tsubasa RC - Kuro & Fye - 1:03 Inclus
Titre: Un pour tous les protéger
Auteur: azalee_calypso
Fandom: tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE
Table et prompt: 1:03 Inclus
Personnages/Pairing: Kurogane et le reste du groupe, Kuro/Fye sous-entendu
Rating: G
Disclaimer: CLAMP continue de me briser le coeur, mais je les admire encore trop pour essayer de sauver ces pauvres persos de leurs griffes.
Notes: bwaargh, moi et mes titres... J'ai peut-être un peu dévié du thème pour me concentrer surtout sur l'idée de groupe, mais bon. Avec ça j'entame la deuxième moitié de mes dix thèmes ! :O Ah, et Kuro-puu dit un gros mot.
Au début, c'était simple : son seul objectif était de rentrer chez lui. Vu la décision de la boule de poils d'aider le gamin, ça impliquait d'aider aussi, mais c'était par nécessité et pas de gaieté de coeur.
Quand la princesse s'est réveillée, il a dû admettre qu'elle l'émouvait un peu. Elle lui rappelait vaguement la sienne, aussi douce et généreuse que la petite fille qu'il a laissée derrière lui (mais pas aussi emmerdante, heureusement). A partir de là ça été un peu plus facile d'aider le gamin avec conviction. Servir une princesse est devenu une habitude, peut-être.
Puis il a pris le gamin sous sa protection. Il ne se souvient plus quand exactement ça a commencé ; c'est quand il a accepté de l'entraîner qu'il l'a vraiment admis, mais il avait déjà un vague sentiment de responsabilité, de fierté, depuis qu'il avait remarqué la force et la faiblesse du garçon, comme si...
La boule de poils, ça, c'est facile : il a beau dire toutes les injures qu'il veut, la bestiole est trop adorable et touchante pour que qui que ce soit (même lui) puisse la détester. (Mais ce n'est pas pour ça qu'il doit l'admettre à voix haute.)
Pour l'autre andouille, par contre, il n'a toujours pas la moindre idée de ce qui s'est passé. Peut-être qu'à force de combattre en ayant le magicien dans son dos et la certitude qu'il pouvait lui faire confiance pour garder ses arrières, à force de prétendre vouloir le trucider même quand il s'est habitué à ses taquineries, à force de le voir sourire et mentir et souffrir, il a fini par se sentir proche de lui.
Peut-être que les yeux noirs du pays de Yama où il est tellement plus facile de discerner la douleur, les baisers surprises du crétin quand il s'ennuie et les nuits froides avec un seul moyen de se réchauffer y sont aussi pour quelque chose.
En tous cas, il en est à un point où il ne pense jamais à lui-même sans eux, alors que parfois il s'inquiète pour eux sans songer à lui-même. Il ne pense plus "Où suis-je ?", mais "Où sont-ils ?", plus "Je dois faire attention" mais "Je dois faire attention à eux", plus "Il me faut un abri" mais "Il leur faut un abri", plus "Tout va bien" mais "Ils vont bien". Plus "Je dois gagner" mais "Je dois les protéger".
Il apprécie l'espèce de chaleur qui vient avec le sentiment de protéger quelqu'un, il aime même voir la reconnaissance dans les yeux de la princesse, l'admiration dans celui du garçon, l'adoration dans ceux de la boule de poils quand elle les ouvre.
Mais ce n'est pas pour ça qu'elle peut l'appeler papa !!
- Kyaa, Maman-Fye, Papa-Kuro s'énerve ! couine-t-elle en bondissant se réfugier dans les bras du blond.
- Enfin, chéri, tu as fini de brutaliser les enfants ? le réprimande l'imbécile heureux avec un grand sourire idiot et un ton chantant.
Et Kurogane a presque envie de les massacrer tous les deux pour de bon, cette fois.
Seulement presque, malheureusement.
Auteur: azalee_calypso
Fandom: tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE
Table et prompt: 1:03 Inclus
Personnages/Pairing: Kurogane et le reste du groupe, Kuro/Fye sous-entendu
Rating: G
Disclaimer: CLAMP continue de me briser le coeur, mais je les admire encore trop pour essayer de sauver ces pauvres persos de leurs griffes.
Notes: bwaargh, moi et mes titres... J'ai peut-être un peu dévié du thème pour me concentrer surtout sur l'idée de groupe, mais bon. Avec ça j'entame la deuxième moitié de mes dix thèmes ! :O Ah, et Kuro-puu dit un gros mot.
Au début, c'était simple : son seul objectif était de rentrer chez lui. Vu la décision de la boule de poils d'aider le gamin, ça impliquait d'aider aussi, mais c'était par nécessité et pas de gaieté de coeur.
Quand la princesse s'est réveillée, il a dû admettre qu'elle l'émouvait un peu. Elle lui rappelait vaguement la sienne, aussi douce et généreuse que la petite fille qu'il a laissée derrière lui (mais pas aussi emmerdante, heureusement). A partir de là ça été un peu plus facile d'aider le gamin avec conviction. Servir une princesse est devenu une habitude, peut-être.
Puis il a pris le gamin sous sa protection. Il ne se souvient plus quand exactement ça a commencé ; c'est quand il a accepté de l'entraîner qu'il l'a vraiment admis, mais il avait déjà un vague sentiment de responsabilité, de fierté, depuis qu'il avait remarqué la force et la faiblesse du garçon, comme si...
La boule de poils, ça, c'est facile : il a beau dire toutes les injures qu'il veut, la bestiole est trop adorable et touchante pour que qui que ce soit (même lui) puisse la détester. (Mais ce n'est pas pour ça qu'il doit l'admettre à voix haute.)
Pour l'autre andouille, par contre, il n'a toujours pas la moindre idée de ce qui s'est passé. Peut-être qu'à force de combattre en ayant le magicien dans son dos et la certitude qu'il pouvait lui faire confiance pour garder ses arrières, à force de prétendre vouloir le trucider même quand il s'est habitué à ses taquineries, à force de le voir sourire et mentir et souffrir, il a fini par se sentir proche de lui.
Peut-être que les yeux noirs du pays de Yama où il est tellement plus facile de discerner la douleur, les baisers surprises du crétin quand il s'ennuie et les nuits froides avec un seul moyen de se réchauffer y sont aussi pour quelque chose.
En tous cas, il en est à un point où il ne pense jamais à lui-même sans eux, alors que parfois il s'inquiète pour eux sans songer à lui-même. Il ne pense plus "Où suis-je ?", mais "Où sont-ils ?", plus "Je dois faire attention" mais "Je dois faire attention à eux", plus "Il me faut un abri" mais "Il leur faut un abri", plus "Tout va bien" mais "Ils vont bien". Plus "Je dois gagner" mais "Je dois les protéger".
Il apprécie l'espèce de chaleur qui vient avec le sentiment de protéger quelqu'un, il aime même voir la reconnaissance dans les yeux de la princesse, l'admiration dans celui du garçon, l'adoration dans ceux de la boule de poils quand elle les ouvre.
Mais ce n'est pas pour ça qu'elle peut l'appeler papa !!
- Kyaa, Maman-Fye, Papa-Kuro s'énerve ! couine-t-elle en bondissant se réfugier dans les bras du blond.
- Enfin, chéri, tu as fini de brutaliser les enfants ? le réprimande l'imbécile heureux avec un grand sourire idiot et un ton chantant.
Et Kurogane a presque envie de les massacrer tous les deux pour de bon, cette fois.
Seulement presque, malheureusement.