Dec 21, 2011 01:34
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C'est le feu qui s'est mis à danser, doucement,
Entre les branches, entre les feuilles, il valsait tranquillement, sans jamais s'entrelacer contre le sol moulant,
Tel un crépitement, un soulagement, entre les cris du vent, il se cachait et volait calmement. Des bruits qui valsaient contre le vent.
C'est ici que se retrouvent les deux ombres qui cherchaient le temps, à courir pour le rattraper sans jamais s'en lasser afin de fuir celui qui pourrait, pour toujours, les séparer. Celui qui pourrait s'enfuir, en courant, avec leurs coeurs ennivrés, assoiffés, éventrés. Celui qui pourrait, pour toujours, les effacer, enlever les traces de moments jallis jadis, les faire disparaître pour les enrayer, les emcombrer, les menacer, les mitrailler, les faire oublier. Les ensanglanter sans les laisser respirer, recréer un univers vide sans les faire rêver.
Entre les branches, entre les feuilles, c'est ici que le rêve s'est redessiné. Pour mieux les faire éclore, il s'y est enraciné. Ils sont maintenant rouge vif et prêts à aimer, sans jamais se contrôler, ni jamais reculer.
Non ne jamais reculer, même devant le vide, même devant la peur. Détruire ces murs, dénoncer ces rumeurs, et ne vivre que d'instinct, de rage de vivre, de soif d'apprendre, de goût d'aimer. De vouloir créer sans jamais craindre, laisser les fantômes qui hantaient la forêt enfouie avec elle. Partir explorer ces nombreuses possiblités, et sans crier gare, s'avouer invaincus, à jamais. À la vie à la mort, je t'aimerai.
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