Construit en 1640 par François Mansart (grand-oncle du Mansart de Versailles) pour un secrétaire d'Etat de Louis XIII, racheté par le fils naturel de Louis XIV et de la Montespan, puis siège de la Banque de France depuis 1811, l'hôtel de Toulouse était le but principal de cette première visite. On ne se refait pas : les vieilles bicoques, ça me branche nettement plus que les Institutions à majuscules.
La visite de la banque elle-même - qui a depuis largement débordé de l'hôtel originel, on s'en doute - n'était pas inintéressante pour autant, avec pas mal de précisions historiques sur l'évolution de l'institution et de ses bâtiments. L'hôtel, quant à lui, est magnifique, et c'est une visite que je recommande si vous en avez l'occasion !
Entrée par la rue Croix-des-Petits-Champs et le grand hall d'accueil,
refait récemment avec une salle de réunion dans le plafond et tout de miroirs vêtu.
Cour n°1, d'où apparaît enfin la façade de l'hôtel de Toulouse
La cour en question n'était-elle pas l'ancien jardin de l'hôtel ?
J'ai quelque peu oublié les explications fournies sur place, et peine à en retrouver sur le net...
Cour n°2...
Cour n°3 : cette fois, nous sommes à l'entrée de l'hôtel de Toulouse !
Le plus beau est à l'intérieur...
Clou du spectacle : la Galerie Dorée, inspirée de la Galerie d'Apollon du Louvre.
Des visites de la galerie sont régulièrement organisées, mais les lieux sont actuellement fermés pour travaux et ne rouvriront qu'en 2015.
Une salle de réunion parmi d'autres
Au détour d'un couloir, Don Quichotte et Sancho guettent le visiteur.
Avec nettement plus d'enthousiasme pour l'un que pour l'autre ;-)
Dernier coup d’œil sur le fronton du portique de l'hôtel, depuis la rue la Vrillière.
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