Dec 12, 2011 10:17
Supplice, tu t’égraines
Aux abords de l’immobilité.
Frisson d’un temps qui s’échappe sous la peau.
Inlassablement implacable,
Comme un pont entre deux vides.
Illusion d’un passé changeant
Dans un futur sans fin.
Je suis haine de ce que tu me voles,
Je suis amour de ce que tu me donnes.
Somme de toutes mes dualités.
A la dernière seconde de toi,
Quand au dernier souffle retenu tu m’enlèveras,
Tous mes présents ainsi libérés
Te transformeront en éternité.
parlez-vous français?