Un jeu lointain
Titre : Un jeu lointain.
Auteur :
camille_miko
Demandé par :
clair_de_lune
Rating : PG-13
Personnages : Michael/Lincoln
Prompt : Attrape-moi si tu peux.
La première fois, Mick avait huit ans. Lincoln faisait le cowboy et lui courait après. Il avait fini par l’attraper, le plaquer sur le sol du jardin, lui infliger d’horribles chatouilles, avant de hurler qu’il avait gagné sur l’infâaaame indien.
À treize ans, le jeu était un peu différent, mais l’idée était proche. Lincoln passait ses samedis après-midi à courir après son frère pour lui remettre la main dessus. Entre l’école et la bibliothèque, il avait une distance plus que conséquente pour remettre la main sur Michael. Le jeu avait quelque chose de délicieux, de savoir que l’on était celui pour qui il perdait tous ses samedis. Michael adorait cette sensation. Il était important pour Lincoln.
À dix-sept ans, le jeu n’était plus du tout le même. Il y avait une légère tension entre eux. Elle n’était pas désagréable, ni même anormale. Enfin, cela ne leur paraissait pas anormal ou malsain. Elle était juste présente ici, au creux de leur ventre, leur donnant des bouffées de chaleur, quand ils s’effleuraient dans la cuisine. Ils ne se posaient pas de questions. Ils ressentaient simplement.
Quelques jours après ses dix-huit ans, le jeu était toujours là. Ils se frôlaient, ils se touchaient. Linc’ le regardait, parfois. Ses yeux étaient dans le vague. Il était capable de dire que ses pupilles étaient dilatées par du désir. Il savait très bien qu’il avait le même regard quand il suivait les lignes du torse de Lincoln. Il en avait envie.
Plusieurs jours passèrent, mais pas l’envie. Elle était toujours là. Un après-midi, après que Lincoln soit rentré, Michael s’approcha de lui. Ils parlaient de tout et rien, comme toujours. Sauf que Mick effleura ses lèvres, délicatement, des siennes, avant de murmurer contre elles :
- Attrape-moi si tu peux.
Il laissa un rire lui échapper, alors qu’il entendait Lincoln lui courir après, lui criant qu’il n’allait pas que l’attraper. Oui, il voulait que ça dure encore longtemps. Très longtemps.
Fin
Auteur :
camille_miko
Demandé par :
clair_de_lune
Rating : PG-13
Personnages : Michael/Lincoln
Prompt : Attrape-moi si tu peux.
La première fois, Mick avait huit ans. Lincoln faisait le cowboy et lui courait après. Il avait fini par l’attraper, le plaquer sur le sol du jardin, lui infliger d’horribles chatouilles, avant de hurler qu’il avait gagné sur l’infâaaame indien.
À treize ans, le jeu était un peu différent, mais l’idée était proche. Lincoln passait ses samedis après-midi à courir après son frère pour lui remettre la main dessus. Entre l’école et la bibliothèque, il avait une distance plus que conséquente pour remettre la main sur Michael. Le jeu avait quelque chose de délicieux, de savoir que l’on était celui pour qui il perdait tous ses samedis. Michael adorait cette sensation. Il était important pour Lincoln.
À dix-sept ans, le jeu n’était plus du tout le même. Il y avait une légère tension entre eux. Elle n’était pas désagréable, ni même anormale. Enfin, cela ne leur paraissait pas anormal ou malsain. Elle était juste présente ici, au creux de leur ventre, leur donnant des bouffées de chaleur, quand ils s’effleuraient dans la cuisine. Ils ne se posaient pas de questions. Ils ressentaient simplement.
Quelques jours après ses dix-huit ans, le jeu était toujours là. Ils se frôlaient, ils se touchaient. Linc’ le regardait, parfois. Ses yeux étaient dans le vague. Il était capable de dire que ses pupilles étaient dilatées par du désir. Il savait très bien qu’il avait le même regard quand il suivait les lignes du torse de Lincoln. Il en avait envie.
Plusieurs jours passèrent, mais pas l’envie. Elle était toujours là. Un après-midi, après que Lincoln soit rentré, Michael s’approcha de lui. Ils parlaient de tout et rien, comme toujours. Sauf que Mick effleura ses lèvres, délicatement, des siennes, avant de murmurer contre elles :
- Attrape-moi si tu peux.
Il laissa un rire lui échapper, alors qu’il entendait Lincoln lui courir après, lui criant qu’il n’allait pas que l’attraper. Oui, il voulait que ça dure encore longtemps. Très longtemps.
Fin