Petites habitudes familiales. Défi : Mais il a quand même pas dit ça ? Draco/Pansy
Titre Petites habitudes familiales
Personnages/Pairing: Draco/Pansy, l’Auror John Dawlish, la mère de Pansy
Disclaimer: Tout à JKR
Défi : Mais il a quand même pas dit ça ?
Rating : PG
Nombre de mots: 662
La phrase choisie : « Dire qu’il y a des gens dont la belle-mère se contente de leur tricoter des pulls moches pendant que je passe mon temps à payer la caution de la mienne" .
Petites habitudes familiales
Draco soupira.
Derrière ses lobes frontaux, il sentait une migraine rameuter les troupes…
Dans la cellule derrière lui, tout au bout du bureau des Aurors, l’engueulade continuait entre deux poivrots. Une histoire de bouteille de Firewhisky qui avait été bue par la mauvaise personne. Draco ignorait quand cela s’était produit exactement mais cela sentait la dispute de long terme, une qui aurait débuté au niveau des années quatre-vingt, pris son envol dans la décennie suivante et qui atteignait désormais une sorte de pallier régulier, sans à-coups…D’ailleurs Dawlish ne relevait même pas la tête du dossier qu’il examinait, alors que pourtant dans la cellule d’à côté, l’un des deux alcooliques se vantait, pour impressionner son adversaire par cet exploit martial sans doute, d’avoir tabassé l’Elu jusqu’à lui faire cracher des organes dont Draco aurait affirmer ignorer l’existence, en digne Sang-pur détaché de ce genre de contingences bassement matérielles. [1].
Dans la cellule de gauche, un anonyme massacrait une ritournelle aux paroles incompréhensible, mais qui contenait au moins un griffon au plumage amarante avec un bracelet d’or sur une patte, un bracelet d’argent sur une autre, un bracelet de bronze sur encore un autre et deux bracelets de topaze sur les deux dernières. Le jeune Malefoy souffrait d’une envie féroce de lui conseiller d’aller voir Scamander pour faire référencer une nouvelle espèce d’écailleux à cinq pattes. Vu le taux d’alcoolémie probable du chanteur, il jugea cependant que cela était une tentative d’humour définitivement voué à l’échec et reporta plutôt son attention sur l’Auror.
Et dans la cellule du milieu, il y avait la personne qui était la raison de sa présence et aussi de celle de Dawlish.
Celui-ci s’éclaircit la voix.
« Je ne vous cache pas que l’affaire est plutôt contrariante. Mme en est après tout à sa cinquième tentative du mois de putsch au Ministère.
-Ne m’en parlez pas », grommela un Draco qui envisageait de rentrer sous terre.
« Il y a eut le soigneur de dragons qu’elle a voulu engager pour prendre les lieux d’assaut.
-Mais c’était un Weasley, et il est venu vous trouver immédiatement, non ? Il y a eu moindre mal, d’une certaine façon.
-Ensuite, elle a voulu prendre en otage la délégation danoise….
-Une affaire qui tombe sous la juridiction danoise, elle doit retourner le mois prochain pour des travaux d’intérêt généraux, vous n’allez pas la charger pour cela, non ?
-Il y a eu l’épisode de l’Elixir de Grand Pouvoir.
-J’étais là, Auror Dawlish, j’en garderais sûrement des cicatrices.
-Puis, ce fut cette histoire où elle a tenté de séduire le Ministre !
-Ayez un peu de pitié, vous croyez vraiment que j’ai envie de devoir me souvenir de cette vision ? Après tout, personne ne devrait soumettre un homme à la vue d’une femme de cet âge dans cette tenue. Encore moins avec les liens qu’elle et moi avons !
-Je comprends votre désarroi, Monsieur. Vous savez que nous pouvons la garder quelques heures ? Voies de fait sur Aurors, injures à de représentants du Ministère… »
A ce moment là, on vit passer au bout du couloir un Auror brun entouré d’une fournée de rouquins. Il fit à Dawlish un geste, pour signaler qu’il allait payer, et commenta à mi-voix.
« Dire qu’il y a des gens dont la belle-mère se contente de leur tricoter des pulls moches pendant que je passe mon temps à payer la caution de la mienne ».
L’histoire du meurtre de Dumbledore, c’était une chose. Rentrer dîner en avouant à Pansy qu’il avait laissé sa mère en garde à vue, c’était bien plus dangereux !
****Fin.
[1] Comprenez Dawlish : il avait croisé Harry il n’y a pas une heure et pouvait vous assurer qu’il était très, très, très en forme. Il pouvait vous assurer aussi que le jeune homme avait besoin d’apprendre à poser un sort de fermeture sur sa porte quand sa fiancé venait lui rendre visité à l’heure de la pause déjeuner !