Motherhood, House md

Jul 15, 2009 00:16

Je ne comptais pas me remettre à l'écriture, et puis je me suis rappelée que je devais une fic à Sganzy ( je savais que j'aurai du finir celle de son anniversaire... ) et je ne lui présenterai pas une horreur, donc entrainement, un peu tous les jours, parce que les vacances c'est bien, mais je m'ennuie. Et aussi parce que j'ai promis à Huddy

Et parce que je voudrais me rendre compte d'éventuels progrès ( croisons les doigts ) d'ici à 5 ans !

Titre : Motherhood
Auteur : V
Beta : une beta qui n'a pas de beta, vous connaissez ? je suis plus douée pour les fautes des autres que pour les miennes, donc désolée s'il y a des enormités la dedans
Disclaimers: pas à moi, pas de sous
Spoilers : 5X11 Joy to the world, et ce qui suit
Genre : guimauve ? 
Résumé : Ce que l'arrivée de Rachel a changé dans la vie de Cuddy
N/A : écrit trop rapidement, pas aimé, mais tout est bon à mettre sur le net ces derniers temps



L’obscurité entourait la maison lorsque sa voiture se gara dans l’allée fleurie. Un coup d’œil fatigué lui apprit que vingt heures étaient passées et un soupir lui échappa.  Elle sortit de voiture, ouvrit la porte de la maison et renvoya la baby-sitter avec un chèque.
Une fois seule, elle rangea son attaché-case sous le bureau, dans sa chambre, retira ses chaussures, assise sur le lit, son manteau trouva sa place sur la chaise. Elle détacha ses cheveux, délaissés ses temps ci, et enfila sa tenue habituelle. Ce rituel prenait place tous les vendredis soirs. Elle rangeait au placard son rôle de femme active, d’administratrice, ses responsabilités, pour ne laisser place qu’a la mère.

A pas lents, elle entra dans la chambre adjacente à la sienne. L’odeur de bébé, douce et enivrante, l’enveloppa. La veilleuse diffusait sa lumière apaisante, peignant les murs d’ombres bienfaisantes. Le berceau était dans la pénombre, elle ne discernait qu’un pied appuyé sur un barreau de bois. Une lente respiration se fit entendre alors qu’elle franchissait les derniers mètres qui la séparait de sa fille. Ses yeux rencontrèrent alors deux prunelles bleues, parfaitement éveillées. Un sourire éclaira son visage alors que son regard couvait ce visage fin et pâle. Un gazouillis, un rire, une lueur espiègle, Lisa sentit son cœur se gonfler. A cet instant, peu importait sa journée harassante, ses problèmes, la fatigue.

Longtemps, ce cliché, parfait tableau de cadre idyllique dans les maisons de banlieues lui avait été étranger. Que pouvait trouver préférable des femmes qui abandonnaient leur travail pour rester à la maison ? Chaque fois qu’elle franchissait le seuil de la maison, elle avait la réponse. Bien sûr, ce n’était pas rose tous les jours. Bien sûr, cela ne faisait pas disparaître les problèmes, mais ça les allégeait, un court moment. Le jour où sa fille était entrée dans sa vie, elle avait compris, elle avait pu apercevoir les choses différemment.
Une petite main rose se tendit dans sa direction, et elle prit sa fille contre elle. Immédiatement, l’enfant se nicha contre sa mère, et le frais parfum de Rachel tacha de dissiper les derniers lambeaux de sa journée. Elles s’installèrent dans le rocking chair, suivant le même rituel que le père de Lisa suivait à sa naissance. La petite ne semblait pas avoir sommeil, les boucles brunes attiraient irrémédiablement les doigts fins qui s’escrimaient à les attraper avec des exclamations ravies.
Les week-ends passaient trop vite à son goût. Les heures défilaient, elle apprenait à être mère, au fil des jours, des pleurs, des rires, des repas et des siestes.

Lisa pouvait rester des heures ainsi, bien après que Morphée n’ait guidé Rachel dans les limbes du sommeil. Assise dans l’obscurité, elle prenait conscience de ces petites choses qui lui étaient étrangères jusque la. Elle passait et repassait sa main sur le front tiraillé de petits cheveux blonds, elle détaillait chaque parcelle de peau de ce visage qui semblait changer tous les jours. Elle n’avait plus peur de rentrer chez elle. Désormais, sa vie continuait une fois les portes de l’hôpital franchies. Une continuité qui s’étendait à l’infini, afin de découvrir toutes ces choses que la Vie lui réservait.

End.
 

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