Download festival - Paris - 10 juin 2016

Jun 12, 2016 14:32

Iron Maiden, juillet 2008. 16 - 8 = ...8.
Huit ! Il y a huit putain d'années que je n'avais pas remis les pieds dans un concert de metal ! Ou de rock. Ou de n'importe quoi d'autre que de musique classique. Manque d'occasions, de motivation quand les amis ont été perdus de vue, ou sont partis vivre aux quatre coins de la galaxie. Merci, merci, merci à Audrey et Debo qui m'ont reprise en main et sans qui j'aurais encore minablement loupé le coche pour cette première édition parisienne du Download !
Vendredi après-midi et soir, donc, nous étions . Et c'était bon ! Plus que bon, même. C'était comme de redécouvrir l'alcool après huit ans d'abstinence. Ou quelque chose dans le genre (après tout, je n'ai jamais arrêté l'alcool, hein)

Evidemment, j'étais surtout attirée par Maiden - mais ce fut aussi l'occasion de découvrir des groupes que je ne connaissais pas, ou peu, et tous les concerts auxquels j'ai assisté étaient globalement très sympas, voire franchement enthousiasmants.
Tâchons de retranscrire tout ça, en réglant au coup par coup l'éternelle question du type de vidéo à intégrer...

15h : Ouverture théorique du festival à l'Hippodrome de Longchamp. A Rueil-Malmaison, Copenhague et Ajaccio² sont encore en train de fêter leurs retrouvailles autour d'un poulet rôti et d'une bouteille de Beaujolais. (Allez, à cette heure, on attaque peut-être le crumble)
17h : Copenhague, Ajaccio² et Rueil-Malmaison, l'estomac bien lesté, sont enfin dans la place. Gojira est sur scène, je découvre donc Gojira (aux éventuels esprits moqueurs qui passeraient dans le coin, je tiens à souligner d'emblée que je suis depuis toute petite championne olypmpique en méconnaissance des trucs que tout le monde connait. Rétropectivement, je m'émerveille d'avoir découvert le Club Dorothée au moment du Club Dorothée et pas vingt ans plus tard. Bref.)

Gojira, donc.
Pas trop le genre de truc que j'ai l'habitude d'écouter - pas ce qui me fait bondir d'enthousiasme, et je ne me ferais certainement pas leurs albums en boucle - mais j'accroche bien malgré tout, puis le groupe fête ses vingt ans sur scène ce qui donne un cachet particulier au concert, même pour qui ne les connait pas.
Jeu de scène assez sobre, les vidéos live sont moins emballantes quand on n'est pas dans l'ambiance, je privilégie la vidéo officielle du titre homonyme de leur dernier album, Stranded, que je trouve très chouette :

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17h30 - scène 2, on enchaîne sur Avatar, des suédois que je connaissais vaguement de nom, sans plus. Et là, gros gros kif ! La musique dépote, le jeu de scène théâtral comme je l'aime, le chanteur pourrait être le fils psychopathe caché d'Alice Cooper et Gene Simmons... J'adore !
Allez, ça mérite une vidéo live, ça ! (vieille de 2 ans, mais assez proche de ce qu'on a eu)

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18h30 - scène principale : petit coup de mou devant Deftones.
Où je me rappelle que non, Deftones, ce n'est vraiment pas mon truc, ce genre de chant m'emmerde, on a la flemme de se rapprocher suffisamment pour profiter d'autre chose que des basses et on sirote du thé glacé à la menthe sur la pelouse en attendant la suite.
Pour la peine, vous n'aurez pas de video. Toc. (Mais le thé glacé était très bon.)

19h30 : une grosse partie du public est perdu pour la cause et reste camper devant la scène principale en attendant Maiden. Anthrax joue sur la scène 2, de l'autre côté de l'hippodrome, on se dirige vers la scène 3 (juste à côté de la scène principale) où un autre groupe français bien moins connu a enchaîné :
Blackrain.
Le public, clairsemé, est un brin mollasson, le groupe pourtant très très cool, parfait pour du live. Toute énergie retrouvée, nous passons un bon moment à sautiller et danser - sous l'oeil courroucé d'un monsieur pour qui le rock est apparemment une chose sérieuse qui s'écoute bras croisés avec un air pincé sur le visage.
Sérieusement, ça ne vous donne pas envie de sauter partout, vous, ça ?

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20h15 : Désolée, Blackrain, vous n'avez pas fini mais il est temps de passer aux toilettes avant de prendre position pour Iron Maiden !
Audrey me fait ses adieux avant de se faufiler au milieu de la fosse (Debo et Romu sont aux premiers rangs depuis longtemps, je préfère rester un peu en lisière, mon agoraphobie latente s'accomodant assez mal du statut de sardine en boite). Puis commence l'attente.
Maiden, Maiden, Maid...aaaarrrrgggglllll ! Huit ans, quoi, merde !
Bon, j'avoue ne pas être super emballée par la set list du début, beaucoup de chansons récentes que je ne connais pas ou mal, un peu moins accrocheuses à mon goût et sur lesquelles la voix de Dickinson a parfois un peu de mal. Mais l'énergie est intacte, communicative, Children of the Damned commence à relever l'ambiance, puis The Trooper, puis Powerslave, puis... bon, la setlist est là pour ceux que ça intéresse !
Fear of the Dark arrive au crépuscule, pile au bon moment, et le concert culmine avec les rappels : The Number of the Beast, suivi d'un bel hommage à Guillaume B. Decherf et aux victimes du Bataclan, auxquelles est ensuite dédié Blood Brothers, avant un final sur Wasted Years. Outre que ce sont trois de mes chansons préférées du groupe, l'enchaînement est superbe.

Allez, une vidéo amateur, pour le coup : la qualité n'est pas terrible, il faut s'accrocher pour comprendre ce que dit Dickinson, mais c'est tout ce que j'ai trouvé et le moment mérite largement d'être partagé :

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23h : retrouvailles générales autour de quelques paquets de chips et de biscuits. Audrey s'est fait voler son portable dans la fosse (comme apparemment pas mal de monde, bienvenue à Paris v___v) mais elle, au moins, a l'habitude.
On garde une oreille pour un dernier concert, Ghost, sur la scène 2. Encore un groupe que je ne connaissais que de nom et qu'il va falloir que j'explore de plus près - même si les quelques live que j'ai trouvé m'emballent un peu moins que celui de vendredi soir. L'ambiance, la nuit et l'euphorie latente ont certainement contribué à mon enthousiasme du moment, même si concrètement, je me souviens surtout du visuel et d'un tonitruant et assez drôle "let's celebrate female orgasm" lancé par le chanteur. Hum.

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C'est désormais officiel : l'année prochaine, on arrête de déconner et on se démerde pour faire le Hellfest !

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