Vacances danoises (2) : fin de journée à Copenhague
Samedi 1er août 2015, en revenant d'Elseneur, il nous reste encore le temps d'une balade dans le centre de Copenhague, entre Nørreport et Nyhavn.
Nørreport, c'est un peu le Châtelet-les-Halles local, en beaucoup plus petit et beaucoup plus routier - il n'y a que deux lignes de métro à Copenhague, et l'essentiel du transport central se fait en bus... ou à vélo. Quant à Nyhavn, je comparerais bien ça à Honfleur, mais on va m'accuser d'être un brin franco-centrée - un mignon petit port intérieur, avec des vieux bateaux, des vieilles maisons en alignements irréguliers et des tas de bars et de restaurants dont les tables envahissent le quai. Entre les deux, un centre-ville très joli, animé, coloré, en grande partie piétonnier... et une tour ronde un peu particulière que nous visiterons au passage.
Vers l'orée de Frederiksborggade, l'une des rues principales du centre-ville.
Un peu plus loin se dresse la Rundetaarn, construite à la fin des années 1630 par le roi Christian IV afin de servir d'observatoire astronomique. Elle fait partie d'un ensemble de trois bâtiments, l'Ouvrage de la Trinité, qui comprenait aussi une bibliothèque universitaire et une église. Haute de 34,8 mètres, elle accueille toujours à son sommet un petit planétarium et le plus ancien observatoire d'Europe encore en activité. Mais sa plus grande originalité...
...est ce couloir en hélice qui permettait d'accéder au sommet en voiture à cheval. Pas d'escalier, excepté pour grimper du dernier étage intérieur à la plate-forme d'observation. Malheureusement, pas de voiture à cheval à disposition du touriste moderne, qui doit monter sur ses petite gambettes.
Au sommet, s'ouvre un puits central sur toute la hauteur de la tour, qui depuis les années 1760 sert de kilomètre zéro aux cartographies du pays.
Wikipédia étant une mine d'informations délicieuse, j'apprends aussi au passage que les latrines originelles de l'édifice ne furent vidées qu'en 1921, soit presque trois siècles de déjections historiques qui représentèrent l'équivalent de 9 cargaisons de camions.
Allez, sortons prendre l'air...
Ci-dessus, le grand bâtiment gris surmonté d'une tour doit être le palais de Christiansborg, avec à droite l'église du Saint-Esprit et à gauche l'église Saint-Nicolas... qu'on retrouve ci-dessous.
En arrière plan, l'église Saint-Sauveur, avec son étonnant clocher en spirale que je visiterai un autre jour, puis un bout du pont qui relie Copenhague à la Suède.
L'église ci-dessous, avec sa demi coupole verte, est la cathédrale Notre Dame (Vor Frue Kirke), du début du XIXe siècle. Par derrière, la grande tour chapeautée de vert doit être celle de l'Hôtel de Ville.
La balade se poursuit au hasard des rues...
Quelque temps après mon voyage, dans une scène de Danish Girl, je retrouverai la maison et la rue ci-dessous (tout comme, d'ailleurs, le port de Nyhavn, incontournable)
Nyhavn, donc, où se terminent nos explorations de la journée.
♠
Nørreport, c'est un peu le Châtelet-les-Halles local, en beaucoup plus petit et beaucoup plus routier - il n'y a que deux lignes de métro à Copenhague, et l'essentiel du transport central se fait en bus... ou à vélo. Quant à Nyhavn, je comparerais bien ça à Honfleur, mais on va m'accuser d'être un brin franco-centrée - un mignon petit port intérieur, avec des vieux bateaux, des vieilles maisons en alignements irréguliers et des tas de bars et de restaurants dont les tables envahissent le quai. Entre les deux, un centre-ville très joli, animé, coloré, en grande partie piétonnier... et une tour ronde un peu particulière que nous visiterons au passage.
Vers l'orée de Frederiksborggade, l'une des rues principales du centre-ville.
Un peu plus loin se dresse la Rundetaarn, construite à la fin des années 1630 par le roi Christian IV afin de servir d'observatoire astronomique. Elle fait partie d'un ensemble de trois bâtiments, l'Ouvrage de la Trinité, qui comprenait aussi une bibliothèque universitaire et une église. Haute de 34,8 mètres, elle accueille toujours à son sommet un petit planétarium et le plus ancien observatoire d'Europe encore en activité. Mais sa plus grande originalité...
...est ce couloir en hélice qui permettait d'accéder au sommet en voiture à cheval. Pas d'escalier, excepté pour grimper du dernier étage intérieur à la plate-forme d'observation. Malheureusement, pas de voiture à cheval à disposition du touriste moderne, qui doit monter sur ses petite gambettes.
Au sommet, s'ouvre un puits central sur toute la hauteur de la tour, qui depuis les années 1760 sert de kilomètre zéro aux cartographies du pays.
Wikipédia étant une mine d'informations délicieuse, j'apprends aussi au passage que les latrines originelles de l'édifice ne furent vidées qu'en 1921, soit presque trois siècles de déjections historiques qui représentèrent l'équivalent de 9 cargaisons de camions.
Allez, sortons prendre l'air...
Ci-dessus, le grand bâtiment gris surmonté d'une tour doit être le palais de Christiansborg, avec à droite l'église du Saint-Esprit et à gauche l'église Saint-Nicolas... qu'on retrouve ci-dessous.
En arrière plan, l'église Saint-Sauveur, avec son étonnant clocher en spirale que je visiterai un autre jour, puis un bout du pont qui relie Copenhague à la Suède.
L'église ci-dessous, avec sa demi coupole verte, est la cathédrale Notre Dame (Vor Frue Kirke), du début du XIXe siècle. Par derrière, la grande tour chapeautée de vert doit être celle de l'Hôtel de Ville.
La balade se poursuit au hasard des rues...
Quelque temps après mon voyage, dans une scène de Danish Girl, je retrouverai la maison et la rue ci-dessous (tout comme, d'ailleurs, le port de Nyhavn, incontournable)
Nyhavn, donc, où se terminent nos explorations de la journée.
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