Voici la suite tant attendue de la journée entre Maru et Ohkura. C'est fou ce que j'ai eu de la difficulté à le commencer. Mais ensuite, tout à déboulé parfaitement. J'ai d'ailleurs écrit la majeur partie de ce chapitre vers les 3hrs du matin. ^^ Quand je suis partie dans l'écriture, il ni a plus rien pour m'arrêter! Faites attention, j'ai du mettre le chapitre en deux sections.
Sugestion de musique à écouter pendant la lecture de ce chapitre:
http://www.youtube.com/watch?v=0ZbZRWINje4J'ai écris le quart de mon chapitre en écoutant la musique de ce jeune garçon. J'adore sa façon de jouer de la guitare! et vous allez comprendre plus tard pourquoi j'ai choisi cette chanson. ^^
Chapitre 6
Ohkura Tadayoshi
Je marchais vers mon appartement d’un pas lent, presque chaotique. J’étais seul dans la nuit et j’avais froid. Il y avait une petite neige qui tombait et rendait cette nuit encore plus silencieuse. Je me sentais plus seul que jamais et complètement perdu dans mes émotions. Comment ma vie avait-elle fait pour changer aussi brusquement dans ce dernier mois? Qu’est-ce que j’avais fait pour que tout ceci m’arrive? Je vivais ma petite vie, tranquillement et tout à coup il a fallu que deux de mes amis m’avouent qu’ils m’aimaient. Et moi, au lieu de laisser tomber tout ça, il a fallu que j’essais de voir lequel j’appréciais le plus. J’étais vraiment un con… Et cette soirée avec Maru ne m’avait aucunement aidé. Mes sentiments étaient encore plus confus qu’avant. Je repassai encore une fois la soirée dans ma tête pour essayer d’éclaircir le flot de sentiments que j’éprouvais…
Une fois notre thé glacé terminé, nous avons décidé de rentrer chez Maru. En partant, nous avons assisté à une étrange scène. Il y avait des ambulanciers qui étaient entrain d’embarquer une jeune fille sur une civière et un policier qui interrogeait les gens sur la rue. Lorsque nous sommes arrivé près de la foule, nous avons questionné une personne qui se tenait là et nous avons pu apprendre qu’une jeune fille s’était évanouie, dû à un choc nerveux. Nous n’avons par contre pas perdu notre temps plus longtemps et avons continué notre chemin jusque chez Maru. Tout en marchant, je me demandais quel choc nerveux pouvait avoir eu la jeune fille pour s’être évanouie de la sorte. Je savais par contre que ça se pouvait, pour avoir déjà vu une fille s’évanouir dans un show avec Kanjani que nous avions donné à Osaka. La jeune fille avait du être évacué d’urgence par des ambulanciers. Je ne pouvais me résigner à penser que la jeune fille avait perdu connaissance en nous voyant. C’était plutôt insensé.
En arrivant chez Maru, nous avons défait ses paquets et serré ses nouveaux vêtements dans ses placards. Je l’aidai, puisqu’il y en avait beaucoup. Ensuite, puisque je n’étais pas allez chez lui depuis un certain temps, il se fit un plaisir de me montrer ses nouvelles acquisitions dans sa collection de pierres. Je ne comprenais pas pourquoi Maru était autant attiré par les roches, mais c’était vraiment une passion pour lui. Chaque pierre qu’il se procurait avait une signification particulière et lui apportait quelque chose de différent. L’une de ses nouvelles pièces était de l’ambre. C’était très joli. L’ambre avait été taillé en forme de goutte et était attachée par une cordelette de cuire par le haut de celle-ci. On pouvait donc la porter comme un pendentif. Je n’avais par contre jamais vu Maru la porter. Il me dit que cet ambre datait de plusieurs milliers d’années. Elle était supposée apporter la santé et la vigueur à celui qui la possédait. Maru croyait en les vertus de ses pierres. Il en amenait toujours avec lui quand on partait en tournée. Il avait même, avant chaque show, son petit rituel avec ses pierres pour lui donner du courage. Je trouvais toujours ce comportement un peu étrange, mais si ça pouvait l’aider à donner le meilleur de lui-même à chaque représentation, pourquoi pas?! Ensuite, ce fût le temps de préparer le souper. Maru avait acheté tout ce qu’il fallait pour faire des spaghettis. J’adorais les pâtes et je savais que Maru avait décidé de préparer ce repas spécialement pour moi. Le repas fût excellent. On bu une bouteille de vin que l’on continua de boire après le repas en jouant au nouveau jeu de Wii que Maru s’était acheté. On jouait depuis un bon deux heures et je commençais à m’impatienter. J’avais passé une excellente journée avec Maru. On s’était amusé, on avait ri, parler. Avec Maru, la vie était si simple. J’adorais passer du temps avec mon ami. Mais ça je le savais depuis longtemps. Ce que je ne savais pas encore, c’est si je pouvais être plus que ça. Si mon ami pouvait me plaire, en tant que copain. Je le trouvais beau, il ni avait aucun doute là-dessus. Surtout dans l’après-midi quand il avait essayé ces vêtements que je lui avais choisis. Mon cœur s’était arrêté lorsque je l’avais vu sortir de la cabine. De plus, mon corps voulait avoir des contacts avec le sien. Pendant la journée, à plusieurs reprises j’avais tenté de me rapprocher de lui. Au restaurant, à deux reprises j’avais mis ma main sur la sienne. Lorsque nous préparions le souper, j’avais mis ma main sur sa hanche quelques fois. Mais à chaque fois où j’avais tenté un rapprochement, Maru ne réagissait pas et ne semblait pas s’en émouvoir. J’étais à bout. Je me demandais pourquoi mon ami, malgré le fait qu’il m’avait bel et bien annoncé ses sentiments pour moi, ne réagissait pas à mes avances. Il fallait que j’en aie le cœur net. Il fallait que je tente une approche, mais de quelle manière je devais m’y prendre? Il était entrain de jouer à la Wii. Il agitait férocement la manette dans tous les sens pour réussir à gagner le jeu. Il semblait si concentré et déterminé que je pus m’empêcher de sourire en le regardant. Il était si beau avec ses lèvres pincées et son nez plissé par la concentration. Il fallait que je force les choses. Je devais lui montrer que j’étais intéressé. La meilleure façon qui me passa par la tête fut la façon directe. Aussitôt pensé, aussitôt fait. Il était toujours hyper concentré sur le jeu, que je le pris par les épaules pour le pivoter vivement vers moi. Il s’écria tout en gardant les yeux rivés au jeu :
- Ehhhh ! Mais qu’est-ce que tu fais? Veux-tu que je per…
À ce moment, il arrêta sa phrase. Ses yeux venaient de se détourner du jeu pour me regarder. Il devait avoir vu le sérieux dans les miens car il cessa de parler immédiatement. (Note de l’auteur : Stef, ferme tes yeux) Je raffermis ma prise sur ses épaules et le fixai plus intensément. Il n’osa plus bouger. Je pris alors bien mon temps, voyant qu’il ne bougerait plus et qu’il n’avait plus l’intention de retourner à son jeu. L’une de mes mains quitta alors son épaule pour aller replacer une mèche de cheveux qui tombait légèrement sur son front. Je le vis fermer les yeux un instant et prendre une grande inspiration. Ma main continua son élan et descendit le long de son cou. Maru ne pût s’empêcher de tressaillir et de sourire légèrement. Je crois que je l’avais chatouillé sans le vouloir. Ma main continua de descendre sur son épaule, en profitant pour caresser les muscles saillants de celle-ci au passage. Malgré l’envie d’y prolonger ma caresse, je continuai ma descente. Maru me fixait toujours, avec dans les yeux une certaine passion. Ma main atteignit finalement sa destination finale, sa poitrine. Je voulais sentir battre son cœur, voir si le sien battait aussi fort que le mien. C’était bien le cas. Maru leva alors sa main pour atteindre aussi mon cœur. Le mien battait à un rythme effréné. J’étais un peu gêné, puisque Maru me regardait maintenant avec surprise et questionnement. Il prit alors la parole d’une voix qui trahissait son amusement :
- S’était donc ça, toutes ses avances aujourd’hui. Je ne comprenais pas ce que tu faisais. Je pensais que c’était mon imagination qui me jouait des tours. Mais je ne comprends pas? Que se passe-t-il tout à coup?
Je ne savais pas quoi répondre. Je ne voulais pas lui parler de ce qui s’était passé avec Ryo. Je me contentai donc de lui répondre :
- J’ai pensé longtemps. Très longtemps.
Cette réponse suffit à Maru puisqu’un sourire éclaira son visage. Je crois que j’aurais répondu n’importe quoi, que ça lui aurait suffit. En fait, je pense qu’il ne m’écoutait plus du tout. Il m’observait si profondément, que j’en étais gêné. Je lui en fis part :
- Maru arrête de me regarder comme ça, tu me gênes.
- Désolé Ohkura. Mais je suis si content que tu sois là avec moi.
Sa main, qui était toujours sur mon cœur, quitta celui-ci et vint caresser ma joue. Je fermai les yeux et appréciai la caresse. Celle-ci me ramena violemment à un souvenir, mais je m’efforçai d’éviter de penser à cette autre fois. Je rouvris les yeux, pour mieux apprécier le moment présent avec la personne qui était là, maintenant, avec moi. Je fis un sourire sincère à Maru. Je crus qu’il n’attendait que ce moment. Il déposa doucement la manette de jeu qu’il tenait toujours dans sa main gauche sur la table basse du salon tout en ne me quittant pas des yeux. Après avoir déposé la manette, sa main quitta ma joue droite pour lui permettre de se rapprocher un peu de moi. Son visage était maintenant à quelques centimètres du mien. Son souffle était saccadé. Il me regardait avidement. Son regard allait de mes yeux à mes lèvres, sans s’arrêter. Il semblait ne pas savoir par où commencer. Je me mis à ricaner doucement le voyant si énervé. Je lui dis dans un souffle à peine audible :
- Tu sais, j’attends.
Une étincelle s’alluma dans ses yeux. Il venait de comprendre que je ne reculerais pas et que c’est ce que je désirais, probablement tout autant que lui. Il entreprit donc de réduire l’espace qui nous séparait encore. Sa main gauche vint cette fois caresser mes lèvres du bout des doigts. Je déposai un doux baiser sur ceux-ci. Je vis que ce geste ne fit qu’accroître son envie de goûter mes lèvres. Il s’approcha encore et ses doigts glissèrent alors jusqu’à mon cou. Je fermai les yeux, attendant ce moment que l’on désirait tout autant l’un que l’autre. Je n’attendis pas longtemps pour que je sente ses lèvres sur les miennes. Ses lèvres avaient un goût sucré. Il m’embrassait avec tendresse. Je pouvais cependant sentir une certaine réticence de son côté. Je ne comprenais pas pourquoi il se retenait de la sorte. Je sentais qu’il voulait y mettre plus de passion, mais qu’il n’osait pas. Je lui montrai donc que je ne me défilerais pas et que j’en avait tout autant le goût que lui. Je passai donc ma main gauche dans ses cheveux et pressai légèrement l’arrière de sa tête pour le rapprocher de moi un peu plus. Sa réaction ne se fit pas attendre. Il rapprocha tout son corps de moi et son baiser se fit plus ardent et passionné. Je me perdis un peu plus dans notre baiser. J’empoignais maintenant ses cheveux de ma main gauche et ma main droite était placée sur son épaule. Lui sa main gauche était toujours dans mon cou, tandis que je sentais sa main droite montée sur mon torse. Lorsque celle-ci atteignit mon épaule, il me poussa doucement, mais de manière convaincante sur le dos. Il y avait derrière moi quelques coussins qui étaient posés sur le sofa et le bras de celui-ci. Je m’étalai sur ceux-ci et fus donc tout à fait à mon aise. Maru avait fait ce geste tout en continuant de m’embrasser, ce qui avait pour résultat qu’il était maintenant étendu de tout son long sur moi. En me couchant, j’avais moi aussi étendu mes jambes sur le sofa. Nous étions donc, parfaitement allongés l’un par-dessus l’autre, dans une quasi symbiose. Notre baiser se continuait toujours, langoureux et avide. Je pouvais à présent caresser les cheveux et le dos de mon ami à mon aise. Lui devait par contre se soutenir sur son coude droit afin de ne pas m’écraser totalement de son poids. Sa main gauche par contre était libre de ses mouvements et ne se gênait pas pour parcourir mon corps. Sa main était passée de mes cheveux s’arrêtant à ma joue et la caressant quelques secondes pour continuer son chemin jusqu’à mon cou qu’il avait effleuré du bout des doigts. Il était ensuite descendu jusqu’à mon torse qu’il parcourait à présent avec enthousiasme. Ses doigts descendirent lentement vers le bas de mon chandail et cherchèrent l’ouverture de celui-ci. Lorsqu’ils le trouvèrent, ceux-ci se glissèrent doucement sous mon vêtement. Il prit alors tout son temps pour me caresser doucement et me faire frissonner. Pendant que sa main chaude glissait sur mon torse, ses lèvres quittèrent les miennes. Je tentai de les retenir, mais Maru se mit à rire légèrement, se moquant de ma tentative à prolonger notre baiser. Il se mit alors à laisser quelques baisers légers sur son parcours. Il commença par la commissure de mes lèvres, il continu ensuite sur ma joue. Il caressa ensuite l’os saillant de ma mâchoire et descendit ensuite dans mon cou. Le chatouillement de ses lèvres sur la peau fragile de mon cou combiné à ses effleurements de mon torse me faisait fondre. Je sentais une énorme bouffée de chaleur m’envahir de l’intérieur pour se propager à travers tous les membres de mon corps. Je ne pus retenir les gémissements qui franchir mes lèvres et qui semblèrent donner un peu plus d’ardeur à mon ami. Ses baisers se firent plus pressant dans mon cou et son souffle plus saccadé. Il cessa alors ses caresses sur mon corps et ses baisers pour prendre appuis sur ses mains et se relevé légèrement. Lorsqu’il releva la tête, je pus lire tout le désir qu’il avait pour moi dans ses yeux. Il se tint alors en équilibre précaire au-dessus de moi. Ses mains glissèrent jusqu’au bas de mon chandail et le soulevèrent doucement pour me l’enlever. Je n’eus pas le temps de faire un geste, que je ne l’avais déjà plus sur le dos. J’étais maintenant torse nu devant mon ami, qui me dévorait des yeux. Il se mit alors à embrasser chaque partie de mon torse avec désir. À ce moment, je réalisai ce que j’étais entrain de faire. Est-ce que j’avais vraiment envi d’aller si loin? S’embrasser était une chose, mais est-ce que je voulais continuer? Je devais le savoir avant d’atteindre le point de non retour. Je ne voulais pas que mon ami soit berné par mes intentions. Suite à ces réflexions, je me raidis, ne sachant trop comment réagir. Mon ami s’aperçu immédiatement que quelque chose clochait. Il arrêta immédiatement ses gestes et me regarda avec interrogation. Il dû voir l’inquiétude dans mes yeux puisqu’il arrêta tout et remonta près de mon visage, me regardant intensément. La lueur de désir que j’y avais vu un instant auparavant avait complètement disparu, laissant place à la crainte. Il me demanda :
- Est-ce que ça va? Pardonne-moi, je suis allé trop vite. Je comprends que tu ne sois pas prêt à aller si loin. Désolé, j’étais trop pris par mes désirs.
Je l’arrêtai de parler lui donnant un léger baiser sur les lèvres. Je lui répondis :
- Ça va, je vais bien. Ne t’inquiète pas. Mais je préfèrerais seulement que nous n’allions pas plus loin. C’est beaucoup pour moi tout d’un coup. Mais si tu veux, on peut continuer de s’embrasser et de se coller.
Je lui avais dit tout ça avec un sourire rassurant. Il fût tout de suite soulagé. Il m’embrassa furtivement et se coucha à côté de moi. Il me poussa un peu et me fit pivoter de manière à ce que je sois couché la tête sur son épaule et le corps à demi par-dessus lui. Il passa l’un de ses bras autour de moi et me serra contre lui. Pour ma part, je passai mon bras droit par-dessus son torse et enfouis ma tête dans son cou pour respirer son odeur. À ce moment, je me sentais parfaitement bien. Maru semblait bien aussi, puisque je pouvais entendre son cœur battre à un rythme lent et régulier. Il continuait à me serrer légèrement contre lui, tout en déposant quelques baisers sur ma tête régulièrement.
Nous étions dans cette position depuis quelques minutes, savourant l’instant, que nous fûmes sorti de notre torpeur par mon cellulaire qui se mit à vibrer dans ma poche droite. Nous sursautâmes tous les deux. Je me défis de note étreinte pour me contorsionner afin d’attraper mon cellulaire. Je réussis finalement à l’extirper. Je me relevai légèrement afin d’être plus à mon aise pour discuter au téléphone tout en me demandant qui pouvait bien m’appeler à cette heure et répondis à l’appel :
- Oui allo?
- Salut Ohkura, c’est Ryo. Ça va?
Je restai figé. Ryo?! Mais qu’est-ce qu’il voulait? Pourquoi m’appelait-il à cette heure? Pourquoi m’appelait-il à ce moment précis? Je tentai de reprendre mes esprits et afin de lui répondre du mieux que je pouvais :
- Oui ça va très bien, et toi?
- Mouais ça va. C’est plate, je fais rien. Toi, tu faisais quoi?
- Heu…ben…
- Est-ce que je te dérangeais? Est-ce que tu étais chez toi?
- Ben heu…non je ne suis pas chez moi…
- Ahh !! Désolé! T’es où?
- Heuu…ben… chez…heuu…désolé, je dois te laisser. Je te rappelle quand je vais être de retour chez moi, ok? Bye ! À plus tard!
Et je raccrochai subitement. Mon cœur battait à tout rompre. « ‘Tain! Mais qu’est-ce que je faisais? Est-ce que j’en étais rendu à devoir mentir à mon ami? Ça allait trop loin toute cette histoire! Qu’est-ce que je faisais là? » J’étais partie dans mes réflexions que je sentis une caresse dans mon dos. Je sursautai légèrement et me tournai vers Maru, qui me regardait en se posant des questions. Il me demanda :
- Qui s’était?
- Heuu…c’était…. « Je ne peux pas lui dire la vérité! Vite trouve quelque chose! » ma mère!
- Ta mère? À cette heure? Qu’est-ce qu’elle voulait?
- Je…je sais pas trop. Je pense qu’elle voulait discuter.
- Pourquoi pas avoir discuté avec elle maintenant, ça ne m’aurait pas dérangé.
- Ben non…c’est pas poli. En plus, quand elle commence, elle n’est plus arrêtable!
- Ah~ je te comprends! La mienne est pareille! Ajouta-t-il en riant.
Ouff! Mon mensonge avait fonctionné. Je détestais mentir, mais je n’avais pas le choix. Je ne pouvais tout simplement pas dire à mes deux amis la vérité. J’allais décidément trop loin dans toute cette histoire. Ça allait m’attirer des ennuis, je le sentais. Je regardai l’heure et m’aperçu qu’il était particulièrement tard. Je me levai tout à coup, pris mon chandail, le remis précipitamment et me dirigeai vers mon sac. Maru me regardait se demandant ce que je faisais tout à coup. Je lui dis tout en m’habillant et en mettant mes bottes :
- Il est vraiment tard, si je ne veux pas me coucher trop tard, je suis mieux de partir tout de suite. Merci pour la journée, le souper et la soirée. J’ai eu beaucoup de plaisir en ta compagnie. Désolé, de partir comme ça, mais si je ne rappelle pas ma mère rapidement, je la connais elle va rappeler et ne voudra plus que je lui raccroche au nez comme je viens de lui faire. Alors aussi bien rentrer chez moi. Merci encore!
Je ne lui laissai même pas le temps de répondre quoi que se soit que je me précipitai vers la porte. Je l’entendis derrière moi me dire d’attendre et se résigner en me lançant un bonne nuit, voyant que je n’avais pas l’intention d’attendre plus longtemps. Je sortis dehors dans la nuit froide et marchai d’un pas décidé pour m’éloigner le plus possible, tentant de fuir mon malheur, qui malheureusement me collait à la peau. Je me mis à ralentir jusqu’à déambuler dans les rues menant chez moi.
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