Round robin, 10ème tour

Dec 05, 2006 20:50

Aujourd'hui, j'ai passée le premier oral de présentation de mes dossiers.
Vous vous demandez en quoi cela vous interresse ?
Et bien pour fêter c'a, j'ai enfin fini mon tour du round robin.

donc voici *roulement de tambour*

Le point de non retour

Elle se figea brusquement en découvrant le coffret.
- Qu’est ce que c’est ?

J’ignore sur l’instant ce qui m’a le plus effrayé. Sa voix rauque ou ses yeux luisants de convoitise.

J’ignorais surtout que les évènements de cette soirée me conduiraient moi aussi au bûcher.

-Rien … euh rien du tout, bafouillais-je prise au dépourvu.

-Si, c'est quelques chose. C'est un coffret de marqueterie qu'une lavandière ne pourrait jamais se payer, dit-elle en plissant les yeux. A moins d'exercer des activités disons annexes.

J'ouvris des yeux ronds, ne voulant pas trop comprend où elle voulait en venir.

-De quoi tu parle? Fis-je innocente.

Elle leva les yeux au ciel.

-S'il te plait Tamara, puis continua en énumérant sur ses doigts. D'abords, le comte te ramène à cheval, ensuite tu insiste toujours pour aller au château ces derniers temps et voilà que tu te fais raccompagner en voiture et que tu sors d'on ne sait où un coffret dont le prix servirait à nous nourrir pendant cinq ans toutes les trois. Elle s'arrêta pour le suspense puis me demanda d'un air grandiloquent : Tamara est ce que tu te vends au comte?

Ce fus le coups de grâce. Maddy pensait que je vendais mes faveurs au comte. Je ne pus me retenir d'éclater de rire. "Si tu savais !", avais-je envi de lui hurler.

-Mais qu'est ce que tu raconte, ce n'est pas c'a, pas c'a du tout, me contentais-je dire en hoquetant

Finalement ce fou rire me détendit.

-Maddy tu es trop bête, concluais-je en essuyant mes yeux.

Mais à la vue de son air renfrogné, mon hilarité n'était pas partagé.

-Ah oui, je suis bête, répéta-t-elle. Bien sur que je suis bête. Je suis bête de rester dans ton ombre. J'ai toujours été là pour toi, je t'ai aidé quand tu étais malade, je n'ai rien dis à Anna quand tu as laissé partir à la rivière les draps de Gladys Prungs. Et toute ces fois où je te couvrais quand tu allais en ville. Mais tu ne pense qu'a toi, tu ne pense jamais à moi qui suis toujours derrière toi. Les garçons ne me sifflent jamais, moi, les comtes ne me ramènent pas sur leur chevaux ni dans leurs voitures. Mais tu ne me fais rien partager. Très bien, garde tes secrets, mais cette fois ne compte pas sur moi pour t'aider, c'est fini tu m'entends.

Elle s'en alla d'un pas plus que décidée. Cet élan de colère me fit l'effet d'une douche froide. Je n'aurais jamais penser qu'elle puisse m'en vouloir à ce point, à vrai dire, je n'avais jamais imaginé que Maddy puisse se mettre à crier.

Anna rentra peu de temps après.

-Je viens de voir Maddy passer comme une furie. Vous vous êtes disputez ? me demanda-t-elle en se débarrassant de sa cape.

-Euh oui, marmonnais-je.

-A propos d'un garçon ? demanda ma maîtresse dans un sourire.

Je relevais la tête, encore des histoires de sentiments, ils s'étaient tous donner le mot aujourd'hui ?

-Tu sais Tamara tu devrais faire attention, continua-t-elle plus sérieuse.

-Mais je n'ai rien fais de mal, m'écriais-je pour me défendre.

-Je sais, je veux juste te dire que tu devrais ménager un peu Maddy, dit-elle apaisante. Elle t'aime beaucoup et comme elle est plus jeune elle essaye de s'identifier à toi. Mais … sa phrase resta en suspens. Elle semblait chercher ses mots.

-Mais quoi? la pressais-je impatiente.

Elle soupira.

-Tu es très jolie, Tamara, et tu attire plus l'attention que Maddy. Avant elle t'admirait pour c'a, mais maintenant elle voudrait à son tour attirer l'attention. Or c'est plus difficile pour elle quand tu es dans les parages. Elle est peut être un peu jalouse.

Me voilà de nouveau effondrée, qu'avais je donc fais au ciel. En plus de ces missives, je devais aussi gérer les problèmes d'ego de Maddy. J'eu soudainement très envie de m'écrouler dans un coin et de me mettre à pleurer.

-Je vais me coucher, grognais-je en désespoir de cause. marmonner

Ce soir là, en me déshabillant je me contemplais dans la glace. Personnellement je ne me trouvais pas jolie. De grands cheveux châtains, des yeux noisettes, rien que de très banale. Dame Rowena, elle, était jolie. Cependant et bien que j'essayais de m'en défendre, les mots d'Anna faisait leur chemin dans mon esprit. A mon grand regret, ils me faisaient plaisir tout comme la jalousie de Maddy. Pourtant je ne voulais pas, elle était mon amie. Mais surtout en m'endormant je ne pouvais m'empêcher de me demander si le comte lui aussi me trouvait jolie.

Au matin, je cherchais Maddy pour lui parler, mais impossible de la trouver. Anna finit par me dire qu'elle était allée porter le linge du Père Spring.

Toute la matinée, je travaillais, l'esprit occupé par ma prochaine visite à la prison et le retour de Maddy. Je ne pouvais ignorer les affiches placardés partout, annonçant une forte récompense pour quiconque qui donnerais des éléments de preuve contre Messire Gryffondor ou contre des sorciers. C'a n'arrangeait en rien mon état de fébrilité.

Alors que midi sonnait et que j'allais partir, elle revint.

-Maddy … Commençais-je à l'interpellée, mais elle ne s'arrêta pas à ma hauteur. Passer quelques secondes d'étonnement, je me retournais.

-Maddy, criai-je plus fort.

Cette fois ci, elle stoppa me faisant dos.

-Je suis désolée, j'aimerais qu'on redevienne amies comme avant, énonçais-je très vite.

Elle me regarda par dessus son épaule et me dit dans un petit sourire mesquin.

-Et bien pas moi.

Je fus choqué. Plus que ces paroles, c'était son regard qui en disait long. Elle n'avait plus l'air en colère, elle avait l'air mauvaise.

Troublée, je me mis tout de même en chemin, j'étais déjà en retard et je dû courir. J'arrivais complètement essoufflée aux portes de la ville lorsqu'un soldat me stoppa.

-Halte ! cria-t-il.

Mon sang se retira de mon corps. "Oh non pitié pas c'a". pensais-je très fort.

-Fouillez son panier aboya-t-il aux deux autres.

Je ne sus jamais comment je fis pour ne pas m'effondré, mais mes genoux me soutenais à peine. Je pensais à fuir, mais j'étais bien incapable de faire 2 pas. Mes jambes tremblaient comme des feuilles sans que je sache si cela était du à ma course ou à la peur.

-C'est elle, cria l'un d'eux triomphant en sortant de mon panier le fameux coffret.

Je n'arrivais plus a respirer. Dans ma tête tournait les mots de Dame Rowena " Il sera si facile pour nous de vous impliquer. Et croyez moi, il n’y a que les moldus, les non-sorciers, faussement accusés qui périssent à la question ou sur un bûcher…"

"Seigneur, je ne voulais pas mourir."

Couizole à toi ma grande ^^

mélo, godric, round robin, fanfic

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