Thème 30 : Baiser / Naruto / Hyûga Neji et Inuzuka Kiba /
Titre : Mauvaise période
Auteur/Artiste : Kalikun ou Yumen-Chan ^^
Couple : Inuzuka Kiba / Hyûga Neji
Fandom : Naruto
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R
Thème (numéro et nom) : Thème 30 : Baiser
Disclaimer : Tout ce beau monde appartient à Masachi Kishimoto
Note : Pardon pour la grossière interprétation du trentième thème XD
oOoOoOo
Neji n’en pouvait plus. Cette foutue question qui le taraudait depuis des mois allait peut-être enfin recevoir une réponse. Tsunade-sama avait permis ce petit miracle en l’envoyant, lui et Kiba, dans une mission duo à Iwa no Kuni. Un léger sourire supérieur étira ses lèvres lorsqu’il eut achever de préparer son sac de voyage. Ce même sourire disparût progressivement de son beau visage. Comment allait-il formuler la question ? La poser directement à la personne concernée n’était pas une bonne idée… Bien que cette personne ne connaisse point le mot " tact ", il y avait quelques chances pour qu’il le prenne mal. Espionner ? Ca ne se faisait pas… Peut-être parler et se rapprocher de plus en plus du sujet ? Il n’en savait strictement. Il poussa un gros soupir de déception.
" Oy ! Hyûga ! Tu te dépêches oui ? "
Neji grogna et prit son sac. Finalement, ce n’était pas plus facile qu’avant…
Kiba Inuzuka attendait devant le manoir Hyûga, avec un air particulièrement excédé sur le visage. Qu’est-ce qui avait pris la Vieille ? ! Le mettre en mission duo avec le graaaaaaaand Neji Hyûga. Le fond de sa pensée fut assorti d’un grondement qui fit ricaner Akamaru. Kiba fusilla du regard son compagnon qui rit de plus belle.
" C’est bon, t’as fini ? Il y a rien de drôle, franchement !
- Te vexes pas ! C’est le même problème pour ta mère, ta sœur, les autres membres du clan et même moi ! Le printemps ne dure pas éternellement… Et les chaleurs qui vont avec non plus ! "
Un aura glaciale particulièrement meurtrière se fit ressentir à trente mètres à la ronde. Aujourd’hui, Kiba aurait presque tuer Akamaru.
" Mais faut avouer que t’as vraiment pas de bol… Te mettre en mission tête à tête avec un séduisant mâle Hyûga...
- MAIS T’ARRETES, BORDEL ! EST-CE QUE JE TE CAUSE DE TES TENDANCES SEXUELLES, MOI ? ! "
Au moment où Kiba hurla cette mémorable réplique, Neji apparût dans l’encadrement de la porte, assez surpris de voir son futur coéquipier beugler des inepties en étranglant son chien. Kiba laissa enfin Akamaru respirer et regarda Neji dans le blanc yeux. Entre nous soit dit : c’est assez facile avec un Hyûga.
" Enfin là ? Bon, allez on se grouille pour finir cette foutue mission au plus vite.
- T’es d’une humeur de chien toi.
- Wouaf ! ( Tu ne crois pas si bien dire ! )
- Je me passerais volontiers de tes jeux de mots canins pourris. Et toi, Akamaru, encore réplique de ce genre et tu restes à la maison avec Kuromaru juste après lui avoir appris que c’est toi qui lui a déchiqueté son panier.. "
A l’évocation du grand chien borgne, Akamaru se tut aussitôt. Désireux d’en terminer le plus vite possible, Kiba marcha d’un pas rapide vers la sortie du village. Traînant un peu derrière, Neji se demandait toujours comment aborder le sujet. La mission se passa sans encombre : les méchant trafiquants de drogue ont été emprisonnés et la marchandises a été brûlée. Mais le chef du réseau avait pris la fuite et la fine équipe de devait de le retrouver. Alors qu’ils allaient vers le Sud pour rejoindre Konoha, Akamaru laissa échapper un ultime ricanement en observant son maître fuir le deuxième mâle. Cela l’amusait follement. Kiba, ayant l’ouïe fine, s’arrêta brusquement et balança une gerbe de kunaï, de shuriken et autres armes diverses et variées sur le pauvre chien blanc qui esquiva du mieux qu’il pouvait. Le Byakugan stoppa en voyant la tentative de canicide. Même Tenten n’aurait pas fait mieux en matière de tirs en masse.
" Ouaf graou wouf ? " ( Je peux me permettre un conseil ? Parce que ça devient de plus en plus ridicule…)
Kiba, en train de ramasser ses armes de jets lança un regard noir à Akamaru.
" Dis toujours.
- Ouaouaf wouif groaou. " ( Tu fais comme moi. Dès que tu en as l’occasion, tu cèdes à tes pulsions. Après, tu seras tranquille pour un petit bout de temps.)
Le visage de Kiba passa du rouge au blanc, puis de nouveau au rouge. Neji, fut assez amusé par ce jeu de couleurs et le fut plus encore en voyant une grosse veine enfler sur la tempe du maître-chien.
" IMBECILE ! C’est pas pareil chez les humains ! On ne saute pas le premier qui passe ! "
Neji fut à peu près certain de ne pas avoir entendu le mot " sur " dans la phrase. Le mot " sauter " prenait tout son sens… Remettant à plus tard ses investigations, Neji intervint.
" Oy Kiba ! Tu peux me dire ce qui se passe ? T’es d’une humeur pas possible, tu gueules à tout bout de champ, tu as dix-huit tentatives de meurtres sur Akamaru à ton actif depuis notre départ et surtout je me pose des questions sur les sujets de conversations que tu as avec ton chien.
- …
- Alors ?
- Et biiiien… Disons que je suis dans une mauvaise période…
- Ah bon ?
- Wouarf ! " (En fait, il est juste en chaleur et il se retient à cause de ce stupide code moral que s’inflige tous les humains.)
Kiba resta interdit et Neji, toujours neutre, fixa Akamaru.
" Qu’est-ce qu’il a dit ?
- Rien rien…
- Hum… "
Et ce n’est que très peu convaincu que Neji déposa son sac sur le sol herbeux.
" On campe ici. "
Kiba soupira en se demandant combien de temps le calvaire durera. Soudain, un objet vint percuter son crâne. D’un geste brusque, il tourna la tête et lança un regard furibond à son coéquipier, une main tenant la gourde qu’il avait reçu en pleine tête, la seconde massant son pauvre cuir chevelu.
" Va chercher de l’eau. Il y a une rivière en amont… Attends deux secondes que je te donne les deux autres gourdes… "
Pour la plus grande horreur de Kiba, Neji se retourna et se baissa pour chercher les deux objets dans son sac. Se retenant de ne pas défaillir face à ce spectacle plus que tentant, Kiba ferma les yeux et se massa les tempe, histoire de penser le moins possible à…
" Qu’est-ce que tu fous, Kiba ?
- Hein ? "
Neji se tenait devant lui, gourdes en mains, avec un air exaspéré collé à son visage.
" Rien rien… "
Neji eût un soupir agacé et laissa son coéquipier chercher de l’eau. Inuzuka avait toujours été bizarre… Et c’est sous le regard narquois d’Akamaru qu’il alluma le feu et prépara de quoi manger. Sentant le regard du gros chien peser sur lui, Neji interrompit ses activités digne d’une femme mariée et lança un regard torve à Akamaru.
" Qu’est-ce qu’il y a, le clébard ? T’as jamais vu quelqu’un faire manger ?
- Waouf ! Miii ! Ouarf ! ( C’est juste marrant de voir à quel point tu es concentré pour préparer à manger. Un vrai cordon bleu ! Kiba a vraiment bien choisi…)
- Pas la peine d’aboyer, je comprends que dalle à ce que tu racontes.
- Ouaf. " ( Encore heureux.)
Le jeune mâle Hyûga, comme se plaisait à l’appeler Akamaru, retourna à ses activités culinaires. Soudain, un gros plouf et une bordée de jurons plus colorés les uns que les autres, dont Neji ne connaissait même pas la signification de certains, se firent entendre. Et un Kiba complètement trempé apparût, lançant les trois gourdes à son coéquipier avec un geste rageur.
" Qu’est-ce t’as fait ?
- Glissé… Putain de lapin… Herbe mouillée… "
Le cadavre criblé de kunaï du pauvre lapinou suicidaire atterrit devant les yeux effarés de Neji.
" Tétais vraiment obligé de le tuer ?
- C’est lui qui a commencé. "
Le repas se passa en silence, simplement rythmé par le bruit des couverts et les grognements énervés de Kiba. Akamaru lorgna plusieurs fois sur le cadavre du pauvre lapin mais son attention fut vite attiré par les deux humains qui avaient fini leur repas et la dispute imminente qui allait sortir de leur discussion.
" Comment ça il y a qu’une tente ? !
- Qu’est-ce que tu crois ? La mission dure plus longtemps que prévue ! Il a bien fallu avoir de l’argent : j’ai vendu une des deux tentes. Une c’est assez pour deux. On ne va pas s’encombrer de matériel. "
Calme… Restez calme… Inspireeeez. Expireeeez. Kiba désespérait intérieurement. Il n’eut même pas le loisir de protester que Neji était déjà partie dans la tente pour dormir d’un sommeil qu’il espérait réparateur. Kiba soupira à fendre l’âme et partit lui aussi se coucher.
" Akamaru ? Tu ne viens pas ?
- M’en vais me libérer de mes pulsions, moi ! Je te laisse avec ton beau mâle. "
L’Inuzuka n’eut même pas le courage de répliquer. Se résignant à passer une nouvelle nuit pénible, il s’installa lui aussi, veillant à être le plus loin possible de Neji. Et Akamaru qui n’était même là pour l’empêcher de faire une bêtise. Kiba faillit louper un battement en voyant que Neji ôtait son épais haut blanc. Jurant pour la forme, Kiba enleva sa veste et la jeta en boule dans un coin de la tente alors que Neji pliait correctement ses vêtements. Se débattant avec les couvertures, le maître-chien arriva enfin à se caler confortablement. Neji était déjà immobile. Sûrement dans les bras de Morphée. Pour Kiba, trouver le sommeil était plus fastidieux. Savoir que Neji dormait à quelques centimètres de luiiii… Ne pas penser à ça. Surtout ne pas penser ça.
Mais, fait logique, plus on se dit ça : plus on y pense. Le pauvre Kiba se tournait et se retournait dans son lit. Son regard se posa sur le dos de Neji. Il avait détaché ses longs cheveux noirs. N’en pouvant plus, il planta d’un geste sec, ses crocs dans sa main en espérant que la douleur dissiperait ses envies. Il sentit le goût de son propre sang et gémit de douleur. Il y était peut-être aller un peu fort sur ce coup-là…
" Tu peux me dire ce que tu fiches… "
Neji, un peu échevelé et l’esprit un peu embrumé, regarda d’un air endormi Kiba avant de remarquer le sang qui maculait la main et la bouche de son coéquipier. Neji cligna deux fois des yeux devant la petite mine coupable de Kiba.
" Tu peux te rendormir, Neji, tu sais. "
L’Hyûga lança un coup d’œil critique à la main de l’Inuzuka.
" Tu mets du sang partout.
- Ah… "
Neji se leva et alla fouiller dans son sac, écartant de temps à autre ses longues mèches noires qui venaient l’enquiquiner. Avec un geste triomphant, il sortit la boîte à pharmacie. Il revint vers son coéquipier, très occupé à regarder le sang de sa main dégouliner, et s’installa devant lui. Kiba s’essuya sommairement la bouche avec le bout de tissu qui lui avait tendu Neji tandis que le Hyûga commençait à nettoyer la blessure.
" Dis-moi, Kiba…
- Hn…
- Ca t’arrive souvent de t’automutiler ? "
Kiba accusa le coup de l’automutilation et grogna.
" Seulement quand je suis extrêmement contrarié… "
Les joues de Kiba étaient tellement rouges que ses marques faciales n’étaient même plus visibles. Neji fronça les sourcils alors qu’il serrait les bandes de gaze. Qu’est-ce qui mettait Kiba dans un tel état de nervosité ?
" Voilà ! Fini ! "
Kiba considéra longuement sa main momifiée avant de marmonner un vague remerciement.
" T’as encore du sang sur le visage.
- Et d’où ? "
Neji s’approcha, concentré, et posa son doigt sur la joue du maître-chien.
" Ici. "
Le visage de Kiba arbora une teinte rouge brique, niveau sept sur dix sur l’échelle des rougissements.
" T’es vraiment pas doué… Tu t’en es étalé partout. Hey, t’es sûr que ça va ? T’as pas bonne mine tu sais.
- Ca… Va très bien, je t’assure. articula mollement Kiba, bavant intérieurement devant le torse parfait de son coéquipier.
- Pourtant ça a pas l’air… "
Neji posa sa main sur son front et déplaça la deuxième sur celui de Kiba.
" T’as pas l’air d’avoir de fièvre pourtant. "
Neji resta un moment songeur avant de faire glisser son doigt le long du visage de Kiba. Son index retraça le contour des triangles écarlates.
" Dis, je me suis toujours posé une question… Tes marques ? C’est de la peinture ou bien c’est naturel ?
- Cent pour cent… naturel…
- C’est marrant ça… Un peu comme Naruto avec ses trois moust…Mmmmmmh ! "
Ne pouvant plus se contenir, Kiba avait saisi la nuque de Neji et avait insidieusement glissé sa langue dans la bouche de son coéquipier. Après un petit moment, le temps de réaliser l’ampleur de sa bêtise, Kiba relâcha sa victime et se carapata dans le coin opposé à Neji :
" Aaaaaaaaaaaaaaah ! Pardoooooon ! J’ai pas fait exprès !"
Sous le choc, Neji passa sa main sur ses lèvres, d’un air absent. C’était plutôt agréable. Alors que Kiba balbutiait d’innombrables excuses, l’Hyûga se rapprocha lentement d’un Inuzuka plus qu’effrayé à l’idée de mourir dans une tente, conséquences de ses foutues chaleurs. Kiba gémit à la mort, s’attendant à voir ses méridiens de chakra bouchés à vie mais ne sentant pas venir les coups, il releva la tête et eût l’agréable surprise de sentir l’Hyûga lui prendre délicatement le menton pour mieux l’embrasser avant de voir son T-shirt filet rejoindre sa veste… Neji n’allait pas recevoir son sommeil réparateur, loin de là… Coucher avec un Inuzuka en pleine période allait changer sa vision du monde du sexe.
Le lendemain, Akamaru ricana lorsqu’il découvrit les deux ninja avachis l’un contre l’autre, plutôt échevelés avec un bordel sans nom dans la tente… Tsume et Hana allaient rire lorsqu’elles sentiront l’odeur de Neji sur leur fils. De son côté, le jeune Hyûga avait trouvé réponse à sa question : les marques de Kiba étaient naturelles. Mais à présent, il s’en fichait complètement.
Auteur/Artiste : Kalikun ou Yumen-Chan ^^
Couple : Inuzuka Kiba / Hyûga Neji
Fandom : Naruto
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R
Thème (numéro et nom) : Thème 30 : Baiser
Disclaimer : Tout ce beau monde appartient à Masachi Kishimoto
Note : Pardon pour la grossière interprétation du trentième thème XD
oOoOoOo
Neji n’en pouvait plus. Cette foutue question qui le taraudait depuis des mois allait peut-être enfin recevoir une réponse. Tsunade-sama avait permis ce petit miracle en l’envoyant, lui et Kiba, dans une mission duo à Iwa no Kuni. Un léger sourire supérieur étira ses lèvres lorsqu’il eut achever de préparer son sac de voyage. Ce même sourire disparût progressivement de son beau visage. Comment allait-il formuler la question ? La poser directement à la personne concernée n’était pas une bonne idée… Bien que cette personne ne connaisse point le mot " tact ", il y avait quelques chances pour qu’il le prenne mal. Espionner ? Ca ne se faisait pas… Peut-être parler et se rapprocher de plus en plus du sujet ? Il n’en savait strictement. Il poussa un gros soupir de déception.
" Oy ! Hyûga ! Tu te dépêches oui ? "
Neji grogna et prit son sac. Finalement, ce n’était pas plus facile qu’avant…
Kiba Inuzuka attendait devant le manoir Hyûga, avec un air particulièrement excédé sur le visage. Qu’est-ce qui avait pris la Vieille ? ! Le mettre en mission duo avec le graaaaaaaand Neji Hyûga. Le fond de sa pensée fut assorti d’un grondement qui fit ricaner Akamaru. Kiba fusilla du regard son compagnon qui rit de plus belle.
" C’est bon, t’as fini ? Il y a rien de drôle, franchement !
- Te vexes pas ! C’est le même problème pour ta mère, ta sœur, les autres membres du clan et même moi ! Le printemps ne dure pas éternellement… Et les chaleurs qui vont avec non plus ! "
Un aura glaciale particulièrement meurtrière se fit ressentir à trente mètres à la ronde. Aujourd’hui, Kiba aurait presque tuer Akamaru.
" Mais faut avouer que t’as vraiment pas de bol… Te mettre en mission tête à tête avec un séduisant mâle Hyûga...
- MAIS T’ARRETES, BORDEL ! EST-CE QUE JE TE CAUSE DE TES TENDANCES SEXUELLES, MOI ? ! "
Au moment où Kiba hurla cette mémorable réplique, Neji apparût dans l’encadrement de la porte, assez surpris de voir son futur coéquipier beugler des inepties en étranglant son chien. Kiba laissa enfin Akamaru respirer et regarda Neji dans le blanc yeux. Entre nous soit dit : c’est assez facile avec un Hyûga.
" Enfin là ? Bon, allez on se grouille pour finir cette foutue mission au plus vite.
- T’es d’une humeur de chien toi.
- Wouaf ! ( Tu ne crois pas si bien dire ! )
- Je me passerais volontiers de tes jeux de mots canins pourris. Et toi, Akamaru, encore réplique de ce genre et tu restes à la maison avec Kuromaru juste après lui avoir appris que c’est toi qui lui a déchiqueté son panier.. "
A l’évocation du grand chien borgne, Akamaru se tut aussitôt. Désireux d’en terminer le plus vite possible, Kiba marcha d’un pas rapide vers la sortie du village. Traînant un peu derrière, Neji se demandait toujours comment aborder le sujet. La mission se passa sans encombre : les méchant trafiquants de drogue ont été emprisonnés et la marchandises a été brûlée. Mais le chef du réseau avait pris la fuite et la fine équipe de devait de le retrouver. Alors qu’ils allaient vers le Sud pour rejoindre Konoha, Akamaru laissa échapper un ultime ricanement en observant son maître fuir le deuxième mâle. Cela l’amusait follement. Kiba, ayant l’ouïe fine, s’arrêta brusquement et balança une gerbe de kunaï, de shuriken et autres armes diverses et variées sur le pauvre chien blanc qui esquiva du mieux qu’il pouvait. Le Byakugan stoppa en voyant la tentative de canicide. Même Tenten n’aurait pas fait mieux en matière de tirs en masse.
" Ouaf graou wouf ? " ( Je peux me permettre un conseil ? Parce que ça devient de plus en plus ridicule…)
Kiba, en train de ramasser ses armes de jets lança un regard noir à Akamaru.
" Dis toujours.
- Ouaouaf wouif groaou. " ( Tu fais comme moi. Dès que tu en as l’occasion, tu cèdes à tes pulsions. Après, tu seras tranquille pour un petit bout de temps.)
Le visage de Kiba passa du rouge au blanc, puis de nouveau au rouge. Neji, fut assez amusé par ce jeu de couleurs et le fut plus encore en voyant une grosse veine enfler sur la tempe du maître-chien.
" IMBECILE ! C’est pas pareil chez les humains ! On ne saute pas le premier qui passe ! "
Neji fut à peu près certain de ne pas avoir entendu le mot " sur " dans la phrase. Le mot " sauter " prenait tout son sens… Remettant à plus tard ses investigations, Neji intervint.
" Oy Kiba ! Tu peux me dire ce qui se passe ? T’es d’une humeur pas possible, tu gueules à tout bout de champ, tu as dix-huit tentatives de meurtres sur Akamaru à ton actif depuis notre départ et surtout je me pose des questions sur les sujets de conversations que tu as avec ton chien.
- …
- Alors ?
- Et biiiien… Disons que je suis dans une mauvaise période…
- Ah bon ?
- Wouarf ! " (En fait, il est juste en chaleur et il se retient à cause de ce stupide code moral que s’inflige tous les humains.)
Kiba resta interdit et Neji, toujours neutre, fixa Akamaru.
" Qu’est-ce qu’il a dit ?
- Rien rien…
- Hum… "
Et ce n’est que très peu convaincu que Neji déposa son sac sur le sol herbeux.
" On campe ici. "
Kiba soupira en se demandant combien de temps le calvaire durera. Soudain, un objet vint percuter son crâne. D’un geste brusque, il tourna la tête et lança un regard furibond à son coéquipier, une main tenant la gourde qu’il avait reçu en pleine tête, la seconde massant son pauvre cuir chevelu.
" Va chercher de l’eau. Il y a une rivière en amont… Attends deux secondes que je te donne les deux autres gourdes… "
Pour la plus grande horreur de Kiba, Neji se retourna et se baissa pour chercher les deux objets dans son sac. Se retenant de ne pas défaillir face à ce spectacle plus que tentant, Kiba ferma les yeux et se massa les tempe, histoire de penser le moins possible à…
" Qu’est-ce que tu fous, Kiba ?
- Hein ? "
Neji se tenait devant lui, gourdes en mains, avec un air exaspéré collé à son visage.
" Rien rien… "
Neji eût un soupir agacé et laissa son coéquipier chercher de l’eau. Inuzuka avait toujours été bizarre… Et c’est sous le regard narquois d’Akamaru qu’il alluma le feu et prépara de quoi manger. Sentant le regard du gros chien peser sur lui, Neji interrompit ses activités digne d’une femme mariée et lança un regard torve à Akamaru.
" Qu’est-ce qu’il y a, le clébard ? T’as jamais vu quelqu’un faire manger ?
- Waouf ! Miii ! Ouarf ! ( C’est juste marrant de voir à quel point tu es concentré pour préparer à manger. Un vrai cordon bleu ! Kiba a vraiment bien choisi…)
- Pas la peine d’aboyer, je comprends que dalle à ce que tu racontes.
- Ouaf. " ( Encore heureux.)
Le jeune mâle Hyûga, comme se plaisait à l’appeler Akamaru, retourna à ses activités culinaires. Soudain, un gros plouf et une bordée de jurons plus colorés les uns que les autres, dont Neji ne connaissait même pas la signification de certains, se firent entendre. Et un Kiba complètement trempé apparût, lançant les trois gourdes à son coéquipier avec un geste rageur.
" Qu’est-ce t’as fait ?
- Glissé… Putain de lapin… Herbe mouillée… "
Le cadavre criblé de kunaï du pauvre lapinou suicidaire atterrit devant les yeux effarés de Neji.
" Tétais vraiment obligé de le tuer ?
- C’est lui qui a commencé. "
Le repas se passa en silence, simplement rythmé par le bruit des couverts et les grognements énervés de Kiba. Akamaru lorgna plusieurs fois sur le cadavre du pauvre lapin mais son attention fut vite attiré par les deux humains qui avaient fini leur repas et la dispute imminente qui allait sortir de leur discussion.
" Comment ça il y a qu’une tente ? !
- Qu’est-ce que tu crois ? La mission dure plus longtemps que prévue ! Il a bien fallu avoir de l’argent : j’ai vendu une des deux tentes. Une c’est assez pour deux. On ne va pas s’encombrer de matériel. "
Calme… Restez calme… Inspireeeez. Expireeeez. Kiba désespérait intérieurement. Il n’eut même pas le loisir de protester que Neji était déjà partie dans la tente pour dormir d’un sommeil qu’il espérait réparateur. Kiba soupira à fendre l’âme et partit lui aussi se coucher.
" Akamaru ? Tu ne viens pas ?
- M’en vais me libérer de mes pulsions, moi ! Je te laisse avec ton beau mâle. "
L’Inuzuka n’eut même pas le courage de répliquer. Se résignant à passer une nouvelle nuit pénible, il s’installa lui aussi, veillant à être le plus loin possible de Neji. Et Akamaru qui n’était même là pour l’empêcher de faire une bêtise. Kiba faillit louper un battement en voyant que Neji ôtait son épais haut blanc. Jurant pour la forme, Kiba enleva sa veste et la jeta en boule dans un coin de la tente alors que Neji pliait correctement ses vêtements. Se débattant avec les couvertures, le maître-chien arriva enfin à se caler confortablement. Neji était déjà immobile. Sûrement dans les bras de Morphée. Pour Kiba, trouver le sommeil était plus fastidieux. Savoir que Neji dormait à quelques centimètres de luiiii… Ne pas penser à ça. Surtout ne pas penser ça.
Mais, fait logique, plus on se dit ça : plus on y pense. Le pauvre Kiba se tournait et se retournait dans son lit. Son regard se posa sur le dos de Neji. Il avait détaché ses longs cheveux noirs. N’en pouvant plus, il planta d’un geste sec, ses crocs dans sa main en espérant que la douleur dissiperait ses envies. Il sentit le goût de son propre sang et gémit de douleur. Il y était peut-être aller un peu fort sur ce coup-là…
" Tu peux me dire ce que tu fiches… "
Neji, un peu échevelé et l’esprit un peu embrumé, regarda d’un air endormi Kiba avant de remarquer le sang qui maculait la main et la bouche de son coéquipier. Neji cligna deux fois des yeux devant la petite mine coupable de Kiba.
" Tu peux te rendormir, Neji, tu sais. "
L’Hyûga lança un coup d’œil critique à la main de l’Inuzuka.
" Tu mets du sang partout.
- Ah… "
Neji se leva et alla fouiller dans son sac, écartant de temps à autre ses longues mèches noires qui venaient l’enquiquiner. Avec un geste triomphant, il sortit la boîte à pharmacie. Il revint vers son coéquipier, très occupé à regarder le sang de sa main dégouliner, et s’installa devant lui. Kiba s’essuya sommairement la bouche avec le bout de tissu qui lui avait tendu Neji tandis que le Hyûga commençait à nettoyer la blessure.
" Dis-moi, Kiba…
- Hn…
- Ca t’arrive souvent de t’automutiler ? "
Kiba accusa le coup de l’automutilation et grogna.
" Seulement quand je suis extrêmement contrarié… "
Les joues de Kiba étaient tellement rouges que ses marques faciales n’étaient même plus visibles. Neji fronça les sourcils alors qu’il serrait les bandes de gaze. Qu’est-ce qui mettait Kiba dans un tel état de nervosité ?
" Voilà ! Fini ! "
Kiba considéra longuement sa main momifiée avant de marmonner un vague remerciement.
" T’as encore du sang sur le visage.
- Et d’où ? "
Neji s’approcha, concentré, et posa son doigt sur la joue du maître-chien.
" Ici. "
Le visage de Kiba arbora une teinte rouge brique, niveau sept sur dix sur l’échelle des rougissements.
" T’es vraiment pas doué… Tu t’en es étalé partout. Hey, t’es sûr que ça va ? T’as pas bonne mine tu sais.
- Ca… Va très bien, je t’assure. articula mollement Kiba, bavant intérieurement devant le torse parfait de son coéquipier.
- Pourtant ça a pas l’air… "
Neji posa sa main sur son front et déplaça la deuxième sur celui de Kiba.
" T’as pas l’air d’avoir de fièvre pourtant. "
Neji resta un moment songeur avant de faire glisser son doigt le long du visage de Kiba. Son index retraça le contour des triangles écarlates.
" Dis, je me suis toujours posé une question… Tes marques ? C’est de la peinture ou bien c’est naturel ?
- Cent pour cent… naturel…
- C’est marrant ça… Un peu comme Naruto avec ses trois moust…Mmmmmmh ! "
Ne pouvant plus se contenir, Kiba avait saisi la nuque de Neji et avait insidieusement glissé sa langue dans la bouche de son coéquipier. Après un petit moment, le temps de réaliser l’ampleur de sa bêtise, Kiba relâcha sa victime et se carapata dans le coin opposé à Neji :
" Aaaaaaaaaaaaaaah ! Pardoooooon ! J’ai pas fait exprès !"
Sous le choc, Neji passa sa main sur ses lèvres, d’un air absent. C’était plutôt agréable. Alors que Kiba balbutiait d’innombrables excuses, l’Hyûga se rapprocha lentement d’un Inuzuka plus qu’effrayé à l’idée de mourir dans une tente, conséquences de ses foutues chaleurs. Kiba gémit à la mort, s’attendant à voir ses méridiens de chakra bouchés à vie mais ne sentant pas venir les coups, il releva la tête et eût l’agréable surprise de sentir l’Hyûga lui prendre délicatement le menton pour mieux l’embrasser avant de voir son T-shirt filet rejoindre sa veste… Neji n’allait pas recevoir son sommeil réparateur, loin de là… Coucher avec un Inuzuka en pleine période allait changer sa vision du monde du sexe.
Le lendemain, Akamaru ricana lorsqu’il découvrit les deux ninja avachis l’un contre l’autre, plutôt échevelés avec un bordel sans nom dans la tente… Tsume et Hana allaient rire lorsqu’elles sentiront l’odeur de Neji sur leur fils. De son côté, le jeune Hyûga avait trouvé réponse à sa question : les marques de Kiba étaient naturelles. Mais à présent, il s’en fichait complètement.