolée, j'aurais du poster ce texte il y a longtemps, il était prêt en plus >_<

Emboitant le pas au Commandant Armstrong, le Colonel Frank Archer pénétra dans la somptueuse demeure de la famille Armstrong en retenant difficilement une remarque d'admiration. Il était assez frustrant de constater à quel point le Major était un homme privilégié alors qu'il avait pour sa part dû se battre avec acharnement pour grimper un à un les échelons de la hiérarchie. Écoutant d'une oreille distraite le long exposé des prouesses des ancêtres de la famille, le Colonel suivit Alex Armstrong en contemplant d'un regard envieux le luxueux mobilier et les objets d'art qui ornaient les pièces qu'ils traversaient. Arrivé au pied d'un imposant escalier de marbre, le Major se tourna vers son supérieur en lui adressant un sourire bienveillant.

« Les documents dont nous avons besoin se trouvent dans mon bureau mais je pense que nous serions plus à l'aise dans le petit salon pour les étudier.
-Puisque vous y tenez, nous sommes chez vous après tout, répondit flegmatiquement Archer.
-Venez, je vais vous montrer le petit salon, nous y seront très bien vous verrez. »

Armstrong lui fit signe de le suivre jusqu'à une porte d'ébène sculptée dont l'ouverture révéla une pièce chaleureuse comportant une cheminée de taille plus que respectable devant laquelle trônait un confortable divan accompagné de deux fauteuils. Archer parcourut le salon du regard en admirant le goût de la maitresse de maison qui avait fait de cette pièce un véritable havre de paix. Un léger toussotement lui fit tourner la tête et ses yeux se posèrent sur une jeune fille blonde à l'air timide qui se tenait prés d'un piano.

« Oh Catherine ! Je ne pensais pas que tu étais à la maison aujourd'hui, s'étonna Armstrong avant de la prendre par le bras pour l'amener vers l'homme qui l'accompagnait. Colonel Archer, je vous présente mon adorable petite sœur : Catherine Elle Armstrong ! N'est-elle pas charmante ? On reconnaît bien chez elle toute la beauté de la famille Armstrong transmise de génération en génération.
-Effectivement, reconnu Archer en songeant que si cette jeune fille était en effet charmante elle ne semblait pas avoir hérité des mêmes qualités que son frère, heureusement pour elle d'ailleurs. Il lui adressa un salut poli de la tête et ajouta : Enchanté de faire votre connaissance Mademoiselle Armstrong.
-Ravie de vous rencontrer Colonel Archer, répondit la jeune fille dans un souffle en baissant craintivement les yeux.
-Colonel je vous laisse un moment le temps de régler un tout petit souci et d'aller chercher les documents, détendez vous en attendant. Catherine pourrais tu avoir l'obligeance d'aller préparer un thé pour notre invité s'il te plait ? »

La sœur cadette du Major s'inclina respectueusement avant de sortir, bientôt suivie par son frère. Archer, laissé seul dans la pièce, s'approcha d'un mur pour admirer les portraits qui y étaient accrochés. Les membres de la famille Armstrong semblaient décidément tous bénéficier de particularités physiques exceptionnelles. Perdu dans ses pensées, il n'entendit pas la porte s'ouvrir à nouveau et fut surpris de tomber nez à nez avec Catherine en se retournant.

« Votre thé Colonel.
-Ah...Merci. Posez le sur la table s'il vous plait.
La jeune fille obtempéra avant de se reculer pour fixer le militaire d'un regard incertain en se triturant les doigts. Remarquant sa gêne, Archer haussa un sourcil.
-Y a-t-il un problème Mademoiselle ?
-Hé bien... Normalement à cette heure-ci je dois pratiquer mes gammes mais comme vous êtes ici j'ai peur de vous déranger. Cela vous gênerait-il si je jouais du piano en votre présence ?
-Pas le moins du monde. Je vous en prie, faites donc. »

Frank Archer l'observa s'installer au piano avant d'aller s'asseoir dans le canapé pour se servir en thé. Alors qu'elle entamait une série de gammes, il versa le liquide bouillant dans une tasse et, sentant les délicats effluves qui montaient du breuvage, il songea que la famille Armstrong avait un sens de l'hospitalité des plus appréciables. Enfin ce n'était pas une raison pour que le Major prenne son temps à lui apporter ces fameux documents, même s'il fallait reconnaître que cette attente était loin d'être désagréable. Se calant plus confortablement contre les coussins, il commença à siroter sa boisson. Le goût lui arracha un soupir de satisfaction. Absolument délicieux. Et les petits gâteaux qui accompagnaient le thé n'étaient pas mal non plus. C'est alors que Catherine se lança dans une sonate qui attira son attention. Il du admettre qu'il était étonnant qu'une personne aussi jeune se révèle aussi douée : il n'y avait pas une seule fausse note et la jeune fille maitrisait sa partition à la perfection, faisant courir ses doigts avec virtuosité le long du clavier. Lorsqu'elle arriva au bout de son morceau, il se retient difficilement d'applaudir et espéra qu'elle continuerait à jouer. Elle s'interrompit pour tourner les pages de son livret de piano jusqu'à trouver une mélodie qui lui plaise. Finalement elle commença à jouer un morceau plus léger dont les notes semblaient jaillir de l'instrument avec entrain et sans qu'il s'en aperçoive le Colonel se mit à battre la mesure du pied. Il lui importait peu maintenant qu'Armstrong se montre aussi long à revenir, ce moment était si agréable qu'il souhaitait le prolonger le plus possible. Tandis que Catherine entamait une aria dont le lyrisme aurait fait fondre le cœur du plus insensible des hommes, Archer fermait les yeux pour savourer avec volupté ce morceau. Bercé par la musique il songeait que c'était le genre de vie qui lui conviendrait tout à fait : un nom prestigieux, des honneurs militaires, une maison somptueuse, une fortune considérable, des mets délicats servis dans de la porcelaine précieuse en provenance de Xing, une ravissante jeune femme chargée de le distraire grâce à ses talents... Oui c'était le genre de vie dont il pouvait rêver. Lorsque le morceau se termina il rouvrit les yeux et revint à la réalité. Jamais il n'obtiendrait toutes ces choses qu'il désirait. Il n'était pas un membre de la grande famille Armstrong dont les valeurs étaient transmises de génération en génération. Non, lui il devrait travailler comme un forcené, gravir un à un tous les échelons le séparant du pouvoir, manœuvrer dans l'ombre pour parvenir à ses fins. Tout cela sans compter sur le prestige d'ancêtres célèbres ou des talents d'alchimiste favorisant plus surement une carrière qu'un travail laborieux. Cela était profondément injuste.

Irrité, Frank Archer jeta un coup d'œil à la jeune fille qui semblait avoir oublié sa présence et tournait les pages de son livret d'un air absent en jouant avec une mèche de cheveux. Pourquoi cette petite dinde aurait-elle une meilleure vie que la sienne sans rien faire ? Pas qu'il soit jaloux d'une vie de jeune fille de bonne famille mais il fallait avouer que sa situation semblait agréable. Continuant à l'observer à la dérobée, il s'empara rageusement d'un petit gâteau qu'il porta à sa bouche lorsqu'une pensée fugitive lui traversa l'esprit. Bien sûr il ne faisait pas parti de la famille Armstrong, ni d'aucune autre famille influente d'Amétris. Cependant il devait bien y avoir un moyen de remédier à cette situation. Réfléchissant à cette potentialité, il médita sur la longue absence du Major. Est-ce une démarche pour le laisser seul avec sa sœur ? Peut-être une invitation à tenter une approche quelconque ? Avec tact et discrétion bien sûr, se mettre Armstrong à dos n'était pas une chose envisageable. Sans compter que si le Commandant ne semblait à priori pas susceptible de s'en prendre à un officier supérieur, manquer de respect envers sa petite sœur adorée pouvait facilement lui faire oublier son devoir. Et vu sa carrure cela revenait à adopter un comportement suicidaire. Alors que Catherine recommençait à jouer, le Colonel décida de tenter quelque chose. Il se leva silencieusement et alla s'installer derrière elle, sa tasse de thé à la main, pour l'écouter.

Toute à sa musique Catherine ne s'aperçut pas de sa présence dans son dos tandis qu'il détaillait sa silhouette d'un regard appréciateur avant de se placer discrètement entre l'instrument et le mur pour bénéficier d'une meilleure vue sur la musicienne. Admirant la position parfaite de la jeune fille assise face au piano, ses longs cheveux blonds et soyeux se balançant sur sa nuque au gré de ses mouvements de tête, son froncement de sourcils et sa moue concentrée devant la complexité de la partition, sa poitrine généreuse qui semblait se soulever au rythme du métronome, ses mains fines et délicates qui couraient sur le clavier en donnant l'impression que ses doigts en caressaient amoureusement chaque touche, Archer se mit à penser sérieusement qu'elle constituerait un moyen très agréable de favoriser sa progression au sein de la hiérarchie d'Amétris. D'un mouvement du poignet elle rejeta sur son épaule une mèche de cheveux qui la gênait, libérant par la même occasion des effluves de parfum qui parvinrent jusqu'au Colonel. Se baissant légèrement, celui-ci essaya de capter à nouveau son odeur pour en identifier la fragrance. Peut-être de la rose. Ou du lilas. Quelque peu troublé, Archer finit par oublier sa retenue et tendit la main pour caresser la chevelure de Catherine qui sursauta à ce contact et se leva brusquement.

« Je suis désolé. Je vous ai effrayée.
-Non, non... C'est juste que je pensais que vous étiez dans le canapé, et... Enfin... Pardon.
-Ne vous excusez pas, c'est ma faute. Je ne voulais pas vous faire peur mais en vous entendant jouer je n'ai pu m'empêcher de m'approcher, pardonnez moi.
-Ce n'est rien.
-Vous êtes vraiment une musicienne talentueuse.
-Merci, mais ce n'est pas grand chose : le don de la musique est une valeur transmise de génération en génération dans la famille Armstrong.
-Je n'en doute pas, répondit doucement Archer en jetant un coup d'œil au piano. Il avança vers la jeune fille en faisant glisser ses doigts le long des touches et lui adressa un sourire enjôleur avant d'ajouter : Cependant je suis persuadé que vous êtes la plus douée ici. La façon dont vous effleurez ce clavier pour en sortir les sons les plus divins est plus qu'évocatrice. Votre musique m'a totalement envouté. »

À ces mots, Catherine détourna les yeux en rosissant et fixa son attention sur ses chaussures. Murmurant de nouveaux remerciements, elle se mit à tordre nerveusement un pan de son corsage. Constatant avec un plaisir évident la réaction qu'il suscitait chez la jeune fille, Archer esquissa un sourire victorieux. Apparemment elle ne semblait pas insensible à son charme. Et en plus elle rougissait. La délicieuse enfant.

« Sincèrement Catherine vous êtes une véritable virtuose. Avez vous déjà songé à vous produire en public ?
La jeune fille secoua nerveusement la tête en signe de dénégation.
-Vraiment ? C'est étonnant.
-No...Non... Je ne joue qu'à la maison...pour les gens de la maison...sur le piano de la maison... murmura-t-elle en posant sa main sur l'instrument.
-C'est vraiment dommage. Des dons tels que les vôtres doivent être mis en valeur en dehors du giron familial. Il s'interrompit pour poser sa tasse sur le piano et se rapprocher en glissant lentement ses doigts entre les doigts écartés de Catherine qui n'osa pas bouger. Accordant un regard à leurs deux mains liées sur l'instrument, il attendit un moment avant de susurrer : Mais peut-être n'avez vous pas encore trouvé la personne qui vous permettrait de pratiquer vos talents ailleurs que chez vos parents ? »

Catherine retira vivement sa main avec un soubresaut nerveux et s'éloigna d'Archer qui esquissa un froncement de sourcils désappointé. Retournant devant le piano elle rassembla rapidement ses livrets de partitions en s'excusant d'avoir passé tant de temps à jouer et commença à ranger ses affaires sans accorder un regard au Colonel. Agacé, il l'attrapa par le poignet et la fit se retourner.

« Voyons Catherine, il est très impoli d'ignorer un invité. Ai-je fais quelque chose de mal ?
-No...non... Mais... Je... Je dois ranger le piano. Mère va m'en vouloir si je ne suis pas à l'heure pour ma leçon d'alchimie.
-Est-ce si pressé ?
-Oui... Lâchez moi s'il vous plait... Colonel Archer... Vous me faites mal... S'il vous plait...
-Bien. Desserrant sa prise sur son poignet, le militaire apprécia la douceur de sa peau glissant entre ses doigts avant qu'elle ne se détourne à nouveau. Il l'observa s'agiter confusément avant d'ajouter : Vous savez je n'ai pas voulu vous blesser. Pardonnez moi si je me suis montré trop entreprenant.
-Il n'y a aucun problème, bredouilla Catherine en lui tendant sa tasse encore à moitié pleine. Tenez votre thé. Désolée il est froid. Vous auriez dû le boire avant. Je...Je vais ranger le piano maintenant. »

Archer ouvrit la bouche pour lui proposer son aide avant de la refermer brusquement en écarquillant les yeux de stupeur lorsqu'elle souleva le piano d'une seule main. Béant, il la regarda avancer dans sa direction, tenant à bout de bras le lourd instrument au dessus de sa tête. Alors qu'il était en train de se demander comment des membres aussi fins pouvaient supporter une charge aussi importante, elle passa à côté de lui et s'arrêta en fixant le sol à ses pieds.

« Colonel.
-Hein ? Quoi ?
-Vous avez renversé votre thé.
-Hein ? bafouilla Archer ahuri en jetant un regard à ses chaussures pour découvrir que sous l'effet de la surprise il avait répandu sans s'en rendre compte la boisson qui restait dans sa tasse. Reprenant son visage impassible il répondit : En effet, je suppose que la tasse a dû m'échapper des mains.
-Ne bougez pas surtout. Je vais chercher de quoi nettoyer. »

Avant qu'il puisse faire le moindre geste, elle reposa son piano et sortit précipitamment de la pièce. Archer fixa la porte un moment avant de tourner les yeux vers le piano. Ce qu'il venait de voir l'avait totalement estomaqué. Était-il réellement possible qu'une jeune fille à l'apparence si frêle puisse porter aussi facilement un tel objet ? Elle qui avait l'air si faible et délicate lorsqu'il l'avait maintenue sous l'étreinte de ses doigts. Dire qu'il croyait il y avait à peine deux minutes de cela qu'une simple pression pouvait la briser telle une poupée de porcelaine. Plus il cherchait à comprendre et plus cela lui semblait improbable. Que cette ravissante petite blonde si timide et gracieuse puisse faire preuve d'autant de puissance était totalement aberrant. Posant les yeux sur l'un des tableaux représentant un ancêtre de la famille, le Colonel songea que, tout comme son frère, elle avait probablement hérité de la force incroyable des Armstrong. Ce qui expliquait en partie qu'elle soit toujours célibataire, une femme capable de vous jeter un piano à la figure étant une raison logique de refroidir les ardeurs de la majorité des prétendants.

Posant la main sur l'instrument, Archer se mit à réfléchir sur les capacités incroyables des membres de cette famille. Bien sûr cela pouvait être pratique, mais en même temps c'était légèrement effrayant. D'ailleurs y avait-il une limite à cette force ? Parce que mine de rien un piano c'était une sacrée charge. Mais peut-être que ce piano n'était pas si lourd ? Après tout soulever cet instrument était la seule chose surprenante que Catherine avait fait, pour le reste elle s'était comportée comme n'importe quelle jeune fille. Une jeune fille extrêmement timide et douée mais une jeune fille tout de même. Peut-être que ce piano avait été allégé d'une quelconque façon afin de faciliter son déplacement. Ou alors on venait de lui faire une farce. Esquissant une grimace agacée à cette idée, Archer jeta un coup d'œil dans la pièce pour s'assurer qu'il était seul puis il glissa sa main sous l'instrument et tenta de le soulever, sans succès. Désappointé par son échec là où une jouvencelle avait réussi du premier coup, il retenta sa chance en cherchant une meilleure prise. Finalement au bout de deux minutes il dut reconnaître qu'il n'y parviendrait jamais avec une seule main et posa ses deux mains de chaque côté du clavier avant d'essayer de soulever l'objet une nouvelle fois. Ce fut un nouvel échec qui lui arracha un grognement de mécontentement. De plus en plus énervé, il se mit à tourner autour du piano en cherchant quel côté offrirait la meilleure prise. Il devait réussir à soulever ce satané instrument, c'était sa fierté masculine qui était en jeu. Par conséquent il retenta sa chance à plusieurs reprises jusqu'à finir essoufflé et profondément agacé.

Rassemblant toutes ses forces, il se plaça à nouveau devant le piano en le fusillant du regard, glissa ses bras sous l'instrument et, poussant un grognement de douleur, s'appliqua à le faire basculer jusqu'à ce qu'il parvienne à le soulever à moitié. Enchanté par ce début de réussite, il resserra sa prise sur le piano et fit deux pas en arrière pour tenter de tirer l'objet. Malheureusement pour lui, son dernier mouvement l'amena à marcher dans la flaque de thé précédemment renversé et lorsqu'il voulu reculer à nouveau il glissa en arrière en entrainant le piano dans sa chute.

Alertée par le fracas ayant retenti dans le petit salon, Catherine revint en courant dans la pièce pour découvrir avec horreur le corps inerte du Colonel Archer sous son piano renversé. Épouvantée par ce spectacle la jeune fille porta la main à sa bouche dans une tentative absurde de retenir son hurlement. Alex Armstrong pénétra alors dans la pièce, les traits déformés par l'inquiétude.

« Catherine ? Que ce passe-t-il ? Pourquoi as-tu hurlé ?
-Le...le...Colonel...il...là... balbutia la jeune fille en pointant d'un doigt tremblant le centre de la pièce.
-Malheur ! Mais que s'est-il passé ? s'exclama le Commandant en se précipitant auprès du corps de son supérieur.
-Je...Je ne sais pas...Je...Je l'ai laissé tout seul et je suis venu te prévenir qu'il se montrait grossier et...ensuite je suis allée chercher de quoi nettoyer le thé mais... j'ai entendu du bruit...alors je suis revenue et... Il était... enfin... sous mon piano... C'est ma faute ?
-Bien sûr que non ! Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais tu n'y es pour rien Catherine. Ma pauvre tu devrais sortir, ce n'est pas un spectacle pour toi.
-Est-ce qu'il est...
-Mort ? répondit le Major en annonçant le mot que sa sœur ne pouvait prononcer. Oui il est mort : le piano l'a apparemment écrasé sur le coup, il n'a pas dû avoir le temps de souffrir.
-C'est... C'est mieux... Enfin ça serait mieux qu'il soit vivant mais... c'est mieux qu'il n'ait pas souffert.
-Oui. Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi a-t-il tenté de soulever ce piano ? Il est extrêmement lourd. Seul quelqu'un possédant une force comme celle transmise de génération en génération dans la famille Armstrong peut s'essayer à soulever un poids pareil.
-Oui c'est absurde.
-Je suis désolé Catherine, je n'aurais pas dû te mêler à cette histoire.
-Ce n'est pas grave... On ne va pas avoir de problèmes au moins ?
-Ne t'inquiètes pas je vais arranger ça, la rassura Alex en posant une main sur son épaule. Il poussa un soupir avant d'ajouter en se relevant : Il va falloir que j'appelle le QG. Dire que Mustang venait juste de raccrocher en me disant qu'ils avaient fini de fouiller son bureau. »

06. mort en glissant sur une flaque, fma: frank archer

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