Drogue de potes
Depuis que je suis toute petite, j'ai toujours refusé l'idée d'avoir de véritables amis à part Sha et Maya. C'est bête, mais il y a des gens super sociables, qui vont vers les autres et tout, et il y a ceux comme moi qui sont un peu dégoutés du genre humain et qui snobent tout ceux qui tentent de faire connaissance. Ben croyez-moi ou non mais moi j'en était encore là il y a quelques mois. Sans que je m'en rende compte, des gens me tendaient la main, mais moi je leur tournait le dos.
C'était comme si des personnes tapaient des coups à ma porte depuis longtemps mais que je faisait semblant de pas entendre. Le premier, c'était Baka. Je crois que je l'ai assez vite découragé. Mais là, je sais pas ce qu'il s'est passé, si c'était un besoin soudain de chaleur humaine ou quoi, mais j'a pris conscience de tout le monde qui tapait à la porte et qui me gueulait d'ouvrir.
Forcément, vous autres qui allez me lire et qui savez de koi je parle, vous allez tout de suite penser à Mercha, Salesse, au Che et tout...mais y'a pas qu'eux, en fait...
La porte n'est pas grande ouverte, mais j'ai jeté un oeil dans le judas et ce que j'ai vu m'a donné envie de passer le pas de la porte. C'est vraiment...ma famille! et là je commence à comprendre vraiment ce que ce mot veut dire, et que ça passe avant tout le reste.
Ca donne une impression vraiment bizarre, hein? Se sentir à sa place, comprise, entourée... C'est pas avec les trucs baptisés hypocritement "parents" et "frères et soeurs" que je vais me sentir bien, je le sais et il le savent.
Bon, evidement, il y a des effets secondaires. Comme par exemple je ne supporte plus le week-end paske je peux pas voir mes amis, les longs soirs ou je guette une utopique connection d'un pote sur msn, les conver au
téléphone jusqu'à tard dans la nuit...
Ouais, c'est à peu près ça...moi, je me drogue aux potes!
C'était comme si des personnes tapaient des coups à ma porte depuis longtemps mais que je faisait semblant de pas entendre. Le premier, c'était Baka. Je crois que je l'ai assez vite découragé. Mais là, je sais pas ce qu'il s'est passé, si c'était un besoin soudain de chaleur humaine ou quoi, mais j'a pris conscience de tout le monde qui tapait à la porte et qui me gueulait d'ouvrir.
Forcément, vous autres qui allez me lire et qui savez de koi je parle, vous allez tout de suite penser à Mercha, Salesse, au Che et tout...mais y'a pas qu'eux, en fait...
La porte n'est pas grande ouverte, mais j'ai jeté un oeil dans le judas et ce que j'ai vu m'a donné envie de passer le pas de la porte. C'est vraiment...ma famille! et là je commence à comprendre vraiment ce que ce mot veut dire, et que ça passe avant tout le reste.
Ca donne une impression vraiment bizarre, hein? Se sentir à sa place, comprise, entourée... C'est pas avec les trucs baptisés hypocritement "parents" et "frères et soeurs" que je vais me sentir bien, je le sais et il le savent.
Bon, evidement, il y a des effets secondaires. Comme par exemple je ne supporte plus le week-end paske je peux pas voir mes amis, les longs soirs ou je guette une utopique connection d'un pote sur msn, les conver au
téléphone jusqu'à tard dans la nuit...
Ouais, c'est à peu près ça...moi, je me drogue aux potes!