Au-dessus de Mijoux, partant de la station du col de la Faucille (où l'on peut théoriquement skier mais où il n'y avait pas un poil de neige en ce doux mois de décembre 2014), deux choix s'offrent au randonneur : assumer son statut de randonneur et grimper à pied, ou s'installer confortablement dans le téléphérique et se laisser monter jusqu'à la station radio.
Préférant garder nos forces pour le plus beau, nous choisissons l'option facile, et nous voici bientôt sur les crêtes du Mont Rond. Juste à nos pieds, la ville de Gex, puis Genève et son jet d'eau, les étendues bleutées du lac Léman et les monts des Alpes (enneigés, eux) en ligne d'horizon. La vue, de là-haut, est une splendeur, et il y a de quoi marcher à l'infini, avec bien assez de grimpettes pour ne pas regretter d'avoir joué les flemmards sur la première étape !
La redescente se fait à pied, entre piste et sapins. Après un déjeuner tardif à la station désertée, sur la route du retour, nous nous arrêtons pour une dernière balade à la cascade de la Queue de Cheval, mince chute d'eau dans un étroit vallon au-dessus de Saint-Claude. L'endroit est joli mais un peu décevant après la splendeur du Flumen.
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