[FICS] - DIVERS
Un thème, quatre fandoms au hasard :
Les Randoms X4 N n°1 : Pieds nus
A la demande express de ashkaa
1°) RPS SPN : Jared, Jensen, G, crack
Jared n’était pas quelqu’un d’observateur. Il avait plus tendance à être tête en l’air et était connu pour être complètement aveugle dans certains cas particuliers. Mais face à un tel engouement, il ne pouvait plus ignorer les faits.
L’une des premières choses que Jensen faisait en rentrant était d’enlever ses chaussures, ses chaussettes et de les abandonner dans l’entrée à la mode japonaise. Jared se demandait souvent s’il n’avait pas pris le tic lors des voyages de promo qu’il effectuait. C’était toujours lui qui s’y collait (Jared détestait le poisson cru et il ne pouvait décemment pas passer autant de temps à se nourrir de riz blanc et de McDonalds. Il attendait avec impatience le jour où Burger King deviendrait maître du monde du fast-food.).
À peine arrivé, Harley venait toujours fourrer son nez dans les pieds de Jensen, pendant de longues minutes - Jensen était toujours très attentif à ne pas le blesser en se dirigeant vers la chambre - ce qui faisait grimacer Jared au possible.
Sadie préférait attendre que Jensen sorte de la douche. Elle venait se lover aux pieds de Jensen quand il était assis contre le canapé, vautré sur le fauteuil, assis à table pour petit-déjeuner, et se mettait à lui lécher les orteils. Elle avait arrêté de les lui mordiller dès le premier essai. Les réflexes de Jensen pouvaient être dangereux sous l’effet de la surprise, Jared ne le savait que trop bien, mais elle s’en était juste tirée avec une soirée entière de caresses exclusives.
Alors Jared se posait vraiment la question. Qu’y avait-il d’exceptionnel chez les pieds de son colocataire ?
Planté devant la chambre de Jensen, au hasard d’une visite à la cuisine, il ne put s’empêcher de fixer les pieds nus d’un Jensen apparemment tout frais sorti de sa douche, endormi et affalé sur son lit défait.
Bien décidé à éclaircir cette affaire, Jared s’approcha à pas de loup du bout du matelas. Il s’agenouilla sur le tapis pour être à une meilleure hauteur. Il dévisagea longuement les membres sous ses yeux avec un froncement de sourcils. Il ne voyait vraiment rien de particulier. Les pieds de Jensen étaient tout ce qu’il y avait de normal, bien dessinés, avec des orteils à la bonne taille et pas comme les siens dont le deuxième était plus grand que le premier.
Résolu, Jared se pencha et donna un long et rapide coup de langue de la base des petits doigts jusqu’au talon. Le cri qui résonna dans la pièce faillit le tuer mais pas autant que le coup de pied qu’il manqua de prendre en pleine tête.
« Non mais ça va pas ! hurla Jensen, une fois qu’il réalisa ce qu’il venait de se passer.
- Quoi ?
- Ça te prend souvent ce genre de pulsion !? accusa son ami.
- Jamais.
- Alors quoi ? reprit Jensen en s’asseyant, ramenant les jambes contre sa poitrine, comme si Jared venait de violer son espace, ce qui ne le gênait pas d’habitude.
- Rien. Je voulais juste comprendre pourquoi les chiens semblent tellement aimer tes pieds. »
Jensen se pinça douloureusement l’arête du nez en fermant les yeux et Jared se sentit aussi stupide que face à sa mère quand il avait décrété qu’il voulait être Marilyn Monroe pour Halloween l’année de ses six ans.
« Jared. Tous les chiens adorent renifler les pieds.
- Ils ne le font pas avec les miens.
- Probablement parce que les tiens devraient être classés dans la catégorie « Armes de Destruction Massive » !
- Hé !
- Quoiqu’il en soit, ne recommence jamais, je dis bien jamais un truc pareil. J’ai les pieds sensibles. »
Et sur ses dernières paroles, Jensen disparut dans la salle de bain où Jared put entendre l’eau de la douche s’écouler. Il n’avait pas tout compris mais il ne put empêcher un sourire maniaque de lui étirer les lèvres.
Pour des raisons de spoilers, l'histoire suivante est en blanc. L'histoire principale de cet univers arrivera dans les jours prochains. Si vous avez la patience d'attendre sa sortie, passez directement à la troisième histoire. Ak, étant la bétalectrice, elle connaît l'histoire. La ficlette sera remise en noir dès la publication de Oh, my Bloody Baby!, merci de votre compréhension.
NOTE A L'ATTENTION DE ficsfr_news : Pourriez-vous ignorer cette ficlette jusqu'à la publication de la principale, s'il vous plaît. Merci d'avance.
2°) SPN : Sam/Dean, BGS!verse, slash, wincest, NC-17.
Sam se mordait la lèvre discrètement ou tout du moins, il espérait que son livre le cache bien. Dean n’était pas du genre à traîner avec autant de nonchalance. Ce n’était pas dans son caractère. Il était toujours sur le qui-vive quelque soit l’endroit et le moment. Sam ne pouvait pas nier que cette habitude s’était atténuée avec les mois et les précautions prises sur la maison et les chambres mais ces derniers temps, c’était différent.
Dean repassa dans la pièce. Andy était perché sur sa hanche, les petites mains serrées autour de son biberon de chocolat et les yeux rivés sur son porteur. Les cheveux de Dean étaient encore humides de sa troisième douche du jour et son t-shirt collait à son torse avec indécence. Le jean sombre et déchiré aux genoux était ouvert sur un boxer gris, probablement enfilés à la va vite entre deux exclamations enjouées et affamées d’attention de l’enfant. Mais plus que tout, il était pieds nus. Dean ne le faisait que très rarement, un vieux réflexe datant de l’époque où il avait été obligé de traverser un séjour au sol recouvert de verre pilé lors d’une chasse et où ses chaussures n’avaient pas résisté au premier face à face dans la cave.
La vue était époustouflante. Sam avait chaud et les trente-cinq degrés extérieurs n’y étaient définitivement pour rien. La bouche sèche, il se passa la langue sur les lèvres sans que ça n’arrange son état. Il avait l’impression d’être une fille en chaleurs, bavant à la vue d’un bel homme aux petits soins pour un bébé. Dean souriait à Andy avec amour. Ses barrières sautaient avec une facilité déconcertante en présence du petit.
Le pantalon de Sam était trop serré et il n’arrêtait pas de gesticuler sur sa chaise. Les yeux hermétiquement clos, Sam essayait d’effacer cette vision de Dean de son esprit sans y parvenir pendant de longues minutes, dissimulé derrière son roman. Il n’y avait qu’Andy qui disparaissait et Sam en était soulagé. Il n’était pas complètement passé dans la catégorie cas clinique.
« Sammy. » résonna la voix rauque de Dean près de lui.
Sam retint un gémissement au ton employé et ouvrit les yeux. Andy avait bel et bien disparu.
« Il dort. » répondit Dean comme s’il avait lu ses pensées et contourna la table pour s’approcher de lui.
Sam déglutit bruyamment. Il avait l’impression qu’il faisait face à un loup qui allait le dévorer alors qu’il pensait l’être, quelques minutes auparavant. Dean remonta les fines lunettes sur son nez et le fixa intensément. Sam ne les portait presque jamais sauf quand la lecture était prolongée ou fastidieuse.
« Bouge, ordonna Dean d’une voix grave.
- Pour aller où ? »
Sam se félicita intérieurement d'avoir réussi à articuler sa phrase. Dean haussa un sourcil avec intention. Sam se leva brusquement en saisissant le message et s’apprêtait à laisser ses lunettes derrière lui quand la main de Dean lui saisit le poignet.
« Garde-les, dit-il intensément et Sam frissonna.
- Seulement si tu gardes ton jean.
- Ok. » sourit malicieusement Dean.
Et Sam se demanda comment il fit pour ne pas perdre tous ses moyens sur l’instant. Un fétiche venait de naître.
3°) QAF : Brian/Justin, G, slash, future-fic, fluff.
Justin adorait le dimanche après-midi. C’était le moment qui effaçait les semaines difficiles. Ils ne faisaient jamais rien le dimanche. Le Diner était blindé de vieux couples, de touristes ou de gamins à peine majeurs qui ne savaient pas s’habiller et le Babylon était peuplé uniquement d’une faune pas baisable pour deux sous.
Alors Brian et lui passaient la journée à se détendre ensemble. Ils pouvait rester affalés l’un contre - ou sur - l’autre, à regarder la télévision. Brian restait parfois tout l’après-midi avec lui pendant qu’il cuisinait, qu’il gribouillait, qu’il rangeait ou qu’il peignait sans parfois échanger un seul mot.
Mais ce que préférait Justin était les après-midi comme ceux-ci. Appuyés chacun le dos contre un accoudoir de leur immense canapé, ils lisaient un livre de leur pile respective qui s’était accumulées avec les années et le manque de temps. Leurs pieds nus étaient collés l’un à l’autre. Les orteils s’entremêlaient à l’occasion, les caresses de peau contre peau les faisaient frissonner sans qu’ils n’éprouvent le besoin de se sauter dessus comme ils faisaient d’habitude, où des fois un seul regard suffisait à les faire s’envoyer en l’air dans la seconde.
C’était un jeu tout en douceur, en tendresse, que Justin attendait pendant des semaines avec impatience. Il se débrouillait de plus en plus pour les suggérer discrètement, en parlant d’un livre, d’un magazine, n’importe quoi pour provoquer le dimanche lecture. Et à chaque nouvel effort, il apercevait toujours ce petit sourire sur les lèvres de Brian qui n’avait rien à voir avec les sourires sarcastiques, méchants, faux ou prédateurs auxquels il avait droit en semaine.
Son petit bonheur rien qu’à lui. Justin ferma son livre, satisfait de l’avoir terminé et apprécié à sa juste valeur, juste au moment où Brian finissait le sien. Leurs regards se croisèrent et ils se sourirent. Brian se rassit un peu mieux et se pencha pour l’embrasser. Justin se sentit fondre. Ils s’écartèrent et Brian lui caressa le coté d’un pied avec son orteil.
« On échange ? »
Justin sourit, l’embrassa et lui tendit son livre. Ils avaient encore toute la soirée devant eux et de nombreux autres dimanches à venir et c’était tout ce qui comptait.
4°)Originale : Maxence et Yl. G, slash, fluff
Le premier contact physique qui compta n’eut rien à voir avec l’eau, les profondeurs, les vagues ou encore le surf. Ce ne fut pas un contact furtif de leurs mains en se passant le petit pot vaseline pour leur planche, ni un frôlement d’épaules en sortant de l’océan après des heures de lutte et de danse dans les vagues.
Yl avait l’esprit dans le brouillard, du sel qui le démangeait sous son t-shirt mais il restait là, à enfoncer ses pieds dans le sable frais et à en apprécier le contact sur sa peau, entre ses orteils. Brusquement, il sentit la chaleur des pieds de Maxence contre les siens. Il se figea immédiatement, essayant de ne pas se faire remarquer. Puis Maxence rendit une caresse et Yl n’avait pu s’empêcher de jouer à son tour timidement du bout du pied.
Et si leurs joues n’étaient pas roses à cause de la brise et que leurs mains se prêtèrent au jeu bien après, ils n’en avaient rien à faire. A ce moment-là, il n’y avait qu’eux sur Terre.
Les Randoms X4 N n°1 : Pieds nus
A la demande express de ashkaa
1°) RPS SPN : Jared, Jensen, G, crack
Jared n’était pas quelqu’un d’observateur. Il avait plus tendance à être tête en l’air et était connu pour être complètement aveugle dans certains cas particuliers. Mais face à un tel engouement, il ne pouvait plus ignorer les faits.
L’une des premières choses que Jensen faisait en rentrant était d’enlever ses chaussures, ses chaussettes et de les abandonner dans l’entrée à la mode japonaise. Jared se demandait souvent s’il n’avait pas pris le tic lors des voyages de promo qu’il effectuait. C’était toujours lui qui s’y collait (Jared détestait le poisson cru et il ne pouvait décemment pas passer autant de temps à se nourrir de riz blanc et de McDonalds. Il attendait avec impatience le jour où Burger King deviendrait maître du monde du fast-food.).
À peine arrivé, Harley venait toujours fourrer son nez dans les pieds de Jensen, pendant de longues minutes - Jensen était toujours très attentif à ne pas le blesser en se dirigeant vers la chambre - ce qui faisait grimacer Jared au possible.
Sadie préférait attendre que Jensen sorte de la douche. Elle venait se lover aux pieds de Jensen quand il était assis contre le canapé, vautré sur le fauteuil, assis à table pour petit-déjeuner, et se mettait à lui lécher les orteils. Elle avait arrêté de les lui mordiller dès le premier essai. Les réflexes de Jensen pouvaient être dangereux sous l’effet de la surprise, Jared ne le savait que trop bien, mais elle s’en était juste tirée avec une soirée entière de caresses exclusives.
Alors Jared se posait vraiment la question. Qu’y avait-il d’exceptionnel chez les pieds de son colocataire ?
Planté devant la chambre de Jensen, au hasard d’une visite à la cuisine, il ne put s’empêcher de fixer les pieds nus d’un Jensen apparemment tout frais sorti de sa douche, endormi et affalé sur son lit défait.
Bien décidé à éclaircir cette affaire, Jared s’approcha à pas de loup du bout du matelas. Il s’agenouilla sur le tapis pour être à une meilleure hauteur. Il dévisagea longuement les membres sous ses yeux avec un froncement de sourcils. Il ne voyait vraiment rien de particulier. Les pieds de Jensen étaient tout ce qu’il y avait de normal, bien dessinés, avec des orteils à la bonne taille et pas comme les siens dont le deuxième était plus grand que le premier.
Résolu, Jared se pencha et donna un long et rapide coup de langue de la base des petits doigts jusqu’au talon. Le cri qui résonna dans la pièce faillit le tuer mais pas autant que le coup de pied qu’il manqua de prendre en pleine tête.
« Non mais ça va pas ! hurla Jensen, une fois qu’il réalisa ce qu’il venait de se passer.
- Quoi ?
- Ça te prend souvent ce genre de pulsion !? accusa son ami.
- Jamais.
- Alors quoi ? reprit Jensen en s’asseyant, ramenant les jambes contre sa poitrine, comme si Jared venait de violer son espace, ce qui ne le gênait pas d’habitude.
- Rien. Je voulais juste comprendre pourquoi les chiens semblent tellement aimer tes pieds. »
Jensen se pinça douloureusement l’arête du nez en fermant les yeux et Jared se sentit aussi stupide que face à sa mère quand il avait décrété qu’il voulait être Marilyn Monroe pour Halloween l’année de ses six ans.
« Jared. Tous les chiens adorent renifler les pieds.
- Ils ne le font pas avec les miens.
- Probablement parce que les tiens devraient être classés dans la catégorie « Armes de Destruction Massive » !
- Hé !
- Quoiqu’il en soit, ne recommence jamais, je dis bien jamais un truc pareil. J’ai les pieds sensibles. »
Et sur ses dernières paroles, Jensen disparut dans la salle de bain où Jared put entendre l’eau de la douche s’écouler. Il n’avait pas tout compris mais il ne put empêcher un sourire maniaque de lui étirer les lèvres.
Pour des raisons de spoilers, l'histoire suivante est en blanc. L'histoire principale de cet univers arrivera dans les jours prochains. Si vous avez la patience d'attendre sa sortie, passez directement à la troisième histoire. Ak, étant la bétalectrice, elle connaît l'histoire. La ficlette sera remise en noir dès la publication de Oh, my Bloody Baby!, merci de votre compréhension.
NOTE A L'ATTENTION DE ficsfr_news : Pourriez-vous ignorer cette ficlette jusqu'à la publication de la principale, s'il vous plaît. Merci d'avance.
2°) SPN : Sam/Dean, BGS!verse, slash, wincest, NC-17.
Sam se mordait la lèvre discrètement ou tout du moins, il espérait que son livre le cache bien. Dean n’était pas du genre à traîner avec autant de nonchalance. Ce n’était pas dans son caractère. Il était toujours sur le qui-vive quelque soit l’endroit et le moment. Sam ne pouvait pas nier que cette habitude s’était atténuée avec les mois et les précautions prises sur la maison et les chambres mais ces derniers temps, c’était différent.
Dean repassa dans la pièce. Andy était perché sur sa hanche, les petites mains serrées autour de son biberon de chocolat et les yeux rivés sur son porteur. Les cheveux de Dean étaient encore humides de sa troisième douche du jour et son t-shirt collait à son torse avec indécence. Le jean sombre et déchiré aux genoux était ouvert sur un boxer gris, probablement enfilés à la va vite entre deux exclamations enjouées et affamées d’attention de l’enfant. Mais plus que tout, il était pieds nus. Dean ne le faisait que très rarement, un vieux réflexe datant de l’époque où il avait été obligé de traverser un séjour au sol recouvert de verre pilé lors d’une chasse et où ses chaussures n’avaient pas résisté au premier face à face dans la cave.
La vue était époustouflante. Sam avait chaud et les trente-cinq degrés extérieurs n’y étaient définitivement pour rien. La bouche sèche, il se passa la langue sur les lèvres sans que ça n’arrange son état. Il avait l’impression d’être une fille en chaleurs, bavant à la vue d’un bel homme aux petits soins pour un bébé. Dean souriait à Andy avec amour. Ses barrières sautaient avec une facilité déconcertante en présence du petit.
Le pantalon de Sam était trop serré et il n’arrêtait pas de gesticuler sur sa chaise. Les yeux hermétiquement clos, Sam essayait d’effacer cette vision de Dean de son esprit sans y parvenir pendant de longues minutes, dissimulé derrière son roman. Il n’y avait qu’Andy qui disparaissait et Sam en était soulagé. Il n’était pas complètement passé dans la catégorie cas clinique.
« Sammy. » résonna la voix rauque de Dean près de lui.
Sam retint un gémissement au ton employé et ouvrit les yeux. Andy avait bel et bien disparu.
« Il dort. » répondit Dean comme s’il avait lu ses pensées et contourna la table pour s’approcher de lui.
Sam déglutit bruyamment. Il avait l’impression qu’il faisait face à un loup qui allait le dévorer alors qu’il pensait l’être, quelques minutes auparavant. Dean remonta les fines lunettes sur son nez et le fixa intensément. Sam ne les portait presque jamais sauf quand la lecture était prolongée ou fastidieuse.
« Bouge, ordonna Dean d’une voix grave.
- Pour aller où ? »
Sam se félicita intérieurement d'avoir réussi à articuler sa phrase. Dean haussa un sourcil avec intention. Sam se leva brusquement en saisissant le message et s’apprêtait à laisser ses lunettes derrière lui quand la main de Dean lui saisit le poignet.
« Garde-les, dit-il intensément et Sam frissonna.
- Seulement si tu gardes ton jean.
- Ok. » sourit malicieusement Dean.
Et Sam se demanda comment il fit pour ne pas perdre tous ses moyens sur l’instant. Un fétiche venait de naître.
3°) QAF : Brian/Justin, G, slash, future-fic, fluff.
Justin adorait le dimanche après-midi. C’était le moment qui effaçait les semaines difficiles. Ils ne faisaient jamais rien le dimanche. Le Diner était blindé de vieux couples, de touristes ou de gamins à peine majeurs qui ne savaient pas s’habiller et le Babylon était peuplé uniquement d’une faune pas baisable pour deux sous.
Alors Brian et lui passaient la journée à se détendre ensemble. Ils pouvait rester affalés l’un contre - ou sur - l’autre, à regarder la télévision. Brian restait parfois tout l’après-midi avec lui pendant qu’il cuisinait, qu’il gribouillait, qu’il rangeait ou qu’il peignait sans parfois échanger un seul mot.
Mais ce que préférait Justin était les après-midi comme ceux-ci. Appuyés chacun le dos contre un accoudoir de leur immense canapé, ils lisaient un livre de leur pile respective qui s’était accumulées avec les années et le manque de temps. Leurs pieds nus étaient collés l’un à l’autre. Les orteils s’entremêlaient à l’occasion, les caresses de peau contre peau les faisaient frissonner sans qu’ils n’éprouvent le besoin de se sauter dessus comme ils faisaient d’habitude, où des fois un seul regard suffisait à les faire s’envoyer en l’air dans la seconde.
C’était un jeu tout en douceur, en tendresse, que Justin attendait pendant des semaines avec impatience. Il se débrouillait de plus en plus pour les suggérer discrètement, en parlant d’un livre, d’un magazine, n’importe quoi pour provoquer le dimanche lecture. Et à chaque nouvel effort, il apercevait toujours ce petit sourire sur les lèvres de Brian qui n’avait rien à voir avec les sourires sarcastiques, méchants, faux ou prédateurs auxquels il avait droit en semaine.
Son petit bonheur rien qu’à lui. Justin ferma son livre, satisfait de l’avoir terminé et apprécié à sa juste valeur, juste au moment où Brian finissait le sien. Leurs regards se croisèrent et ils se sourirent. Brian se rassit un peu mieux et se pencha pour l’embrasser. Justin se sentit fondre. Ils s’écartèrent et Brian lui caressa le coté d’un pied avec son orteil.
« On échange ? »
Justin sourit, l’embrassa et lui tendit son livre. Ils avaient encore toute la soirée devant eux et de nombreux autres dimanches à venir et c’était tout ce qui comptait.
4°)Originale : Maxence et Yl. G, slash, fluff
Le premier contact physique qui compta n’eut rien à voir avec l’eau, les profondeurs, les vagues ou encore le surf. Ce ne fut pas un contact furtif de leurs mains en se passant le petit pot vaseline pour leur planche, ni un frôlement d’épaules en sortant de l’océan après des heures de lutte et de danse dans les vagues.
Yl avait l’esprit dans le brouillard, du sel qui le démangeait sous son t-shirt mais il restait là, à enfoncer ses pieds dans le sable frais et à en apprécier le contact sur sa peau, entre ses orteils. Brusquement, il sentit la chaleur des pieds de Maxence contre les siens. Il se figea immédiatement, essayant de ne pas se faire remarquer. Puis Maxence rendit une caresse et Yl n’avait pu s’empêcher de jouer à son tour timidement du bout du pied.
Et si leurs joues n’étaient pas roses à cause de la brise et que leurs mains se prêtèrent au jeu bien après, ils n’en avaient rien à faire. A ce moment-là, il n’y avait qu’eux sur Terre.