Le 11 juillet, nous avions prévu de passer la matinée à la Wallace Collection, puis de faire je ne sais plus quoi l'après-midi. (Camden ?) Naïves que nous étions ! A 13 h 30, nous avions dû explorer la moitié des salles, à peine, et sans compter l'expo dont l'affiche m'avait tapé dans l’œil à l'arrivée.
Après une expédition Prêt à Manger du côté de St Christopher's Place et un déjeuner sur les pelouses du musée envahies de monde (il y a bien un square, sur cette place, mais il est privé et tout le quartier vient déjeuner là !), nous avons réintégré le bel hôtel particulier de Mr Wallace, dont nous ne sommes ressorties qu'à la fermeture.
En sortant du métro, Bond Street, une horloge violette nous interpelle et nous entraîne vers un joli quartier, bourré de chouettes boutiques et de restaurants.
Quelques rues plus loin, sur Manchester Square, la Wallace Collection.
Richard Wallace, fils naturel présumé d'un marquis, fit sa carrière entre l'Angleterre et la France, où il laissa les célèbres fontaines à son nom. Une carrière digne d'un roman, qui le fit hériter peut-être pas très légitimement de la fortune des marquis d'Hertford. Dont la modeste maison ci-dessous, le parc et le château de Bagatelle, à Paris (où il mourut en 1890), et une superbe collection d'art français qu'il compléta tout au long de sa vie, et que son épouse légua ensuite à l’État.
Ouvert en 1900, le musée est un peu comparable à Jacquemart-André, à Paris. Avec une histoire beaucoup plus romanesque !
Mrs Mary Robinson, par Thomas Gainsborough (1781)
Comédienne, poétesse, romancière, féministe, elle fut aussi la maîtresse du prince de Galles, futur George IV et conserva le surnom de Perdita, héroïne du Conte d'hiver de Shakespeare qui la rendit célèbre.
Et la fameuse expo, sur laquelle se termine la partie culturelle de la journée.
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