Vacances maltaises - journée à Il-Birgu
Dimanche 16 octobre, pour notre dernière journée de vacances maltaises, nous revenons quasi à notre point de départ... pour un face à face en miroir. Quinze jours plus tôt, nous observions les Trois Cités depuis les remparts de La Valette - cette fois, c'est La Valette que nous regarderons depuis l'une des Trois, Il-Birgu, dite aussi Vittoriosa.
Un dédale de fortifications nous accueille, bastions, remparts, glacis, poternes, au milieu duquel la ville moderne s'est peu à peu développée. Et puis, un grand port de plaisance où des yachts de luxe s'alignent au pied d'un fort, des ruelles escarpées, une place centrale où le typiquement maltais s'allie au plus délicieusement victorien et un beau palais austère qui abrita, jusqu'à Napoléon, le tribunal de l'Inquisition locale.
Pause jus de fruits sur le port puis nous voici au pied du fort Saint-Angelo, qui termine la péninsule d'Il-Birgu.
Par derrière, on aperçoit le fort Ricasoli, sis à l'entrée de la rade.
Juste en face, revoici La Valette ! On retrouve les Upper Barakka Gardens -
et même la tente blanche du joli café où nous avions siroté un verre en terrasse, le troisième jour...
...et puis la si pittoresque maison aux volets rouges, au-dessus de Victoria Gate.
Tout au bout, les Lower Barakka Gardens et le Siege Bell War Memorial sur son rocher.
Puisqu'on ne peut pas contourner le fort côté mer, revenons sur nos pas et grimpons un peu pour découvrir l'autre côté de la pointe.
De l'autre côté de la baie, s'étend la ville d'Il-Kalkara.
Ci-dessous, ce grand bâtiment à colonnades d'apect assez pompeux est un ancien hôpital naval, bâti par Nelson à partir de 1803
sur le site d'un ancien palais du XVIIe siècle, la villa Bighi, que l'on aperçoit un peu plus à droite.
Il abrite aujourd'hui le siège d'Heritage Malta, conservatoire du patrimoine maltais qui gère les sites archéologiques
et un grand nombre de musées et monuments de l'archipel.
Par derrière, le fort Rikasoli referme la rade.
La balade se poursuit en centre-ville, en passant devant le monastère de Santa Scholastica et sa chapelle.
Pause déjeuner dans une brasserie - une salade pas bien intéressante dans l'assiette - puis nous repartons en direction du Palais de l'Inquisiteur.
Bâti en 1530, le bâtiment abrita d'abord le tribunal civil des chevaliers de Saint-Jean.
En 1574, l'Ordre le donne pour résidence à Pietro Dusina, légat apostolique envoyé par le pape
pour régler des conflits de prérogatives entre l'Ordre et l'Eglise, et nommé dans la foulée inquisiteur pour l'ensemble de l'île.
Plusieurs fois rénové et remanié, le palais conserve ses fonctions jusqu'à l'arrivée des troupes françaises, en 1798.
Le tribunal inquisitorial aboli par Napoléon, les lieux sont attribués au commandant du district de Cottonera
(les fameuses Trois Cités), puis les britanniques en font successivement un hôpital militaire et une résidence d'officiers.
En 1900, l'armée rend le bâtiment à l'administration civile, qui le laisse à l'abandon pendant une vingtaine d'années,
avant qu'il ne passe sous la responsabilité du Département des musées.
Les travaux de rénovation durent jusqu'en 1966, date à laquelle il est ouvert au public.
Il abrite aujourd'hui un musée ethnologique centré sur la culture religieuse maltaise et l'histoire et les pratiques de l'Inquisition, pas strictement indispensable mais assez intéressant à visiter.
On trouve aussi là des cachots, utilisés tant par les tribunaux de l'Inquisition que par l'armée britannique.
Les graffitis sur les murs en rappellent quelque chose.
C'est l'armée britannique, également, qui recouvrit les anciennes fresques d'un enduit de chaux, dont elles ont encore peine à ressortir...
Un dernier tour entre rues et ruelles, avant de repartir.
Nous reprenons ensuite la route via Marsaskala, où nous espérons nous poser un peu sur un coin de côte agréable mais ne trouvons pas grand chose de bien intéressant. Cette partie est de l'île est moins sauvage, a moins de charme que celles visitées jusqu'alors - et lorsque nous nous apprêtons à pousser plus loin notre exploration, la jauge d'essence nous rappelle au sens des réalités matérielles.
Après avoir abreuvé tant bien que mal la voiture, nous retournons passer la soirée, comme hier, sur le port de Marsaxlokk.
Barques multicolores, Apérol Spritz et pizzas trop copieuses au menu pour cette dernière soirée sur l'archipel maltais.
(je crois que quelque chose nous observe dans l'ombre !)
♠
Un dédale de fortifications nous accueille, bastions, remparts, glacis, poternes, au milieu duquel la ville moderne s'est peu à peu développée. Et puis, un grand port de plaisance où des yachts de luxe s'alignent au pied d'un fort, des ruelles escarpées, une place centrale où le typiquement maltais s'allie au plus délicieusement victorien et un beau palais austère qui abrita, jusqu'à Napoléon, le tribunal de l'Inquisition locale.
Pause jus de fruits sur le port puis nous voici au pied du fort Saint-Angelo, qui termine la péninsule d'Il-Birgu.
Par derrière, on aperçoit le fort Ricasoli, sis à l'entrée de la rade.
Juste en face, revoici La Valette ! On retrouve les Upper Barakka Gardens -
et même la tente blanche du joli café où nous avions siroté un verre en terrasse, le troisième jour...
...et puis la si pittoresque maison aux volets rouges, au-dessus de Victoria Gate.
Tout au bout, les Lower Barakka Gardens et le Siege Bell War Memorial sur son rocher.
Puisqu'on ne peut pas contourner le fort côté mer, revenons sur nos pas et grimpons un peu pour découvrir l'autre côté de la pointe.
De l'autre côté de la baie, s'étend la ville d'Il-Kalkara.
Ci-dessous, ce grand bâtiment à colonnades d'apect assez pompeux est un ancien hôpital naval, bâti par Nelson à partir de 1803
sur le site d'un ancien palais du XVIIe siècle, la villa Bighi, que l'on aperçoit un peu plus à droite.
Il abrite aujourd'hui le siège d'Heritage Malta, conservatoire du patrimoine maltais qui gère les sites archéologiques
et un grand nombre de musées et monuments de l'archipel.
Par derrière, le fort Rikasoli referme la rade.
La balade se poursuit en centre-ville, en passant devant le monastère de Santa Scholastica et sa chapelle.
Pause déjeuner dans une brasserie - une salade pas bien intéressante dans l'assiette - puis nous repartons en direction du Palais de l'Inquisiteur.
Bâti en 1530, le bâtiment abrita d'abord le tribunal civil des chevaliers de Saint-Jean.
En 1574, l'Ordre le donne pour résidence à Pietro Dusina, légat apostolique envoyé par le pape
pour régler des conflits de prérogatives entre l'Ordre et l'Eglise, et nommé dans la foulée inquisiteur pour l'ensemble de l'île.
Plusieurs fois rénové et remanié, le palais conserve ses fonctions jusqu'à l'arrivée des troupes françaises, en 1798.
Le tribunal inquisitorial aboli par Napoléon, les lieux sont attribués au commandant du district de Cottonera
(les fameuses Trois Cités), puis les britanniques en font successivement un hôpital militaire et une résidence d'officiers.
En 1900, l'armée rend le bâtiment à l'administration civile, qui le laisse à l'abandon pendant une vingtaine d'années,
avant qu'il ne passe sous la responsabilité du Département des musées.
Les travaux de rénovation durent jusqu'en 1966, date à laquelle il est ouvert au public.
Il abrite aujourd'hui un musée ethnologique centré sur la culture religieuse maltaise et l'histoire et les pratiques de l'Inquisition, pas strictement indispensable mais assez intéressant à visiter.
On trouve aussi là des cachots, utilisés tant par les tribunaux de l'Inquisition que par l'armée britannique.
Les graffitis sur les murs en rappellent quelque chose.
C'est l'armée britannique, également, qui recouvrit les anciennes fresques d'un enduit de chaux, dont elles ont encore peine à ressortir...
Un dernier tour entre rues et ruelles, avant de repartir.
Nous reprenons ensuite la route via Marsaskala, où nous espérons nous poser un peu sur un coin de côte agréable mais ne trouvons pas grand chose de bien intéressant. Cette partie est de l'île est moins sauvage, a moins de charme que celles visitées jusqu'alors - et lorsque nous nous apprêtons à pousser plus loin notre exploration, la jauge d'essence nous rappelle au sens des réalités matérielles.
Après avoir abreuvé tant bien que mal la voiture, nous retournons passer la soirée, comme hier, sur le port de Marsaxlokk.
Barques multicolores, Apérol Spritz et pizzas trop copieuses au menu pour cette dernière soirée sur l'archipel maltais.
(je crois que quelque chose nous observe dans l'ombre !)
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