Unable to Respond - Chapitre 6
T-TUN étaient un peu surpris. Ils savaient que Jin était plutôt baka, mais ils ne savaient pas qu’il l’était à ce point. Ils haussèrent un sourcil tandis que le manageur grondait le A des KAT-TUN encore une fois, la cinquième de la journée.
Jin était plus que bizarre… Pendant le photoshoot il ne pouvait pas se concentrer, il paraissait avec la tête ailleurs du travail. Ça lui avait fait faire beaucoup d’erreurs, pendant l’enregistrement de la chanson il a chanté les mauvaises paroles ce qui n’était pas tellement une surprise, mais oublier les paroles autant de fois ça en faisait trop même pour un Bakanishi. Une autre chose à laquelle les gars n’étaient pas habitués était que Jin était totalement silencieux. Il regardait souvent sa montre et ils pouvaient sentir que quelque chose n’allait pas. Le garçon semblait être épuisé et anxieux à propos de quelque chose. Bien sûr, depuis que Kame était à l’hôpital ils avaient tous remarqué qu’il avait changé, et ils ne comprenaient pas vraiment pourquoi Jin ne lui rendait jamais visite. Enfin, c’est ce qu’ils pensaient. Seulement Ueda paraissait suspecter quelque chose. Peut-être que Jin avait quelque chose à voir avec cet accident ?
Jin retint un soupir et regarda encore sa montre. Il voulait voir Kame le plus vite possible. Mais il ne pouvait pas partir du travail, ça serait trop bizarre.
« Hey Akanishi ! » Kôki marcha vers lui et sortit Jin de ses pensées. Il leva juste la tête vers son ami, sans rien dire. Il était irrité par tout et n’importe quoi. Il ne pouvait penser qu’à une seule chose : Kazuya. Et le rêve qu’il avait fait. Il avait très peur que ça soit réel… Que Kazuya soit vraiment enfermé comme ça, entendant tout et se débattant pour lui répondre. Il se rappela de ce qu’il avait ressentit dans le rêve, qu’il avait hurlé pour que Kazuya l’entende mais que celui-ci était juste partit…
« Reprends toi mon gars ! Qu’est-ce qui t’arrives ? » Kôki continua de l’ennuyer… ça ne l’ennuyait pas vraiment, seulement maintenant, Jin voyait tout de façon pessimiste et tout de gris.
Il détourna le regard et murmura un « J’ai comprit » et voulu sortir de la salle pour aller prendre un café chaud.
« Attend ! » dit Nakamaru et Jin se retourna. « Vient à l’hôpital avec nous. » demanda-t-il avec un visage sérieux.
« Non. » répondit doucement Jin, sa voix étant à peine plus forte qu’un murmure.
« Comment peux-tu être comme ça ?! » s’exclama Kôki en serrant les poings. « Tu ne sais pas à quel point tu étais important pour Kame-chan, bakayarô !? Peu importe la façon dont tu te comportais, peu importait à quel point t’étais un salaud, il finissait toujours par parler de toi. Et s’inquiétait pour toi ! » Kôki bassa la tête. « Il mérite mieux. Il mérite quelqu’un qui ne lui tourne pas le dos. C’est ça que t’appelles amitié Akanishi Jin ?! Hmm ?! »
~ Il mérite quelqu’un de mieux ?... Amitié ? ~ L’esprit de Jin enregistrait doucement les mots et son cœur s’arrêta. Kôki a raison… Qu’est-ce qu’il était ? L’homme qui avait ruiné la vie de Kazuya. Kazuya souffrait à cause de lui… Et ça avait toujours était comme ça. Et maintenant ? Il prétendait égoïstement qu’il était l’amant de Kazuya.
~ Je n’ai pas le droit… gomen Kazuya… oui… Je ne devrais pas non non non ! Jamais !~ Il était sur le point de changer son comportement lorsque les mots de Kazuya raisonnèrent doucement dans ses oreilles :
~ Merci pour les cadeaux, je t’aime Jin !~
Mais ce n’était qu’un rêve… Une illusion de son cœur. Il rêvait des choses qu’il voulait le plus entendre. Il était si confus et triste, il ne savait plus quoi faire.
« Dit quelque chose putain ! » Kôki continua son excès de colère en voyant que Jin restait immobile, le visage tourné vers la porte fermée du studio. Et cette fois ses yeux s’écarquillèrent. Pendant une fraction de seconde il pouvait voir qu’il était assit dans une boite, ou non… Il ne pouvait pas se voir, il le ressentait seulement… et c’était un sentiment vraiment bizarre… Comme s’il voyait les choses au travers des yeux d’une autre personne. Dans le noir, et une porte si loin avec des contours flous. Il sentit la sensation s’évanouir et sa tête commença à lui faire très mal.
« Uuuh… » Il attrapa sa tête de ses deux mains, fermant les yeux pendant quelques secondes et perdit presque son équilibre.
« Jin ! » Ueda accouru à ses côtés et le supporta avec un air inquiet sur son visage.
« Akanishi ? » demanda Kôki d’une voix plus douce qu’avant.
Jin regarda la porte puis Ueda et dit : « Je vais bien, t’en fais pas. »
« Je crois que tu devrais te reposer. » fut la réponse, mais Jin secoua la tête.
« Non vraiment je vais bien. »
« Akanishi… » Nakamaru rejoignit Jin et Ueda. L’aîné relâcha Jin mais l’air inquiet ne disparu pas de son visage.
« Si t’es tellement inquiet et stressé de l’état de santé de Kame-chan… Tu ne penses pas… que tu devrais regarder ta peur dans les yeux ? Viens lui rendre visite avec nous. ». L’aîné des KAT-TUN posa une main sur l’épaule de Jin.
Ok, ça commençait à bien faire pour Jin. Bien sûr que les autres ne savaient pas qu’il y allait tous les jours et rendait visite à Kame, et c’était pour le mieux. Ils ne devaient pas savoir… pas la vérité. Ils seraient dégoutés.
« Oui, viens ave- … »
« Laissez-moi tranquille ! » hurla Jin irrité et il ne pouvait plus se retenir de s’enfuir du studio.
« Jin ! »
« Akanishi !! »
Il s’en foutait des voix, il avait atteint ses limites. 8 semaines… ça faisait 8 semaines que Kazuya était dans ce lit d’hôpital, sa condition inchangée, les machines bruyantes étant les seules choses qui le maintenaient en vie. Il n’allait pas mieux, il ne donnait aucun signe de vie excepté son faible battement de cœur, et ça faisait souffrir Jin de plus en plus. Il voulait que ça soit un cauchemar… Juste un cauchemar et quand il se réveillera, allant au travail et voyant Kazuya là.
Tandis qu’il courait, il ne remarqua pas que le ciel était gris, les nuages le rendant lourd comme un épais rideau. Rapidement, sans prévenir il se mit à pleuvoir… une soudaine pluie battante, les gens se pressants pour trouver un abri là où ils le pouvaient. Mais pas Jin. Il continua juste de courir sous la pluie, les goutes de pluie trempant ses vêtements tandis qu’il courait dans la rue, ne prenant pas la peine d’appeler un taxi. Il devait voir Kazuya. Il n’en pouvait plus. Il sentait qu’il n’était pas dans un état d’esprit stable et il ne savait pas encore combien de temps il serait capable de contenir son désespoir. Peu importe combien il était hors de son esprit, combien automatiquement il bougeait et se comportait, il n’oubliait pas de passer d’abord à son appartement pour chercher la rose et la grue. Il l’avait promit et il ne brisera pas cette promesse.
Il n’y avait pas un seul jour sans qu’il les apporte et aujourd’hui n’allait pas être une exception. Il tremblait, pas seulement à cause du froid et de ses habits trempés… Plus à cause de ses larmes refoulées. Il attrapa rapidement ses cadeaux et se précipita dehors, courant aussi vite qu’il le pouvait encore une fois.
Les goutes de pluie tombaient sur la petite grue de papier bleu, mais ça ne la mouillait pas, Jin la protégeait comme si s’était une créature vivante qui avait besoin de protection.
Rapidement il atteignit sa destination, l’hôpital. Ne prenant pas la peine de saluer les infirmières et les docteurs sur son passage, il se précipita dans la chambre si souvent visitée. Il s’arrêta devant la porte et prit une profonde inspiration afin de regagner de la contenance. Il était à court de souffle à force de courir, son torse se levant et s’abaissant rapidement, ses battements de cœur aussi. Mais pas seulement à cause de la course… à cause du petit espoir qu’il avait toujours dans ses moments là. Il ouvrit lentement la porte et rentra.
Son cœur se serra lorsqu’il regarda Kazuya. Toujours pareil… avec les machines bruyantes. Dehors il y avait un faible bruit de foudre, toujours lointain, mais bientôt elle allait les rattraper avec la présence dangereuse.
Jin s’écroula par terre à côté du lit de Kazuya, enfouissant sa tête sur le bord du lit et contre le bras de Kazuya.
~ Jin… Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Dit quelque chose… s’il te plait mon amour… ~ Il se rappela du rêve qu’il avait fait la nuit dernière… Il avait ressentit comme si il avait le pouvoir de… dire à Jin comment il est… et il se rappela qu’il avait rencontré Jin dans son rêve… Comment il avait ressentit même s’il ne s’en souvenait pas exactement, qu’il pouvait avouer ses sentiments à Jin. Ou ce n’était qu’un rêve ? Un sentiment qui n’avait pas vraiment atteint Jin ?
« Kazuya… » dit faiblement Jin, sa voix était étouffée et Kazuya pouvait sentir comment son compagnon se blottit un peu plus contre son bras et comment ses cheveux et son visage étaient mouillés. Il pleuvait dehors ? Alors pourquoi Jin n’était pas venu en voiture ?...
« Je… Je suis désolé… Cette fois… Je… La grue est… bleue… » murmura Jin, tandis qu’il posait ses mains sur le lit et qu’il agrippait les draps. Il ne pouvait retenir ses larmes bien longtemps encore. Peut-être qu’il ferait mieux d’y aller… Il ne devait pas montrer à Kazuya combien il était brisé. Pas après le rêve. Pas maintenant…
« Le bleu est… la couleur de… » Il ne pu pas finir sa phrase, il laissa couler ses larmes… Elles coulèrent le long de son visage mouillant le bras de Kazuya contre lequel il avait blottit son visage.
« Tu me manques Kazuya. Tu me manques tellement… » dit-il et il sanglota. Il n’en pouvait plus, il savait que pleurer comme ça n’était pas du tout masculin mais il s’en foutait.
« Kazu-chan… mon Kazu-chan… Je ne peux pas… vivre sans toi. »
~ Oh Jin… S’il te plait ne pleure pas ! Je vais pleurer aussi. Je ne supporte pas de te voir triste. ~ Le Kazuya dans al boite se mit lentement sur ses pieds, avec difficulté et fit un pas vers la porte qui n’était plus aussi floue.
~ Juste encore un pas… Et encore un… ~ Il ne pu pas aller bien loin et s’effondra et se sentit vraiment misérable.
« Pardonne-moi Kazuya… Après ce rêve je ne devrais pas avoir un comportement si puéril… Je devrais être plus fort… Je dois l’être… » dit Jin entre ses sanglots.
~ Rêve ?... ~ Le Kazuya dans la boite leva la tête plein d’espoir. ~ Est-ce que mon message a véritablement atteint Jin ? ~
Bientôt il sentit Jin se relaxer et aussi arrêter de pleurer. Mais il ne changea pas de position pendant un long moment. Il restait juste étendu comme ça, sa tête enfouie contre la peau de l’autre et tout était silencieux. Trop silencieux.
Jin s’en foutait que quelqu’un ouvre la porte et le voit comme ça. Il s’en foutait du monde. Son monde n’était que Kazuya, rien d’autre.
Puis il sentit Jin bouger et un peu s’écarter de lui. L’aîné baissa les yeux sur lui, il pouvait le sentir et rapidement il entendit sa voix.
« Je crois que le rêve était un signe de toi pour moi… Peut-être que je suis trop baka pour croire en ça, que les contes de fée n’existent pas, mais je sens qu’il y a un lien entre nous qui est capable de créer des miracles. » La voix de Jin était toujours un peu triste, mais déterminée aussi. Il pouvait voir les contours de la porte floue de plus en plus nettement après chaque mot.
Puis il redevient silencieux soudainement et Kazuya se demanda ce qui n’allait pas. Puis il sentit un souffle chaud lui chatouiller la joue et… son cœur s’emballa.
« Je t’aime… » entendit-il Jin murmurer et il sentit des lèvres douces sur les siennes. C’était un toucher doux et tendre mais le monde s’arrêta de tourner pour Kazuya à ce moment là. La chaleur des lèvres de Jin sur les siennes, comment il lui mordillait très doucement ses lèvres… Ce n’était qu’un simple toucher mais Kazuya sentit la force emplir son corps de plus en plus. Comme il souhaitait pouvoir répondre à ce tendre baiser !
Les contours de la porte commencèrent à briller un peu et il se sentait si léger qu’il pu faire un nouveau pas…
~ Un… deux… un… deux… ~ en accord avec les battements de cœur de Jin, la Kazuya dans la boite commença à marcher en direction de la porte. Toujours avec des difficultés, mais avec plus de force et de résultat cette fois. Lorsque les lèvres de Jin quittèrent lentement les siennes, le Kazuya dans la boite ne plus pu avancer et retomba par terre. Il leva la tête paniqué mais il vit que la porte était toujours aussi proche et brillait toujours.
Jin se rassit et Kazuya pouvait sentir comment il caressait ses cheveux avec une de ses mains.
« Ma belle Cendrillon masculine endormie… » [my beautiful sleeping Cinderella boy] dit Jin avec un faible sourire. « T’étais sensé te réveiller avec le baiser de ton prince charmant. » Il tapota les lèvres de Kazuya doucement avec son doigt. « Quelle sorte de princesse fait attendre son prince charmant aussi longtemps hmm ? » Il essayait de paraître amusé et il fit rigoler le Kazuya dans la boite.
~ Baka… Je ne suis pas une princesse, je ne suis pas une fille !~ mais il sourirait. Il n’arrivait pas à y croire que Jin l’avait embrassé, c’était trop beau pour être vrai. Combien de temps avait-il attendu pour ça… et c’était finalement arrivé. Il se rappelait de ce sentiment encore et encore.
~ Jin… Je t’aime tellement ! ~
Ils entendirent la porte s’ouvrir et Jin se redressa rapidement et s’assit comme s’il n’avait jamais touché le garçon allongé avant. Pendant une seconde il se demanda pourquoi il avait été dérangé mais il réalisa que ce n’était pas encore le soir. Il était venu plus tôt aujourd’hui, pas à son heure habituelle de visite.
« A…Akanishi-kun ?... » Il entendit une voix très surprise et lorsqu’il tourna la tête il vit que c’était la mère et le père de Kazuya. Il se leva immédiatement et fit une courbette pour les saluer.
« Ça fait longtemps M. et Mme Kamenashi. » dit-il poliment et il réussit à sourire un petit peu.
« Je… On pensait que… tu ne… » dit la dame mais elle sourit. « Merci de rendre visite à notre fils Akanishi-kun. Je suis sûre que ça signifie… beaucoup pour lui. » dit sa mère et le père de Kazuya lui dit bonjour en lui serrant la main.
« J’espère que Kazuya ira mieux rapidement. » dit-il mais il s’engueula mentalement.
~ Mince… Je l’ai appelé Kazuya au lieu de Kamenashi devant ses parents… ~
Le couple se lança un rapide regard lorsqu’ils entendirent leur fils se faire appeler aussi familièrement et intimement.
Kazuya rigola dans ses pensées. ~ Mon idiot de Jinjin… ~
« Merci Akanishi-kun. Nous sommes sûrs qu’il va se rétablir bientôt. »
« Tout comme moi. » répondit le jeune homme déterminé ce qui fit que le couple de regarda de nouveau. Quelque chose avait changé en lui ils pouvaient le voir.
Le silence s’installa dans la pièce comme aucun d’eux ne savait quoi dire.
~ … Qu’est-ce que c’est que ce silence ? Est-ce que cet idiot va me demander en mariage à mes parents ou qu’est-ce qu’il attend ?~ songea Kazuya amusé.
« Tu es quelqu’un de gentil Akanishi-kun. Merci d’être là pour notre fils. » le remercièrent-ils encore en souriant.
« Vous n’avez pas à me remercier Kamenashi-san. Je serais toujours là pour lui. » dit-il avec un sourire et regarda Kazuya. Il espérait que ses yeux ne le trahiraient pas. Au début il avait toujours lutté contre ses sentiments et il avait réalisé qu’il ne pouvait pas regarder Kazuya avec seulement de l’amitié. Il y avait toujours cette lueur dans ses yeux quand il regardait le jeune homme, il le savait.
C’est pourquoi il évitait de le regarder sur scène, il ne pouvait pas risquer de se faire découvrir.
Parfois il le faisait et il se perdait tellement dans sa contemplation qu’il oubliait ses paroles. En fait, les fans et les autres pensaient que c’était parce qu’il était trop… baka. Ah, soit maudit Yamapi à cause de ce surnom ‘Bakanishi’ !
En dehors de la chambre, la même infirmière que Jin avait rattrapée il y a quelques temps se tenait nerveusement devant la porte. Ce n’était pas encore l’heure du contrôle, mais elle voulait rentrer dans la chambre, parce qu’il était là… Akanishi Jin… celui pour qui elle donnerait tout. Depuis la première fois qu’elle avait vu Jin à l’écran elle était tombée amoureuse de lui. Elle avait le même âge que Kazuya, 21 ans, et elle se sentait proche de Jin, parce qu’elle le regardait tout le temps… les clips, les posters. Elle était tellement heureuse de le voir et peut-être… si il venait ici souvent elle pourrait devenir son amie et à se moment là… lui avouer ses sentiments. Elle était sur le point d’ouvrir la porte lorsqu’elle entendit des voix familières.
« Ne t’inquiètes pas pour lui Ueda, il va revenir. » le rassura Maru.
« Oui mais… Il ne répond pas à son téléphone et tu vois ? Il n’était pas chez lui. »
« Tacchan. Nous ne pourrions pas perdre Akanishi même si on le voulait. » dit Kôki en tapotant l’épaule de son aîné. « Il revient toujours après avoir boudé. »
Ueda soupira et salua l’infirmière qui fit une courbette et partit rapidement en rougissant et un peu déçue de ne pas avoir osé rentrer dans la chambre.
« Kaaaaame-chan ! » Kôki ouvrit la porte plein d’énergie. Les autres le suivirent et c’est alors qu’ils remarquèrent les Kamenashi.
« Konnichiwa ! » ils les saluèrent et lorsqu’ils levèrent la tête leurs yeux s’écarquillèrent.
« Akanishi ?? » s’exclamèrent Kôki et Junno à l’unisson. Ueda et Maru semblaient juste surpris. Jin détourna la tête devant l’apparition non désirée.
« Ouais ? » murmura-t-il dans sa barbe. Kôki sourit, un sourire sincère et le rejoignit.
« T’es venu. »
« Ouais. » fut la courte réponse de Jin et il se sentait mal à l’aise. Ueda le regarda toujours inquiet.
« T’es complètement trempé. » fit-il remarqué.
« U… oh… ça… ce n’est rien, ça va sécher vite. » Il se grata la tête. Si Kazuya avait pu rire, il l’aurait fait.
~ Oh mon dieu, il est trop mignon !~ pensa Kazuya.
« Ça va sécher ?? Akanishi t’es un vrai baka. » Nakamaru secoua la tête en souriant. Ueda remarqua quelque chose alors qu’il regardait la table. Il y avait une grue de plus et une rose de plus et… la grue était mouillée. Il regarda la grue puis Jin choqué, mais il le cacha bien. ~ Ce n’est quand même pas ?... ~ Il était plus sage que les autres membres et il devinait les choses assez facilement. Même s’il n’en était pas encore sûr pour le moment.
« Oh Akanishi-kun, il a raison, tu vas attraper froid, tu ferais bien de rentrer chez toi. »
~ Rentrer chez moi ? Non… Je veux rester avec mon Kazuya. ~ Il savait qu’il ne pouvait pas dire ça à haute voix… Il ne pouvait pas. Et il ne le pourrait jamais. Est-ce qu’il allait devoir vivre le reste de sa vie empêtré dans les mensonges ?
« On est fiers que notre tête de mule ait finalement décidée d’aller rendre visite à Kame-chan. » approuva Kôki en souriant.
« Mais trop de bien peut faire du mal, alors rentre chez toi. Go go go ! » le taquina-t-il.
C’est vrai qu’il commençait à avoir froid. Du moment qu’il était seul avec Kazuya il ne ressentait pas le froid mais maintenant…
« Bah alors, je suppose que je vais vraiment y aller. » dit-il et il salua les parents. « Je souhaite le meilleur pour votre fils. » leur dit-il et Ueda le suivit du regard tandis qu’il se retournait vers Kazuya avec une expression si tendre qu’il était presque certain d’avoir raison… Est-ce qu’ils étaient vraiment ?...
« Ojjamasshimasuu~ » entendirent-ils une voix s’exclamer et ils furent surpris de voir Yamapi enter.
« Pi ?? » Jin fronça les sourcils. Il ne pouvait pas s’empêcher d’être jaloux depuis qu’il avait remarqué que Pi et Kazuya s’entendaient plutôt bien.
« Bakanishi ! Minna ! » Yamapi s’inclina. « Kon ! » dit-il et il s’approcha du lit de Kame et lui fit un bisou sur la joue.
« Shuuuuji-kun ! »
~ Mais qu’est-ce que tu fais Yamashita ?? Aah ! Ne t’avise plus jamais de m’embrasser sur la joue comme ça ! » gémit Kazuya.
« Merci de venir lui rendre visite Pi, mais on doit y aller maintenant… » Jin attrapa son ami par l’oreille essayant de ne pas montrer sa jalousie.
« Itaaaaaai… iteiteiteite… » rigola Yamapi et dit « Kon » encore une fois.
Les autres les regardèrent, quelques uns avec un sourcil levé les autres secouant la tête. Les parents de Kazuya souriaient juste.
« Notre fils trouverait ça drôle s’il les voyait… » dit la mère de Kazuya un peu tristement.
~ Drôle ? Non maman. Pas lorsque Yamapi m’a presque embrassé devant mon amant… ~
« Il s’en sortira, ça ira. » dit Jin avec détermination et tout le monde le regarda.
« Akanishi-kun… »
« C’est quelqu’un de fort, il va revenir parmi nous. » approuva Jin.
« Akanishi… » chuchota Kôki surprit de l’expression de son camarade.
« Maintenant, on y va vraiment. » dit-il.
« Tu y vas mais pas moi. » rigola Yamapi.
« Oh tu vas venir Yamashita Pink. On doit parler tous les deux. »
Yamapi fit la moue et haussa les épaules « Haaaaaaaaai Papanishi ! Mais hey, pourquoi t’es pas venu en taxi ? T’as oublié comment te servir d’un téléphone ? » Puis il rigola.
« Byebye Shuuuuuuji-kun. Porte-toi bien. » Il agita la main en direction de Kame.
« Il s’appelle Kamenashi Kazuya. » nota Jin et il tira Yamapi par le bras. ~ Je vais l’étrangler un jour… ~ pensa Jin irrité.
« C’était un plaisir de vous revoir Kamenashi-san. » dit Jin tandis qu’il se tournait vers les parents et baissait la tête. Avant de partir il se retourna vers Kazuya et sourit un petit peu.
« Bye Kazu-… Kamenashi. » se corrigea-t-il. C’était vraiment dur… d’appeler Kamenashi si formellement.
~ Tu pars si tôt ? Au revoir mon Jin. Revient vite. Je t’attends. ~ Pensa Kazuya et le Kazuya dans la boite soupira. Il ne pensait qu’au baiser qu’il avait reçu de Jin. Il sentit qu’il se sentait mieux physiquement aussi.
~ Jin… J’espère que la prochaine fois que tu me rendras visite, je pourrais t’embrasser en retour. ~
Jin et Yamapi marchèrent et ce dernier ce comportait en baka dans son rôle d’Akira. Mais peu importe ce qu’il disait, Jin l’ignorait.
~ J’espère… qu’on se rencontrera encore dans mes rêves ce soir Kazu-chan. S’il te plait… Revient moi vite.~