Andalousie - en route pour Grenade ! Du désert de Tabernas à Guadix.
Samedi 21 octobre, nous laissons derrière nous, non sans regrets, notre si bel appartement à flanc de falaise pour gagner la nouvelle étape du voyage : Grenade. Ah, Grenade ! J'en ai encore les yeux qui brillent et s'il est des lieux qui méritent largement leur réputation enchanteresse, la ville est bien de ceux-là.
Mais en attendant d'arriver là, la route nous réserve déjà quelques belles découvertes : le désert de Tabernas, d'abord, l'unique désert d'Europe où furent tournés tant de westerns. La petite ville de Guadix, ensuite, avec sa magnifique cathédrale, ses vieux palais plus ou moins délabrés et son étonnant quartier troglodyte.
"Tiens, un cow-boy !" me dit Tara alors que nous quittons l'autoroute pour entrer dans le désert.
Et de fait, un cow boy est là sur le bord de la route, à cheval, qui a l'air de s'ennuyer ferme, le pauvre homme.
Depuis que les tournages se sont faits moins nombreux, la région survit comme elle peut sur les restes de sa renommée, à grand renfort de parcs d'attraction touristiques sur le thème du far west. Avec donc, des cow boys pour attirer le chaland. Tout cela me fait furieusement penser au délicieux film d'Alex de la Iglesia, 800 balles, que je recommande au passage à ceux qui ne connaissent pas. (Ceux du moins qui ne sont pas allergiques à l'univers passablement barré du bonhomme, je reconnais que c'est un peu particulier...)
Les jours de désoeuvrement, ce doit être rigolo à visiter, mais en l'occurrence nous avons bien mieux à voir et trop de route à avaler pour vouloir nous attarder. Nous poussons juste jusqu'à Tabernas, petit bourg sans intérêt majeur, enroulé au pied d'un vieux château arabe dont il ne reste pas grand chose.
Pour monter jusque là haut, il faudrait monter à pied et nous avons la flemme. Toutefois, non loin de là, une vieille bicoque en ruines attire mon attention...
De toute évidence, ça a cramé et...
...mais oui, ce sont bien des traces de balles, dans les murs. Patrie du western, disais-je ?!
Un petit tour alentour et il est temps de repartir vers de nouvelles aventures. A quelques 85 kilomètres de là, Guadix nous appelle...
J'avais repéré la ville sans trop savoir quoi en attendre : elle se révèle ravissante, une étape sinon absolument indispensable du mois hautement recommandable, à l'écart des circuits touristiques.
Les horaires d'ouverture de la cathédrale collent pile-poil pour une visite en fin de matinée.
Un peu sombre et quasiment désert, l'intérieur est magnifique, avec les plus belles stalles de bois sculpté que nous ayons vu pendant ce voyage.
Attenant à la cathédrale est un musée pas si petit, rempli de tableaux un peu sinistres, de jolies statues et de framents étranges...
Retour au grand soleil de l'extérieur, que l'on avait presque oublié dans cet antre tortueux tout d'ombres et de vieil or.
Juste en face du grand porche de la cathédrale...
...s'ouvre par une arche la belle Plaza de la Constitucion, où nous nous installons sous les arcades pour déjeuner.
Ensuite, nous partons en balade à travers le vieux centre, levant le nez vers toutes les belles façades rencontrées en chemin. Certaines joliment restaurées...
..., d'autres en bien plus piteux état.
Nous croisons encore le monastère de Santiago...
...l'imposant Palacio de Peñaflor...
L'église et le couvent de San Augustin...
...le clocher de l'église Saint François...
...l'église de la Magdalena...
...et en position centrale, l'incontournable Alcazaba, beaucoup moins bien valorisée que celles de Malaga et Almeria mais bien présente dans le paysage.
Enfin, après avoir un peu tourné, nous arrivons aux abords des quartiers troglodytes, où les casa cuevas ne laissent parfois guère dépasser de la roche qu'une cheminée, composant un paysage un brin surréaliste et extrêmement pittoresque.
Nous en avons bien profité, mais la ville pourrait mériter d'y passer une journée complète et une nuit... dans l'une des jolies cuevas en location ?
De notre côté, il est temps de reprendre la route pour Grenade, où nous galérons copieusement pour réussir à aborder en voiture le petit appartement que nous avons loué en plein centre-ville, dans un quartier plutôt piétonnier. Le seul parking à proximité immédiate est en travaux, nous tournons dix fois avant de nous arrêter en pleine rue pour déposer les bagages puis Tara part bravement à la conquête des rues en stationnement gratuit pendant que je prend possession des lieux. Plus enfermés, plus sombres que notre délicieux appartement du bord de mer, mais calme et très bien placé. La voiture ne bougera plus de deux jours. Demain, nous découvrirons enfin la mythique Alhambra !
♠
Mais en attendant d'arriver là, la route nous réserve déjà quelques belles découvertes : le désert de Tabernas, d'abord, l'unique désert d'Europe où furent tournés tant de westerns. La petite ville de Guadix, ensuite, avec sa magnifique cathédrale, ses vieux palais plus ou moins délabrés et son étonnant quartier troglodyte.
"Tiens, un cow-boy !" me dit Tara alors que nous quittons l'autoroute pour entrer dans le désert.
Et de fait, un cow boy est là sur le bord de la route, à cheval, qui a l'air de s'ennuyer ferme, le pauvre homme.
Depuis que les tournages se sont faits moins nombreux, la région survit comme elle peut sur les restes de sa renommée, à grand renfort de parcs d'attraction touristiques sur le thème du far west. Avec donc, des cow boys pour attirer le chaland. Tout cela me fait furieusement penser au délicieux film d'Alex de la Iglesia, 800 balles, que je recommande au passage à ceux qui ne connaissent pas. (Ceux du moins qui ne sont pas allergiques à l'univers passablement barré du bonhomme, je reconnais que c'est un peu particulier...)
Les jours de désoeuvrement, ce doit être rigolo à visiter, mais en l'occurrence nous avons bien mieux à voir et trop de route à avaler pour vouloir nous attarder. Nous poussons juste jusqu'à Tabernas, petit bourg sans intérêt majeur, enroulé au pied d'un vieux château arabe dont il ne reste pas grand chose.
Pour monter jusque là haut, il faudrait monter à pied et nous avons la flemme. Toutefois, non loin de là, une vieille bicoque en ruines attire mon attention...
De toute évidence, ça a cramé et...
...mais oui, ce sont bien des traces de balles, dans les murs. Patrie du western, disais-je ?!
Un petit tour alentour et il est temps de repartir vers de nouvelles aventures. A quelques 85 kilomètres de là, Guadix nous appelle...
J'avais repéré la ville sans trop savoir quoi en attendre : elle se révèle ravissante, une étape sinon absolument indispensable du mois hautement recommandable, à l'écart des circuits touristiques.
Les horaires d'ouverture de la cathédrale collent pile-poil pour une visite en fin de matinée.
Un peu sombre et quasiment désert, l'intérieur est magnifique, avec les plus belles stalles de bois sculpté que nous ayons vu pendant ce voyage.
Attenant à la cathédrale est un musée pas si petit, rempli de tableaux un peu sinistres, de jolies statues et de framents étranges...
Retour au grand soleil de l'extérieur, que l'on avait presque oublié dans cet antre tortueux tout d'ombres et de vieil or.
Juste en face du grand porche de la cathédrale...
...s'ouvre par une arche la belle Plaza de la Constitucion, où nous nous installons sous les arcades pour déjeuner.
Ensuite, nous partons en balade à travers le vieux centre, levant le nez vers toutes les belles façades rencontrées en chemin. Certaines joliment restaurées...
..., d'autres en bien plus piteux état.
Nous croisons encore le monastère de Santiago...
...l'imposant Palacio de Peñaflor...
L'église et le couvent de San Augustin...
...le clocher de l'église Saint François...
...l'église de la Magdalena...
...et en position centrale, l'incontournable Alcazaba, beaucoup moins bien valorisée que celles de Malaga et Almeria mais bien présente dans le paysage.
Enfin, après avoir un peu tourné, nous arrivons aux abords des quartiers troglodytes, où les casa cuevas ne laissent parfois guère dépasser de la roche qu'une cheminée, composant un paysage un brin surréaliste et extrêmement pittoresque.
Nous en avons bien profité, mais la ville pourrait mériter d'y passer une journée complète et une nuit... dans l'une des jolies cuevas en location ?
De notre côté, il est temps de reprendre la route pour Grenade, où nous galérons copieusement pour réussir à aborder en voiture le petit appartement que nous avons loué en plein centre-ville, dans un quartier plutôt piétonnier. Le seul parking à proximité immédiate est en travaux, nous tournons dix fois avant de nous arrêter en pleine rue pour déposer les bagages puis Tara part bravement à la conquête des rues en stationnement gratuit pendant que je prend possession des lieux. Plus enfermés, plus sombres que notre délicieux appartement du bord de mer, mais calme et très bien placé. La voiture ne bougera plus de deux jours. Demain, nous découvrirons enfin la mythique Alhambra !
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