Liverpool - Port Sunlight & Lady Lever Art Gallery
De l'autre côté de l'estuaire de la Mersey, au sud ouest du centre de Liverpool, est un endroit assez étonnant : la cité ouvrière de Port Sunlight.
"Cité ouvrière", tout de suite, ça évoque quelque chose d'assez triste, des alignements de maisonnettes ou d'appartements bâtis sur un même moule, purement pratique, souvent sinistre. Rien à voir, ici.
En 1887, William Hesketh Lever - qui commença par emballer des savons dans la boutique paternelle avant de devenir grand industriel et vicomte - choisit ce lieu pour établir sa nouvelle usine de savon. Parallèlement, il fait concevoir par Ebenezer Howard une ville industrielle modèle avec maisons, jardins, hôpital, écoles, piscine et divers bâtiments publics, dans un mélange de styles aussi éclectique que réussi, où l'on retrouve notamment quelques clins d'oeil aux boiseries de Speke Hall.
Grand collectionneur d'art, William Lever finit par réunir l'essentiel de ses collection dans un musée édifié au coeur de Port Sunlight, baptisé en l'honneur de son épouse et ouvert au public en 1922. Un musée d'une grande richesse, où se côtoient à peu près toutes les époques et tous les styles, des poteries antiques aux tableaux de Burne-Jones.
Du centre de Liverpool, le trajet est pour le coup très facile et se limite à une petite demi-heure de train jusqu'à la gare de Bebington. Le temps, plus couvert, ne permet pas des photos fabuleuses, mais il serait dommage de ne pas partager quelques unes des si jolies maisons que nous découvrons sur le chemin du musée.
(Oui, j'ai une grosse trace de doigt bien grasse sur mon objectif. D'autres remarques ?)
Quelques images de la Lady Lever Art Gallery...
Hadrien et Antinoüs, puis deux de mes Burne-Jones favoris, l'Enchantement de Merlin et l'Arbre du Pardon
Si vous voulez vous faire une meilleure idée des collections, n'hésitez pas à faire un tour sur le site du musée, par ici.
Après déjeuner au restaurant du musée et détour obligé par la trop tentante boutique, nous reprenons la balade sous un ciel de plus en plus menaçant.
Gracieusement, la pluie ne se décide à tomber que lorsque nous sommes à l'abri sur le quai de la gare. Et elle ne nous empêchera pas de finir la journée en beauté sur la Mercey.
Photos au prochain épisode !
♠ ♠ ♠
"Cité ouvrière", tout de suite, ça évoque quelque chose d'assez triste, des alignements de maisonnettes ou d'appartements bâtis sur un même moule, purement pratique, souvent sinistre. Rien à voir, ici.
En 1887, William Hesketh Lever - qui commença par emballer des savons dans la boutique paternelle avant de devenir grand industriel et vicomte - choisit ce lieu pour établir sa nouvelle usine de savon. Parallèlement, il fait concevoir par Ebenezer Howard une ville industrielle modèle avec maisons, jardins, hôpital, écoles, piscine et divers bâtiments publics, dans un mélange de styles aussi éclectique que réussi, où l'on retrouve notamment quelques clins d'oeil aux boiseries de Speke Hall.
Grand collectionneur d'art, William Lever finit par réunir l'essentiel de ses collection dans un musée édifié au coeur de Port Sunlight, baptisé en l'honneur de son épouse et ouvert au public en 1922. Un musée d'une grande richesse, où se côtoient à peu près toutes les époques et tous les styles, des poteries antiques aux tableaux de Burne-Jones.
Du centre de Liverpool, le trajet est pour le coup très facile et se limite à une petite demi-heure de train jusqu'à la gare de Bebington. Le temps, plus couvert, ne permet pas des photos fabuleuses, mais il serait dommage de ne pas partager quelques unes des si jolies maisons que nous découvrons sur le chemin du musée.
(Oui, j'ai une grosse trace de doigt bien grasse sur mon objectif. D'autres remarques ?)
Quelques images de la Lady Lever Art Gallery...
Hadrien et Antinoüs, puis deux de mes Burne-Jones favoris, l'Enchantement de Merlin et l'Arbre du Pardon
Si vous voulez vous faire une meilleure idée des collections, n'hésitez pas à faire un tour sur le site du musée, par ici.
Après déjeuner au restaurant du musée et détour obligé par la trop tentante boutique, nous reprenons la balade sous un ciel de plus en plus menaçant.
Gracieusement, la pluie ne se décide à tomber que lorsque nous sommes à l'abri sur le quai de la gare. Et elle ne nous empêchera pas de finir la journée en beauté sur la Mercey.
Photos au prochain épisode !
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