FMA - Jean Havoc - #15/18, flammes/peur
Titre : Ça sent le roussi, les gars !
Auteur : ylg
Fandom : FullMetal Alchemist
Personnage : Jean Havoc
Rating : PG
Thème #15+18, mort dans les flammes/de peur
Disclaimer : Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones
Combattre les flammes par les flammes, qui y a pensé en premier ?
Pour le sous-lieutenant Havoc, la question est purement rhétorique. Pas question de réfléchir à des histoires de chimie, de stoechiométrie, de combustible et de comburant. Cette phrase en boucle est tout ce qui l'empêche de se demander si ce n'est pas lui-même qui va servir de combustible bientôt.
Des terroristes se sont amusés à planter des bombes incendiaires ; aux messages qu’ils ont laissés, l’on a vite supposé qu’ils en veulent au « Héros d’Ishval » et maintenant, voilà, ils touchent presque à leur but : le détruire, et ses hommes en prime, ou bien y passer si la contre-attaque est efficace.
Les flammes font rage autour d’eux et Jean Havoc se considère déjà comme mort.
Outre l’incendie allumé par ces fous, voilà t’y pas que le Colonel lui-même crée ses propres flammes pour riposter !
La chaleur est suffocante. Il sent les petits cheveux sur sa nuque frisoter tous seuls, un peu plus et ils crameront, devine-t-il. Déjà des flammèches les frôlent, s’échappant follement du brasier alentour. Un tourbillon rugit autour d’eux et coupe toute fuite, pour eux comme pour leurs adversaires. Ils sont tous prisonniers de ce bâtiment transformé en enfer ardent et en passe de s’effondrer.
Ils ne tiendront plus bien longtemps.
Les autres, leurs adversaires, tombent, les vêtements déjà roussis et fumants. Ils n'ont pas eu le temps d'être réellement brûlés, sans doute, mais ont été simplement rattrapés par les fumées toxiques et le manque d’oxygène. C'est plus propre et peut-être plus honorable pour le Colonel mais ça ne présage rien de bon.
Et tout explose.
Le toit, soufflé, s'envole.
Curieusement, sans débris qui les écraseraient en retombant.
Et les flammes s’évanouissent dans l’air pourtant renouvelé au lieu de redoubler.
« Et voilà, se vante Mustang. Leur propre feu, retourné contre eux. Car la vraie maîtrise n’est pas seulement de le créer et le diriger : il faut aussi savoir l’éteindre. Ça vous en bouche un coin, hein ? »
À qui s’adresse-t-il, à ses adversaires tombés qui ne l’entendent plus ou à ses propres hommes impuissants qui croyaient leur dernière heure arrivée et même déjà dépassée ?
Ses hommes qui avaient, techniquement, déjà entendu décrire à quel point leur chef disposait d’une puissance monstrueuse, mais ne l’avaient jamais vu ainsi en action...
« Ben on aura tous appris quelque chose aujourd’hui.
- Moi, c’est pourquoi nos uniformes portent ces stupides demi-capes à la ceinture. C’est pour le camouflage et c’était ça ou les pantalons marron. J'vous jure. »
Auteur : ylg
Fandom : FullMetal Alchemist
Personnage : Jean Havoc
Rating : PG
Thème #15+18, mort dans les flammes/de peur
Disclaimer : Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones
Combattre les flammes par les flammes, qui y a pensé en premier ?
Pour le sous-lieutenant Havoc, la question est purement rhétorique. Pas question de réfléchir à des histoires de chimie, de stoechiométrie, de combustible et de comburant. Cette phrase en boucle est tout ce qui l'empêche de se demander si ce n'est pas lui-même qui va servir de combustible bientôt.
Des terroristes se sont amusés à planter des bombes incendiaires ; aux messages qu’ils ont laissés, l’on a vite supposé qu’ils en veulent au « Héros d’Ishval » et maintenant, voilà, ils touchent presque à leur but : le détruire, et ses hommes en prime, ou bien y passer si la contre-attaque est efficace.
Les flammes font rage autour d’eux et Jean Havoc se considère déjà comme mort.
Outre l’incendie allumé par ces fous, voilà t’y pas que le Colonel lui-même crée ses propres flammes pour riposter !
La chaleur est suffocante. Il sent les petits cheveux sur sa nuque frisoter tous seuls, un peu plus et ils crameront, devine-t-il. Déjà des flammèches les frôlent, s’échappant follement du brasier alentour. Un tourbillon rugit autour d’eux et coupe toute fuite, pour eux comme pour leurs adversaires. Ils sont tous prisonniers de ce bâtiment transformé en enfer ardent et en passe de s’effondrer.
Ils ne tiendront plus bien longtemps.
Les autres, leurs adversaires, tombent, les vêtements déjà roussis et fumants. Ils n'ont pas eu le temps d'être réellement brûlés, sans doute, mais ont été simplement rattrapés par les fumées toxiques et le manque d’oxygène. C'est plus propre et peut-être plus honorable pour le Colonel mais ça ne présage rien de bon.
Et tout explose.
Le toit, soufflé, s'envole.
Curieusement, sans débris qui les écraseraient en retombant.
Et les flammes s’évanouissent dans l’air pourtant renouvelé au lieu de redoubler.
« Et voilà, se vante Mustang. Leur propre feu, retourné contre eux. Car la vraie maîtrise n’est pas seulement de le créer et le diriger : il faut aussi savoir l’éteindre. Ça vous en bouche un coin, hein ? »
À qui s’adresse-t-il, à ses adversaires tombés qui ne l’entendent plus ou à ses propres hommes impuissants qui croyaient leur dernière heure arrivée et même déjà dépassée ?
Ses hommes qui avaient, techniquement, déjà entendu décrire à quel point leur chef disposait d’une puissance monstrueuse, mais ne l’avaient jamais vu ainsi en action...
« Ben on aura tous appris quelque chose aujourd’hui.
- Moi, c’est pourquoi nos uniformes portent ces stupides demi-capes à la ceinture. C’est pour le camouflage et c’était ça ou les pantalons marron. J'vous jure. »