Titre : But all’s not lost like I lost my toad
Disclaimer : Tout cela appartient à Mrs Rowling.
Personnages/Couples : Neville/Severus
Rating : M
Mots : 1111
Note: Pour
kimika_su qui débute sur LJ.
Il avait pris l’habitude de lancer un sort de silence sur les tentures de son lit à baldaquin. C’était, d’ailleurs, l’un des premiers sorts qu’il avait appris à maitriser correctement, car il n’avait pas envie d’être assaillit de question lorsqu’il pleurait la nuit. Et puis, il savait très bien qu’il ronflait.
Cette nuit-là, particulièrement, Neville avait fait un rêve étrange, vraiment très étrange. C’était à la fois… terrifiant et sensuel. Terriblement sensuel.
Neville avait vraiment bien fait de lancer un sort de silence.
C’est absolument exténué qu’il se laissa tomber le lendemain matin à la table des Gryffondor, ignorant les plaintes de ses camarades. En effet, depuis une semaine, cette « chère » professeur Ombrage demandait (« ordonnait », pensa-t-il) aux elfes de préparer des petits-déjeuners pour le moins… originaux pour les Gryffondor. Aujourd’hui, Sushi au chocolat. Avec de vrais morceaux de poissons dedans…
Enfin, cela ne le concernait pas. Il n’avait aucune envie de manger. Il ne mange jamais rien les jours où il a cours avec Snape.
Après tout, il lui suffisait juste de serrez les dents pour cette 5e année, après tout, il ne prendrait pas l’ASPIC potion, et il n’aura plus à avoir affaire à lui.
C’est en se demandant sérieusement si cette situation le rendait heureux ou malheureux qu’il se dirigeât en trainant les pieds vers les cachots, en regardant à ses pieds. Qui sait, il retrouverait peut-être Trevor…
Plus l’heure passait, plus sa potion ratait. Il n’arrivait pas à se concentrer, avec le rêve de cette nuit…
Il se secoua la tête pour chasser cette pensée de son esprit et se replongeât dans l’étude de sa potion. Elle avait une agréable odeur. Première erreur, elle était sensé avoir une odeur de pourriture, d’ailleurs, tout les autres autour tournait de l’œil. La faute du sushi au chocolat, sans doute.
Tout d’un coup, Neville sentit un souffle chaud dans son cou, et vit de longues mèches noires apparaitre. Ohlala, mauvais signe, mauvais signe. Oh mon Dieu, c’est si sensuel !
-Et bien, quelle bonne odeur Mr Longbottom. Retenue pour se soir.
-Im- im- impossible, Pro-fe-sseur Snape.
-Et, pourquoi donc ?
-J’ai déjà une re-retenue avec le p… professeur Ombrage.
Rien qu’a cette pensée, il fut pris de tremblement, laissa tombé accidentellement quelques épines de porc-épic dans le Philtre de Paix (alors que, tout le monde le sais, le Philtre de Paix doit contenir de l’essence d'ellébore)
Et SCHBAM ! Le chaudron explosa.
-… Mr Longbottom… Retenue tous les soirs de la semaine prochaine.
-*Kof, kof*… Oui… Monsieur…
-Et bien, mon cher Neville, j’ai vu que vous aviez encore des retenues prévues pour la semaine prochaine… lança Ombrage depuis son bureau.
Il eu envie de lui envoyer sa maudite plume à la figure. De un, il n’était pas le « cher » Neville d’Ombrage, de deux, ses problèmes avec Snape ne la concernait pas.
Et de trois, qu’est ce que cette plume pouvait lui faire mal… il n’y avait plus de place pour un nouveau message sur ses mains, alors elle s’attaquait à ses avant-bras et laissait d’horribles traces…
Mais il garda profil bas, espérant secrètement que les retenues de la semaine prochaine seraient moins… Plus… enfin bref.
Le soir même, comme pour le réconforter, il retrouva Trevor sur le livre de Botanique qu’il avait laissé près du feu.
Neville soupira en arrosant ses plantes. Ce soir, c’était le début de ses retenues avec Snape. C’est pas comme si c’était la première fois, mais ça le dérangea encore plus. C’était la première fois qu’il serait seul avec le professeur depuis qu’il… fantasmait (« ah, je l’ai dit, je l’ai dit ! ») sur lui.
Il posa l’arrosoir sur l’appui de fenêtre, pris son sac et son courage de Gryffondor (… il faut bien se donner de la contenance, non ?) et descendit. Snape l’attendais déjà.
-J’ai l’impression d’avoir utilisé toutes les sortes possibles et imaginables de punition avec vous.
Il avait presque craché le « vous », avec un tel mépris dans la voix que Neville eu l’impression de se disloquer.
« Regardez-moi, s’il vous plaît, regardez-moi »
A sa grande surprise, Snape le regarda. Et s’approcha lentement, très lentement de lui.
« Oh, mon Dieu. C’est encore mieux qu’en rêve… Il est tout près… Enfin, je dois me faire des idées… »
Il s’approchait si lentement que cela lui paru des heures et des heures.
-Professeur ?
Il fut arrêté par un doigt posé sur sa bouche. Puis poussé violement contre le mur.
« !!! »
-Pourquoi ne trembles-tu plus lorsque tu me vois, comme avant ? Pourquoi me regardes-tu comme ça ?
-Parce que…
« Oui, c’est ça, parce que ; très convaincant Neville, vraiment »
Moment de flottement. L’un a cessé de pensé, l’autre attend la suite de la réponse.
Neville ouvrit lentement le col montant de Severus (« oh, j’ai pensé à lui en disant son prénom, là, non ? ») et commença à lui lécher le cou. Le professeur se montra fort réceptif à cette douce caresse.
-Professeur…
-Appelez-moi « Maître ».
« hiii »
Les gens peuvent-ils changer ? Un salop reste-t-il un salop ? En profite-t-il un peu trop ?
« N’y pense pas, Neville. Profite, toi aussi. »
Et il était déjà presque nu, déshabillé par ses mains puissantes et expertes. Ses vêtements (« ce qu’il en reste ! ») le dérangeaient. Il voulait plus, toujours plus.
-Tu sais ce que tu dois me demander…
-…
« Que faire, que faire ? »
-Maître… s’il vous plait…
Aussitôt, son boxer fut déchiré, et l’homme aux yeux noir s’entreprit de combler son désir.
« Qu’est ce que c’est bon… »
Severus n’en pouvait plus non plus. Il le voulait, tout entier.
-Je suis désolé…
Neville frissonna. Cette voix…
-Ça va sans doute te faire un peu mal…
Il ferma les yeux. N’était-il pas prêt ?
« Jette-toi à l’eau. Et si je me noie ? Il est là. »
-Oui…
Il eu l’impression de fondre, de disparaître dans un trou sans fond, de bruler et de revenir à la vie.
Et il s’accrocha, désespérément, à la peau de Severus, en le griffant jusqu’au sang.
-Qu’est-ce que c’est que ça ?
Il émergeait à peine. Il était sur le lit de son professeur (« de mon maître »). Ils avaient fait l’amour toute la nuit.
-Quoi ?
-Ça, sur tes bras… Cette horreur !
-Ho, c’est Ombrage…
-Quoi, Ombrage ?
-Sa plume… c’est une plume qui torture. Ça fait écrire avec son sang…
-Je vais la tuer !
Neville se blottit dans les couvertures. Ce matin, c’était samedi, on-ne-sait quelle horreur culinaire l’attendait dans la grande salle et Severus l’aimait.
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